Mohamed Elibiary, l’un des membres musulmans influents du Conseil de Sécurité Intérieure des Etats-Unis, déclare la Victoire de l’islam sur la Constitution américaine. Les Etats-Unis sont selon lui, un pays musulman.
Dans sa lettre de 2002 au peuple américain [letter to the American people] expliquant pourquoi il avait perpétré les attentats du 11/9, Oussama Ben Laden avait demandé : « Que réclamons nous de vous, et que voulons-nous de vous ? » Puis immédiatement il avait répondu à sa propre question: « la première chose que nous vous demandons est l’Islam ».
Mercredi son coreligionnaire Mohamed Elibiary, un membre du Homeland Security Advisory Council, a lancé un cri de victoire [Homeland Security Advisory Council, declared victory] :
«Je considère que les Etats-Unis d’Amérique sont un pays islamique dont la constitution est conforme à l’islam »
Il pourrait s’agir d’une nouvelle stratégie de ruse de la Sécurité Intérieure: mettre fin au djihad des islamistes contre les Etats-Unis en se livrant à eux.
Si Elibiary peut convaincre les djihadistes islamistes qui mènent le Jihad guerrier contre les Etats- Unis que l’Amérique est déjà « un pays islamique avec une constitution conforme à l’islam » ils n’auront plus de raison de se battre ou du moins de raison de se battre contre nous, puisque le but du Jihad est d’y imposer la loi islamique dans la mesure du possible et finalement, au monde entier.
Rétrospectivement alors, l’étiquette dont Janet Napolitano avait affublé Elibiary au Conseil Consultatif DHS, que j’avais critiquée à l’époque, ressemble à un coup de génie. Les sommes d’argent que les Etats-Unis pourront économiser sur les coûts de sécurité seront suffisantes pour sauver l’économie et Obama pourra au moins être en mesure de tenir ses promesses de campagne de 2008 et améliorer les relations avec le monde islamique. C’est la paix du siècle !
Mais il y a encore quelques petites choses à aplanir. L’Amérique comme pays islamique sera-t-il sunnite ou chiite ? Quelle que soit l’option que Elibiary et ses collègues choisiront, ils devront faire attention à maintenir des relations amicales, dans la mesure du possible, avec la mouvance éconduite. Après tout, si l’Amérique devient un État sunnite, l’Iran pourrait être irrité de ne pas gagner en tant que partenaire chiite la nation puissante que Barack Obama avait déjà décrite il y a plusieurs années [Obama already described] comme «l’un des plus grands pays musulmans du monde »– et un Iran en colère pourrait être dangereux. La même chose, bien sûr, pourrait être dite de l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Egypte et le Pakistan si les Etats-Unis devenaient chiite.
Mais aussi: le paiement de la jizya, l’impôt de capitation exigé par le Coran (9,29) sera-t-il payé par les non-musulmans soumis, sera-t-il inscrit dans le code des impôts existants ou va-t-il devenir une nouvelle strate de la bureaucratie de Washington, conduisant à une nouvelle série de formulaires pour les contribuables américains pris au piège et une nouvelle série de problèmes épineux pour les différents Blocs politiques ? Et que dire de l’ordre contenu dans le même verset qui exige du peuple subjugué qu’il affiche une « soumission volontaire » envers les musulmans et qu’il veille à ce que tout dans son comportement dénote son état d’ «individu humilié »?
Un nouvel appareil bureaucratique gigantesque sera nécessaire pour s’assurer que les non-musulmans se voient refuser de mille manières, l’égalité des droits qui seront réservés aux seuls musulmans et la communauté des droits civiques devra effectuer un revirement spectaculaire, et elle qui tentait d’obtenir l’égalité des droits au travail pour tous les citoyens, devra les nier aux non-musulmans et aux femmes.
Ce sera laborieux. Est-ce qu’un cabinet ministériel de la Dhimma sera nommé, peut-être alors qu’Elibiary en sera lui-même le premier secrétaire ? Elibiary protesterait sans doute, que ce n’est pas ce qu’il avait voulu dire.
Sa remarque essentiellement portait sur la déclaration de l’Imam de la mosquée de Ground Zero, Faisal Abdul Rauf, qui avait affirmé que la Constitution et le gouvernement américain était déjà conformes à la Charia, parce que – selon lui – la Constitution et la loi islamique reflètent les mêmes valeurs et principes »
« Le seul domaine vraiment conflictuel » affirmait Rauf [Rauf has claimed] «c’est le code pénal, et aucun musulman n’a l’intention de l’introduire en Amérique. Le code pénal est ce qui inquiète le monde occidental – mais il n’est même pas respecté aujourd’hui dans la plupart des pays musulmans. Mis à part les talibans et quelques endroits semblables, où voyez-vous des applications de [la Charia] ?»
Eh bien, Brunei [Brunei] qui vient d’introduire les châtiments de la Charia comme la lapidation pour adultère, l’amputation pour vol et la flagellation pour homosexualité ; le Yémen et le Nigeria [Yemen & Nigeria], où des voleurs ont été récemment condamnés à l’amputation ; et partout ailleurs où la Charia est pleinement mise en œuvre.
Mais dans tous les cas, les affirmations d’Elibiary et Rauf que – mises à part ces punitions – les États-Unis sont essentiellement conformes à la Charia reposent déjà sur le fait que leurs auditeurs ignorent tout de la discrimination institutionnalisée de la Charia contre les femmes et les non-musulmans, son déni de la liberté d’expression et de la liberté de conscience et plus encore.
Elibiary n’est pas ignorant de ces choses. Bien au contraire, son passé nous éclaire sur ses véritables intentions.
Le journaliste d’investigation Charles C. Johnson faisait remarquer il y a quelques semaines dans le Daily Caller [Daily Caller] qu’Elibiary était le « vieil ami d’un militant qui a été reconnu coupable en 2008 du financement de l’organisation terroriste Hamas.
Dans une interview avec The Daily Caller, Mohamed Elibiary, [Mohamed Elibiary] un membre du Homeland Security Advisory Council , avait réitéré les allégations qu’il avait faites cet été que l’ancien président de la Fondation de Terre Sainte, Shukri Abu Baker, est innocent et victime de persécution politique. Elibiary qui, dans sa position au sein du Conseil dispose d’un accès régulier à des informations classifiées, a également déclaré que les États-Unis offensaient la dignité musulmane en comparant les Frères musulmans aux évangéliques américains »
Le chercheur spécialisé dans la lutte anti-terroriste, Patrick Poole, a rapporté à PJ médias en 2011 [PJ Media] qu’ « Elibiary a pu avoir accès à une base de données sensibles de l’Etat et à des rapports de renseignement locaux, puis aurait vendu certains de ces matériaux à un média. » Selon Poole, Elibiary a approché » un média de gauche » avec des rapports tamponnés « à usage officiel seulement » qui pour lui étaient la preuve d’une » islamophobie » rampante au Département de la Sécurité publique du Texas (DPS).
Le média a refusé d’en faire une publication, mais pour quelle raison Elibiary avait-il rassemblé ces documents officiels, en premier lieu?
Poole a vérifié auprès de Steve McCraw, directeur du DPS du Texas, qui « a confirmé qu’Elibiary avait accès à la base de données de la Sécurité Intérieure de l’État et à la Communauté d’Intérêts des services de renseignements locaux (HS SLIC), qui contiennent des centaines de milliers de rapports et de produits qui sont destinés à l’échange de renseignements entre les organismes d’application de la loi ». McCraw a dit d’Elibiary : « Nous savons qu’il a eu accès à ces documents DPS et qu’ils les a téléchargés »
On s’interroge sur les vraies allégeances d’Elibiary depuis des années. Il a été l’un des orateurs à une conférence de Décembre 2004 à Dallas intitulée « Un hommage au grand visionnaire islamique. » [one of the speakers]. Le visionnaire en question n’était autre que le père fondateur de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Khomeiny.
Quand je l’ai interrogé au sujet de sa présence à une telle conférence, Elibiary a affirmé qu’il ne savait pas de quelle conférence il s’agissait, mais il n’a pas expliqué pourquoi il y est quand même allé une fois l’information connue. Parmi ceux qui ont trouvé cette explication insuffisante, il y avait le journaliste Rod Dreher du Dallas Morning News, dont le scepticisme provoqua la colère d’Elibiary.
Le grand modéré proféra ensuite des menaces contre Dreher [threatened Dreher], en lui lançant :
« Attendez-vous à ce que quelqu’un mette une banane dans votre tuyau d’échappement »
Pourtant, malgré tout cela, Elibiary a encore obtenu sa nomination au Conseil Consultatif DHS et a même été récemment promu. Mohamed Elibiary est parvenu là où il est, sans jamais avoir été correctement contrôlé parce que le gouvernement, les fonctionnaires et les médias sont tellement avides de trouver un musulman modéré pour s’opposer au terrorisme du Jihad islamique, qu’ils acceptent pratiquement n’importe qui se présente sous cette étiquette, sans se poser de questions.
Et maintenant, voilà qu’il vient de déclarer la victoire du Jihad en proclamant que les Etats-Unis sont un « pays musulman ». Oussama Ben Laden aurait été si fier.
Sources: Frontpagemag. 1er novembre 2013 –
Par Robert Spencer – Traduction Nancy Verdier
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Autrefois ne disait-on pas « Les soviets partout »? Maintenant on
dit ‘l’islam partout’. Les idéologies ont toujours eu l’infiltration dans leurs programmes. Nous avons vaincu l’antisémitisme des nazis, le nazisme, le communisme, l’apartheid … Il nous faut terrasser l’islam.
Il faut pour cela une force morale et une volonté en commençant par inonder le monde d’informations, d’articles, de livres qui finiront par influencer la population. Il est bon de croire en Dieu mais nous n’avons aucun droit de tuer ou d’humilier ou d’asservir en son nom. Propageons cette vérité simple.