Pascal Boniface, autoproclamé Expert en Toutes Choses, vient de gratifier ses bailleurs d’un livre dont le titre dispense de la lecture : « La France malade du conflit Israélo-palestinien ».
Vraiment ? C’est de ça qu’il est malade, ce cher vieux pays ? De rien d’autre ?
Ne s’agit-il pas plutôt du symptôme révélateur de la vraie maladie, à savoir la crise identitaire, en voie de devenir existentielle, dont la France est la proie ?
A se focaliser sur les symptômes Boniface ne fait qu’occulter le mal.
Est-ce faute au conflit Israélo-palestinien que l’aviation française se lançait, en 2011, à l’assaut de la Lybie ; pays qui, comme chacun sait, ne cessait de bombarder de missiles la population civile de sa plus importante voisine française, à savoir la ville de Marseille ?
C’est donc à titre prophylactique qu’on a laissé la Lybie dans un état de guerre civile et de chaos islamisant ? Histoire certainement de rendre le bonheur aux Libyens ; sans oublier les Libyennes dont l’attachement à la Charia, au voile intégral et à l’illettrisme des femmes ne fait nul doute.
C’est donc en tant que médicament que des apprentis-sorciers parisiens ouvrirent à Tripoli une boite de Pandore dont les métastases s’égayèrent partout dans le Sahel ; de Mauritanie au Soudan, prenant solidement pied au Mali et au Centre-Afrique, en attendant le Niger, le Tchad, le Sénégal et le reste.
C’est donc en vaccin que des militaires Français dont le nombre ne cesse de croître se livrent à une recolonisation de cette ancienne AOF, Afrique Occidentale Française, réduits hélas à y faire les pompiers pyromanes ?
Puisque la maladie de la France, dixit Boniface, est le conflit Israélo-palestinien, il doit y avoir un rapport entre tout ça et ce conflit… Car sinon, pourquoi la France déploierait-elle de tels efforts ?
Pourquoi l’armée française interviendrait-elle, lourdement, à des milliers de kilomètres, dans des pays qui n’avaient rien fait ni demandé, alors que des Bonifaces, pourtant Français, fustigent la lutte de survie que mène Israël à sa frontière même ?
Et si les Bonifaces balayaient un peu devant leur propre porte ?
Car, leur porte qui est aussi la nôtre, parlons-en.
C’est donc faute à la maladie française du conflit Israélo-palestinien que des centaines de Français, de souche ou d’adoption musulmane, s’en vont faire le djihad en Syrie (et automatiquement en Iraq dont le nouveau « califat » les ravit) ?
Remédier à cette terrible maladie que nous diagnostique le bon Docteur Boniface effacerait donc les territoires perdus de la République, certes spirituels, mais aussi oh combien physiques, tous ces quartiers, jadis français, auxquels la police n’accède que caparaçonnée comme un fantassin israélien à Gaza ?
Le remède préconisé remettrait-il dans le giron de la République les écoles desdits quartiers qui s’affranchissent de l’Education Nationale avec sa mutique complaisance ?
En ferait-il disparaître les conséquences : les Kelkal, les Merah, les Nemmouche et les autres qui, même tapis dans l’ombre des prisons françaises, les transforment en pépinières djihadistes ?
Serait-on infondés à considérer que la bataille de France fait rage de Bamako à Roubaix ? Et que France et Israël, ne le dites à personne, même combat ?
Facile, la médecine bonifacienne ; il suffit de battre sa coulpe sur la poitrine d’autrui pour que ça aille mieux. Il suffirait de « résoudre » le conflit Israélo-palestinien pour que les problèmes identitaires, que dis-je, existentiels, qui minent la France disparaissent.
A connaître le lectorat servi par Pascal Boniface la « solution » qu’ils préconiseraient serait bien finale. Sans Israël, point de conflit.
Nul besoin d’être antisémite pour être aux ordres.
Reproduction encouragée avec la mention suivante:
© Kalman Schnur, Juillet 2014 pour Europe Israël
Le sinistre boniface, à l’image des terroristes dont il fait la « promo » : ténébreux et « mort-vivant », tyrannique et corrompu, pervers sans vergogne ni éthique , immature et avide, violent et inhumain , fermé (l’enfer !), sourd et aveugle.
Est-ce que le mot « CRÉTIN » suffit pour le qualifier ?
Une pauvre merde, un type sans intérêt, qui n’interesse pas grand monde;
A Elia & Roberto ci-dessus:
Non, « crétin » ne suffit pas car, hélas, il met érudition et intelligence au service de ses commanditaires.
Et ne nous leurrons pas, ne sous-estimons jamais l’ennemi: il sert d’alibi idéologique à pas mal de monde. Rien que récemment:
http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2014/07/18/31004-20140718ARTFIG00370-pascal-boniface-critiquer-la-politique-d-israel-ce-n-est-pas-etre-antisemite.php
je me demande si chez lui c.est une nature ou il le fait expres d.etre ridicule et antisemite