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Des arabes israéliens dans des universités canadiennes pour dissiper les mythes de l’apartheid


Des arabes israéliens dans des universités canadiennes pour dissiper les mythes de l’apartheid

Image à la Une : Orit Tepper, en haut à gauche et Rabea Bader à l’extrême droite, posent avec les autres participants de WordSwap lors d’une séance de présentation à l’Université York

Huit Israéliens qui s’identifient comme juifs, musulmans, druzes ou bédouins étaient à Toronto la semaine dernière dans le cadre d’un programme appelé WordSwap, dans l’espoir d’obtenir le dernier mot sur ​​le débat de l’apartheid israélien.

Venus par avion grâce à StandWithUs Canada, un groupe de défense pro – Israël, à but non-lucratif,  Orit Tepper, Rabea Bader et Muhamed Heeb ont parlé à CJN du message qu’ils espèrent envoyer aux étudiants qui sont abreuvés de rhétorique malhonnête, anti-Israël sur le campus.

Heeb, un bédouin musulman de 27 ans qui a déjà participé au programme WordSwap dont la première session a eu lieu l’an dernier, a dit qu’il était heureux d’avoir une nouvelle occasion de visiter les universités de l’Ontario pour dissiper certains des mythes dommageables perpétrés par les organisateurs de la semaine contre l’apartheid israélien (IAW).

«Je voulais rencontrer les étudiants canadiens et leur dire la vérité. L’année dernière, j’ai rencontré beaucoup d’étudiants … Je reste en contact avec la plupart des étudiants de l’année dernière, et c’est l’un de mes objectifs – d’apporter notre image d’Israël … Certains ne savaient pas qu’il y avait des Arabes en Israël. Beaucoup de gens ont été surpris», a déclaré Heeb, qui étudie à l’Université de Haïfa et termine sa maîtrise en politique publique.

Les membres de l’’équipe WordSwap se sont rendus dans les  Universités de Toronto, York, Windsor, Guelph, Ottawa et Carleton, où ils ont tenu des permanences et engagé des conversations informelles avec des étudiants, répondant aux questions difficiles et partageant leurs expériences  personnelles durant leur service militaire  dans les Forces de défense israéliennes.

Tepper née en Israël est l’une des co-fondatrices de WordSwap. Elle a vécu à Toronto de 1989 à 2005, a fréquenté l’Université York avant de s’installer en Israël. Elle a déclaré qu’elle comprenait combien il était difficile pour les étudiants juifs de faire face à la rhétorique anti- Israël sur le campus.

«En tant qu’étudiante à York … il m’était presque impossible de me concentrer sur mes études. On est soit indifférent à ce qui se passe autour de soi, ou on prend une attitude et cela affecte notre capacité à apprendre et à nous concentrer sur ce qui est important.», dit-elle, ajoutant qu’elle a été co-présidente des affaires israéliennes de Hillel.

 «Quand je suis rentrée en Israël et que j’ai commencé à étudier là-bas, je n’ai pas eu de problèmes sur le campus. Il était non – politique. J’ai étudié avec des chrétiens, des musulmans, des arabes israéliens, côte à côte, et nous n’avons jamais parlé de politique.»

Elle a dit que bien que de retour en Israël, elle ne voulait pas oublier les étudiants juifs qui sont encore quotidiennement confrontés à des événements anti-Israël.

«Notre objectif sur le campus, n’est pas de nous concentrer sur la politique. Nous répondons aux questions, nous en apprenons sur les élèves que nous rencontrons et nous partageons avec eux nos expériences d’Israël», a déclaré Tepper.

«Nous voulons que les gens qui n’ont peut-être pas eu l’occasion de rencontrer un Israélien, un arabe israélien, ou un juif israélien … changent  d’optique et disent, j’ai un ami israélien», dit-elle.

«La plupart des gens à qui nous parlons sont des gens du Moyen-Orient, du Yémen, d’Arabie Saoudite, de Syrie, du Liban. Pour eux, Israël est simplement une entité – ils l’appellent ‘le Petit Satan’ – Et quand ils rencontrent l’un de nous, ils ne peuvent s’empêcher de penser, ‘Eh bien, vous n’êtes pas si mal’»

Bader, 23 ans, étudiant à l’Université de Tel-Aviv en licence d’informatique et économie, a déclaré avoir rencontré un certain nombre de personnes à l’U de T qui ont été choqués d’apprendre que des Arabes vivaient en Israël.

«J’ai dit, ‘ J’en  suis la preuve vivante’ » dit-il, jusqu’à aller converser avec eux en arabe pour les convaincre davantage.

 «J’ai beaucoup voyagé, et j’ai été insulté quand des gens ont appris que je suis d’Israël», a déclaré Bader, un membre de la communauté druze d’Israël, forte de 125 000 personnes.

«Je vois la façon dont Israël est déformé dans les médias … Ils accusent Israël de pratiquer l’apartheid … et vous  savez que ce n’est pas vrai, mais si vous ne vous levez pas et dites ce n’est pas vrai, beaucoup de gens vont croire ces mensonges».

Heeb et les autres participants de WordSwap ont assisté à un événement AIF la semaine dernière à l’Université de Toronto, où il ont été témoins visuels de ce que les organisateurs IAW ne sont pas intéressés au dialogue.

«Je leur ai posé beaucoup de questions, mais ils n’ont répondu à aucune d’entre elles. Ils voulaient boycotter l’Université Ben Gourion, alors j’ai dit: « Écoutez les gars, l’Université Ben Gourion a le plus grand nombre de filles arabes, des bédouines, les filles y étudient, plus que dans les [écoles] des pays arabes.» Je leur ai dit que j’étais de l’Université de Haïfa. Je suis arabe. Je prépare mon master, et ma faculté ne serait pas en mesure d’échanger les connaissances que nous avons. Mais ils ne m’ont pas répondu», a déclaré Heeb.

Tepper raconte que chaque fois que l’un des membres de WordSwap prenait le micro, les organisateurs cessaient d’enregistrer leurs interventions.

 «Ils les ont censurées. Un membre de notre groupe a dit, «Je suis un Arabe israélien, mes grands-parents y ont vécu, j’y ai vécu, j’ai les pleins droits, j’ai servi dans l’armée israélienne, je travaille à Tel-Aviv, je ne subis aucune discrimination, alors comment pouvez-vous dire cela, si vous n’êtes même pas allés sur place?»

Selon Bader, le mouvement boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) est  » une plaisanterie. « 

«Tout ce que j’entends c’est de la propagande, des mensonges, et sérieusement, je pensais qu’ils voulaient boycotter Israël parce qu’ils voulaient la paix, mais ils ne parlent pas de paix … Paix ou pas, ils boycottent Israël», a déclaré Bader.

Selon Tepper, il y a ce sentiment que la majorité de la communauté juive ne saisit pas encore la gravité de la situation vécue par les étudiants pro – Israël sur les campus canadiens.

 «La communauté juive a besoin de réaliser ce qui se passe. Nous avons besoin de leur soutien. Nous ne pouvons pas juste être quelques étudiants sur qui repose tout le poids de ce combat, et c’est ce que je ressentais quand j’étais à York. Que nous travaillions sans relâche et étions seuls»  a déclaré Tepper.

Sources : www.dailyalert.org – Par Sheri Shefa, Staff Reporter,
http://www.cjnews.com/campus/israeli-arabs-help-debunk-apartheid-myths#sthash.ZuaepLsQ.dpuf
Traduction Europe-Israël
© Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif







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  • One thought on “Des arabes israéliens dans des universités canadiennes pour dissiper les mythes de l’apartheid

    1. Seblaoui, Yamina Barbara

      J’ apprécie beacoup la qualité de vos Analyses et j’ aimerais les partager avec des Ami(e)s Germanophones qui ne comprennent pas le Français. C’ est vrai qu’ il y a des Sites en Allemand mais l’ Esprit n’ est pas le même: simplicité( non pas dans le sens péjoratif) et éfficacité.

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