Suite à l’affaire Thoen qui, au cours d’une émission du Grand Journal sur CANAL+, avait tenu des propos antisémites lors d’un sketch, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, CSA, avait été saisi par le BNVCA.
Le CSA a examiné la plainte du BNVCA et a estimé que « la vulgarité et la bassesse des propos employés (dans le skecth) ne permettaient pas à la chaîne d’invoquer le caractère prétendument humoristique de la séquence » et rappelle à la chaîne CANAL+ de respecter ses obligations en matière de discrimination.
Ainsi le CSA reconnait implicitement le bien-fondé de notre réaction et de notre action conjointe à celle du BNVCA pour dénoncer cette affaire dont nous étions les initiateurs… Nous espérons qu’après cette intervention du CSA la chaîne présentera des excuses publiques.
Voici la lettre du CSA, publiée avec l’autorisation de Sammy Ghozlan, Président du BNVCA:
Rappelle de l’entretien entre Europe Israël, le BNVCA et Sébastien Thoen:
La bande de Canal plus avec ses humoristes au rabais, souvent malsains, mais si bien-pensants!
Pas de sanction? Un simple rappel aux obligations éthiques? L’ignoble va se reproduir!
Au CSA,
Puisque vous reconnaissez « que « la vulgarité et la bassesse des propos employés (dans le skecth) ne permettaient pas à la chaîne d’invoquer le caractère prétendument humoristique…
Vous admettez de fait les différentes natures des infractions commises par ce comique au rabais.
Les natures sont : Provocation et incitation à la haine sur des critère de race, ethnie, religion et opinions politiques.
Sauf que dans l’affaire Thoen Sieur Thoen outrage ouvertement les JUIFS.
Si le CSA n’engage pas de poursuite ni d’enquête contre thoen, canal et les membres de l’émission le CSA doit être poursuivi pour complicité et manigance tant sa réponse mielleuse est volontairement suivi d’effets non coercitifs.
NB:
En Italie on appelle cela mafia c’est l’image que nous avons du CSA depuis que celui-ci a voler les films et violer les droits d’auteurs des nombreuses personnes ayant filmer des scènes de la seconde guerre mondiale propres à salir les institutions du gouvernement français et qui auraient pu servir à condamner petits et hauts fonctionnaires collabos.