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Lettre ouverte à John Kerry – « Cher John » par Daniel Greenfield


Lettre ouverte à John Kerry – « Cher John » par Daniel Greenfield

Lettre ouverte à John Kerry.

Cher John
Tous les quelques ans, un messie arrive à Jérusalem, serre des mains, fait des demandes et promet de faire la paix maintenant. Puis, quand le tout lui explose au visage, il lève les bras au ciel et s’en retourne blâmer ces juifs ingrats qui n’ont pas embrassé sa vision.

Vous auriez dû savoir d’avance ce qui allait se passer. Tant de faux messies sont venus avant vous, plissant les yeux au soleil, marmonnant à voix basse à leurs aides et assistants, martelant la table lors des réunions, s’enfilant des Martinis et fantasmant sur le prix Nobel de la Paix qu’ils étaient sûrs d’avoir à la fin.

Et tous sont repartis avec rien d’autre que des coups de soleil et la rage au ventre.

Pensiez-vous vraiment qu’il en serait autrement? Êtiez-vous à ce point délirant que vous imaginiez réussir là où des diplomates de carrière, forts d’une vie d’expérience dans la région avaient échoué ?

Comment étiez-vous convaincu d’être le génie de la négociation que le conflit attendait ?

Ce n’est pas comme si vous aviez un quelconque bilan de bon négociateur. Vous souvenez-vous de votre rencontre avec Mme Binh à Paris ? Et cette offre de paix de Daniel Ortega que vous avez soutenue après avoir rassuré tout le monde, qu’il n’était pas communiste ? Juste avant, il s’était envolé pour Moscou. Et ne passons pas sur votre visite à Assad. Était-ce un souffle de paix ou juste du gaz neurotoxique ?

Je sais que vous n’avez pas le temps de vous  rappeler tous vos triomphes diplomatiques. Ou comme Hillary, pas un seul.

Quand avez-vous réussi à négocier quoi que ce soit, avant le dernier achat de votre dernier yacht ?

Vous êtes allé à Paris pour aider le Viet Cong. Vous êtes allé au Nicaragua pour aider les terroristes du FSLN. Vous êtes allé en Israël pour aider l’OLP. L’URSS est tombée, mais votre vieille nostalgie pour les guérilleros et les tueurs communistes ne vous a pas abandonné. C’est pourquoi vous avez échoué. Et c’est pourquoi vous allez encore échouer à nouveau.

Peu importe ce que l’OLP a fait, mais c’est Israël que vous accusez. Tout comme les reproches que vous aviez adressés à l’Amérique quels que soient les faits des Viet Cong ou des sandinistes.

L’OLP peut appeler à la destruction d’Israël, défendre le terrorisme et s’allier au Hamas, mais l’un de vos valets trouvera toujours des citations anonymes disant qu’on ne  peut s’attendre à ce que l’OLP négocie alors qu’Israël envisage peut-être la construction de maisons à Jérusalem.

Le génocide ne serait-il qu’un détail, au regard d’une maison ?

On attend d’Israël qu’il libère des terroristes qui ont assassiné des survivants de l’Holocauste, mais les sensibilités délicates des terroristes de l’OLP sont outrées quand une famille juive qu’ils n’ont pas encore tuée, s’installe dans une maison de Jérusalem.

Les bons négociateurs peuvent mettre de côté leurs sympathies pour atteindre leurs objectifs. Mais vous n’avez jamais pu le faire. Peu importe le nombre de communiqués de presse que vous faites, pour vanter votre relation spéciale avec Israël, – une relation presque aussi spéciale que celle de votre collègue sénateur du Massachusetts, dans une Oldsmobile 67  avec cette fille dont on a retrouvé le cadavre noyé le lendemain, – vous gâchez tout en menaçant Israël d’une nouvelle intifada ou en le qualifiant d’Etat Apartheid. Vous n’avez pas les critères de base d’un diplomate. Vous êtes un mauvais menteur.

Vous vous présentez comme le soutien moral des meurtriers et au final vous êtes leur idiot utile. C’est cette fonction pitoyable que vous avez servie à Paris, au Nicaragua et en Israël. Quarante-quatre ans plus tard, vous êtes toujours là, avec ce même visage au regard maladroit, comme si quelque part sous les couches de Botox et les lotions de bronzage vous compreniez que quelque chose cloche.

Ce que vous ne comprenez pas, c’est que la chose qui ne va pas, c’est vous. Et ça toujours été vous. La seule chose que vous ayez réussi à faire, par l’une de vos interventions non sollicitées, a été d’empirer les choses. Votre activisme anti- guerre a contribué à polariser une nation. Votre témoignage malveillant du Winter Soldier a fait que d’anciens combattants sont devenus des boucs émissaires. Votre intervention en faveur d’Ortega a enhardi un groupe terroriste. Et votre initiative de paix a conduit à un accord d’unité avec le Hamas.

Après presque un demi-siècle, la seule chose que vous ayez faite a été d’empirer les choses. Tout homme avec un minimum de décence, en reconsidérant sa vie d’échecs diplomatiques, aurait pris sa retraite. Au lieu de cela vous avez finassé pour devenir secrétaire d’Etat afin d’échouer à une plus grande échelle.

Le secret de la réussite de votre constance dans l’échec est votre refus d’accepter une quelconque responsabilité. Vous vous contentez de jeter les médailles de quelqu’un d’autre par-dessus bord et vous blâmez quelqu’un d’autre pour votre dernier fiasco.

Cette fois, c’est Israël.

Vous avez dit au Sénat le mois dernier que les négociations entre Israël et l’OLP ont échoué parce que l’Etat juif n’a pas libéré le dernier contingent de meurtriers à temps. Pas un mot pour reconnaître qu’on ne pouvait attendre d’Israël qu’il libère des assassins de civils, dont un survivant de l’Holocauste très âgé. Après avoir libéré trois groupes de meurtriers, en échange de rien, sauf que l’OLP soit présente aux entretiens et continue à exiger davantage, vous avez décidé qu’Israël était à blâmer parce que le quatrième contingent de meurtriers n’a pas été libéré à temps.

Oh, et n’oublions pas les « colonies », l’excuse habituelle. Le règlement en question est Jérusalem. L’une des plus anciennes villes du monde. Une ville dont vous avez approuvé l’unification comme Capitale d’Israël à de nombreuses reprises.

Vous avez coparrainé la Loi de l’Ambassade à Jérusalem de 1995, qui  déclarait que la politique des États-Unis est que, «Jérusalem doive rester une ville indivise» et «Jérusalem devrait être reconnue comme la capitale de l’Etat d’Israël». Vous avez coparrainé la Résolution 113 Consécutive du Sénat en 1992, qui a déclaré que « Jérusalem doit rester une ville indivise dans laquelle les droits de tous les groupes ethniques et religieux sont protégés comme ils l’ont été par Israël au cours des vingt-cinq dernières années. »

Cela vous rappelle-t-il quelque chose?

Que dire de la Résolution simultanée 106 du Sénat en 1990 ou de la Résolution 21 en 1997, qui  » invite le Président et le Secrétaire d’État à affirmer publiquement comme question de principe que Jérusalem doit rester la Capitale indivisible d’Israël. » Ou 1323 et 1322?

Vous avez coparrainé chacune d’elle. Avez-vous fait obstruction à la paix pendant toutes ces décennies ? Ou faites-vous obstruction à la paix à présent en leur tournant le dos?

Vous avez également coparrainé la Résolution 46 indiquant que l’Etat moderne d’Israël est « l’émanation de l’existence du royaume historique d’Israël établi il y a trois mille ans dans la ville de Jérusalem et sur la terre d’Israël. »

Vous avez coparrainé la Résolution 522 avec le même texte en 2008. Mais c’était il y a 6 longues années.

Au cours de votre campagne présidentielle, vous avez publié un document intitulé, « John Kerry : Renforcement de la sécurité d’Israël et renforcement de la relation spéciale américano-israélienne  » dans lequel vous aviez appelé Jérusalem, « La Capitale Indiscutable d’Israël » Maintenant, vous la contestez.

Apparemment, vous étiez pour une Jérusalem unie … avant d’être contre.

 » En tant que Président, John Kerry ne forcera jamais Israël à faire des concessions qui compromettent sa sécurité « , déclarait ce document.
 » En tant que Président, John Kerry ne s’attendra pas à ce qu’Israël négocie sans un partenaire palestinien crédible pour la paix – lequel n’existe  malheureusement pas aujourd’hui. « 

Mais vous n’êtes pas le Président de sorte que vous ne pouvez pas être blâmé pour l’inversion complète de vos positions et pour l’insistance que vous mettez à ce qu’Israël fasse des concessions qui compromettent sa sécurité et qu’il négocie avec des terroristes qui sabotent chacune de vos vaines tentatives lors des négociations de paix. Et puis vous vous rendez au Sénat pour y blâmer Israël pour le sabotage du processus de paix. Et puis en faisant un saut à la Commission trilatérale vous leur suggérez, en privé, qu’Israël est en train de devenir un Etat d’Apartheid.

Il est clair que vous n’avez pas perdu votre subtilité toute diplomatique. Mais quand votre patron dit qu’il sera toujours derrière Israël, il oublie de mentionner le couteau qui va avec.

Maintenant, vous êtes en train de bouder sur votre yacht ou en train de jouer sur votre portable avec le ministre russe des Affaires étrangères tout en planifiant de dévoiler votre plan de paix qui dépouillera Israël, mettra en pièces Jérusalem et donnera le tout à l’OLP sans aucune obligation en contrepartie. Et puis le processus de paix et la prochaine série de négociations pourront redémarrer de nouveau.

C’est une idée géniale, mais vous oubliez une chose. Que les terroristes que vous aidez, vont inévitablement tout saboter, comme ils ont saboté vos négociations de paix, tout comme Daniel Ortega a saboté votre offre de paix et tout comme le Viet Cong a détruit la crédibilité de leurs idiots utiles.

Aveuglé par la gloire et la cupidité, vous avez décidé de tromper un autre allié américain avec une putain des rues coiffé d’un Keffieh sanglant dont la lumière rouge et le drapeau rouge ont l’odeur de pétrole. Et cela ne marchera  pas pour vous, comme ça n’a pas marché pour vous toutes les autres fois. Votre carrière au Sénat est terminée, vous avez accroché votre étoile mourante à un président en chute libre et confié votre héritage aux mains de tueurs graisseux qui vendraient leur soeur pour le monopole sur les cigarettes américaines d’importation.

Vous seriez plus à l’aise si vous aviez mis tout l’argent de Teresa aux mains de Bernie Madoff, pour vous envoler en l’Afghanistan, et négocier en personne avec les talibans.

Même quand vous mettez  Israël en garde qu’il sera détruit s’il ne vous écoute pas, vous vous détruisez vous-même, mais vous êtes trop stupide pour le savoir. Votre carrière tire à sa fin pathétique. Si vous aviez pris votre retraite du Sénat, vous seriez peut-être parti avec un peu de dignité. Au lieu de cela, vous resterez le raté annoté en bas de page, auprès d’une administration qui a échoué en tout.

C’est un sort approprié pour un homme qui a oeuvré à l’échec de son pays de terminer son mandat comme une misérable épave.

Que ce soit l’Ukraine, la Syrie ou Israël, vous avez échoué. Et le Japon et la Corée sont encore à venir. Prenez encore un verre. Envolez-vous pour un autre colloque. Enfermez-vous avec vos conseillers et râler encore sur Israël. Et quand vous partirez vraiment, votre carrière se terminant sur ​​une note d’échec, vous irez encore sans doute blâmer ces Juifs ingrats qui n’ont pas voulu faire ce que vous leur avez dit de faire.

Vous ne serez pas le premier et vous ne serez pas le dernier.

Mais John, nous n’avons rien fait contre vous. Vous l’avez fait vous-même. Votre arrogance vous a conduit à cette extrémité. Votre attirance naturelle pour le rouge et le vert, pour les terroristes et les radicaux, vous ont mis dedans.

Prenez votre retraite. Restez chez vous, profitez du bon temps avec Teresa sur votre yacht et tout le reste de votre cadre de vie acheté avec l’argent d’un autre. On ne verra pas la différence que vous soyez ou non au gouvernement.

Cessez de nous importuner. Nous ne voulons plus entendre parler de vous. Ne nous appelez pas. Ne nous écrivez pas. Pas même un texto. Nous sommes fatigués de vos visites, fatigués de vos discours et fatigués de votre visage oblong. On en a marre de votre hypocrisie, de  vos trahisons et de vos mensonges. Et après toutes ces années, on en a  simplement marre de vous.

Vous pouvez blâmer Israël tout ce que vous voulez, mais ce n’est pas nous, John. C’est vous qu’il faut blâmer. Et ça toujours été vous.

Cordialement,

Le peuple juif

Daniel Greenfield

Publié originellement dans Sultan Knish
http://www.jewishpress.com/blogs/sultan-knish/dear-john/2014/05/12/

Daniel Greenfield est né en Israël. C’est un blogger, journaliste et  Shillman Fellow au David Horowitz Freedom Center. Il est spécialisé en politique américaine, européenne et israélienne et la guerre au terrorisme.
Ses travaux figurent à l’adresse: http://sultanknish.blogspot.com/. 

Traduction Europe Israël.

© Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif







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  • 3 thoughts on “Lettre ouverte à John Kerry – « Cher John » par Daniel Greenfield

    1. Robert Davis

      Excellente lettre de Daniel Greenfield qui montre à quel point kerry est un opportuniste prêt à tout pour obtenir un poste. Lorsque les présidents US étaient pro-Israel il approuvait la politique d’Israel. Avec l’antisémite obamama il fait tout pour détruire Israel. Ce détritus ne travaille que pour ui-même il n’en a rien à faire d’autrui.

    2. Albert

      Bravo pour Daniel Greenfield pour ce magnifique déballage sur les prétentions de ces abrutis diplomates américains qui ne cessent de vouloir donner des leçons sachant dire des choses un jour et son contraire un autre. Bien des diplomates américains imbus d’eux-mêmes ont fait la queue pour soi disant conseiller à Israël pour le chemin de la paix à suivre. Mais nous savons tous, qu’ils n’ont rien réussi à obtenir en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, Libye, Syrie et aujourd’hui en Ukraine . Décidément , ils ne veulent pas comprendre que la mentalité arabe parle une langue qu’il ne comprendront jamais. Alors pourquoi se mêlent-ils de problèmes qui sont d’une importance historique datant d’une ère au cours de laquelle ils n’existaient pas eux-mêmes. Ils n’en ressentiraient jamais ce que les juifs en ressentent depuis plus de 3000 ans ! Israël ne marcherait jamais dans leur combine qui cadre tout dans leur marchandage en achat de pétrole et vente d’armes. Les arabes sont passionnés par les armes, car le Coran conseille de les utiliser pour tuer les infidèles. L’Amérique doit cesser de jouer sa comédie de « courtier de la Paix » car ses véritables intentions sont connues. Elle ne roulera pas Israël dans la farine. Depuis plus de 60 ans, ils n’ont connu que des fiascos dans cette région du monde. Le président Obama le plus perfide , le plus retord de toutes les présidences antérieures, actionne tous les leviers à sa disposition pour tromper et noyer Israël dans la fange moyen-orientale. S’il connaissait la langue hébraïque, langue sémite, il en serait un peu plus éclairé sur l’histoire des juifs et leur lutte pour leur indépendance. Israël n’est son vassal mouton aux mains liéés, et il n’acceptera pas de laisser son avenir entre ses mains.On n’a pas la même lecture de l’Histoire.

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