Les tags antisémites et homophobes qui ont été tracés, ce week-end, en plusieurs lieux symboliques de Toulouse, ravivent les tensions, à quelques jours de la venue de Dieudonné pour un spectacle toujours contesté.
Les extrémistes de droite ont-il l’intention de jeter de l’huile sur le feu et de raviver les tensions à quelques jours du spectacle de Dieudonné, programmé samedi prochain au Zénith de Toulouse ? Difficile, en tout cas, de voir une simple coïncidence temporelle dans la vague d’inscriptions fascisantes, antisémites et homophobes qui a submergé, ce week-end la Ville rose.
Ce que d’aucuns, élevés dans l’activisme antirépublicain, appellent «la stratégie de la tension». Croix gammées ou celtiques, slogans rassis et racistes… De la maison de la laïcité et des diversités, au cinéma Utopia, en passant par la CNT, le cimetière de Terre-Cabade, la permanence de la liste «Place au peuple» ou la fac de droit, sur les murs de laquelle ont refleuri des signes du moribond Groupe union défense (Gud), l’offensive, bien coordonnée, a atteint son but. Lever une salve d’indignations au premier rang desquelles celle de Manuel Valls, qui a dénoncé des actes «lâches et insoutenables, qui ne peuvent que nous révulser et qui salissent la ville de Toulouse». Pour le ministre de l’Intérieur, on a «délibérément visé les symboles de ce qui fait notre vie en collectivité». Manuel Valls a aussi assuré que «tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller les responsables «pour qu’ils répondent de ces agissements coupables».
Ce sont les conséquences d’un laisser-faire « car rien de grave » pendant 10 ans !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!