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Le prix de l’inconséquence, par Shraga Blum


Le prix de l’inconséquence, par Shraga Blum

 

Lorsque l’Autorité Palestinienne s’est adressée à l’ONU en 2012 pour être acceptée comme Etat membre, en violation flagrante des Accords d’Oslo (une de plus), le Premier ministre Binyamin Netanyahou, avec le ton déterminé qu’on lui connait, avait annoncé qu’en représailles Israël avancerait des projets de constructions dans la fameuse zone stratégique E-1, qui sépare Maale Adoumim de Jérusalem. Lorsqu’il y a trois semaines, Netanyahou, la voix triste et la mine grave, a expliqué la nécessité de libérer des terroristes aux mains pleines de sang juif, il a fait annoncer dans la foulée l’avancement de nouveaux projets de constructions en Judée-Samarie et Jérusalem. Et les exemples sont multiples.

Mais voilà, à chaque fois que ces projets prennent corps, à un stade ou à un autre, ce même Premier ministre, souverain dans ce dossier, appuie sur la touche « stop » suite à un coup de téléphone de John Kerry, de Catherine Ashton ou aux menaces de l’Autorité Palestinienne. L’expression « Ce n’est pas le bon moment » est devenue le refrain récurrent du Premier ministre pour expliquer son manque de conséquence et de ligne directrice pour ce qui concerne la Judée-Samarie.

Benny Katzover, président du Comité des Habitants de Samarie a très bien résumé la problématique mercredi matin sur « Galei Tsahal » : « Tout ce qui arrive est la conséquence directe de l’attitude du Premier ministre. A partir du moment où il a fait son discours de Bar-Ilan, acceptant l’idée d’un Etat palestinien et son acquiescement a de ‘douloureuses concessions’, il a appelé sur Israël des pressions sans fin ». « De manière naturelle », expliquait Katzover, « dès le moment où vous avouez à demi-mot que ces régions ne vous appartiennent pas, le monde entier n’admettra pas que vous y construisiez et exigera votre départ! ».

Le nœud du problème est là. Certes, l’intérêt irrationnel et disproportionné de la communauté internationale pour la moindre maison construite en Judée-Samarie ou à Jérusalem a ses propres mécanismes qui sont à chercher principalement dans le domaine de l’antisémitisme séculaire. Mais il n’empêche que l’insolence qui pousse Américains et Européens à regarder notre pays à la loupe et ruer dans les brancards à chaque annonce du Ministère de la Construction – cas unique au monde – est également alimentée par le manque de fermeté et d’assurances de nos dirigeants quand à nos droits sur cette terre. Avec une telle attitude en 1948, jamais Ben-Gourion n’aurait créé l’Etat d’Israël.

Il est vrai que la gauche israélienne, et notamment sa frange extrême, ne nous aide pas dans cette tâche. L’on sait que c’est l’organisation « Shalom Akhshav » qui a vu l’annonce des nouveaux projets sur le site Internet du Ministère de la Construction et qui s’est empressée, comme elle en est coutumière, d’aller faire de la délation auprès du Consulat américain.

Mais le problème est aussi au sommet, et la voix d’Israël reste des plus ambigües, pour ne pas dire inconséquente. Elle est un appel d’air à toutes les interventions étrangères inadmissibles concernant notre droit de construire sur la Terre d’Israël.

 

Shraga Blum © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif

 







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  • 6 thoughts on “Le prix de l’inconséquence, par Shraga Blum

    1. Robert Davis

      Je suis entièrement d’accord avec vous aujourd’hui le problème numéro 1 d’Israel est bel et bien Natanyahou. Il a commis une grosse bévue en acceptant le principe d’un etat arabe en Palestine Occidental mais le fait de commettre une erreur ne signifie pas qu’on doit contunuer dans l’erreur. Les antisémites du monde veulent détruire Israel et ils n’ont rien trouvé de mieux que d’imposer àIsrael un Etat-explosif qui ne le laissera jamais en paix jusqu’à sa destruction. Actuellement Israel fait face à 2 ennemis acharnés qui sont obama(pas l’amérique obama seul)et hollande issu de la gauche(extrême en plus)et l’ump issu du général de gaulle un être antisémite et dominateur pour lui-même mais à gauche pour l’apparence donc une 5ème république de gauche. Natanyahou DOIT maintenant revenir sur sa position en expliquant qu’il a COMPRIS QUE UN ETAT ARABE EN PALESTINE OCCIDENTALE SERAIT UN EXPLOSIF POUR ISRAEL ET NE LUI PERMETTRAIT JAMAIS D AVOIR LA PAIX. Si Natanyahou persiste dans sa politique actuelle il faqut comprendre que après l’état arabe c’est SA VIE QU ISRAEL DEVRA JOUER car c’est l’étape suivante que obama et hollande lui reservent. Soit il revient sur sa position soit il QUITTE LE GOUVERNEMENT,il n’a pas d’autre alternative.Sa « tristesse » lui vient de ce qu’il a compris qu’il ne pourra pas rester premier ministre à mon avis car Israel passe APRES SON INTERET PERSONNEL!

    2. hass

      Shraga Blum faux cul de première tu as toujours défendu ouvertement bibi et quand ça chauffe pour ton cul tu te rebiffe.

    3. hass

      Bibi ne peut rien contre un mouvement juif prêt à tout et à lui offrir un châtiment pire qu’au petit colonel kadafi.
      La crucifixion de bibi roi des palestiniens !

    4. Robert Davis

      Hass : vous avez raison mais d’autre part,certains membres de son gouvernement lui avaient imposé de faire un referundum sur cette question de l’acceptation d’un état arabe-explosif au milieu d’Israel donc il n’a pratiquement aucune chance de voir son projet d’état arabe aboutir. Cependant ce n’est pas grâce à lui que l’état-explosif n’aboutira pas,donc il est quand même fautif et il devrait démissionner tôt ou tard mais il est possible qu’en faisant trainer les choses pour ne pas confronter Israel immédiatement à obama ce n’est pas une mauvaise idée. Il vaut mieux que la confrontation ait lieu dans 6-12 mois lorsque obama sera attaqué par la presse de droite et les associations de journalistes et bien affaibli que actuellement. Vivement le obama-bashing!Il n’en reste pas moins que bibi est un timoré en politique et que cela n’a apporté que des ennuis à Israel!

    5. hass

      Je veux bien croire qu’il puisse se jouer de nos ennemis en se jouant du tout israel mais son petit jeu a assez duré et nous ne devons jamais même dans ce cas précis être daccord avec lui lorsqu’il recule face au mal ou qu’il baisse son froc et impose à israel d’en faire autant.
      Si les juifs montrent de l’indifférence ou une approbation à l’ägard de ses conneries alors même le meilleur dirigeant n’aurait point de force morale pour vouloir les sauver (peureux, vaniteux, assimilés etc) sont autant de virus qui empêchent la délivrance.

    6. Tamara

      Je l’ai toute de suite ressenti ainsi, à savoir qu’à chaque fois que Israël, et surtout Israël, reculait ou acceptait ce que l’autre demandait, il s’avérait qu’on considérait Israël comme un Faible et surtout qu’on faisait en sorte que ces remises d’Israël étaient des choses acquises pour l’ennemi haineux et menteur aidé des collaborateurs !!!!Mais j’espère de toute cœur que Netanyahou va avoir des soubresauts, et çà le Peuple et ses collaborateurs vraiment amoureux d’Israël peuvent l’y aider. Amen.
      Tamara

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