Le ministère public canadien a exhorté mardi la cour d’appel de l’Ontario à faire confiance à la justice française en autorisant l’extradition du principal suspect de l’attentat ayant visé la synagogue de la rue Copernic à Paris en 1980.
Les avocats du Libano-canadien Hassan Diab, un ancien professeur de sociologie à l’université d’Ottawa, avaient remis en question lundi une analyse graphologique présentée par le justice française comme un élément-clé dans le dossier à charge contre l’auteur présumé de cet attentat qui avait fait quatre morts.
« Vous pouvez être en désaccord, mais c’est parce que vous jugez (ces éléments, ndlr) avec un angle canadien », a fait valoir Janet Henchey, avocate du ministère public. Or, a-t-elle souligné devant la Cour d’appel de l’Ontario à Toronto, « il ne s’agit pas d’un procès canadien ».
Le gouvernement canadien avait autorisé en avril 2012 le transfert en France de M. Diab.
« Peut-être que certaines pratiques sont différentes des nôtres, mais il serait arrogant pour le Canada de penser que seuls nos processus juridiques fournissent les garanties nécessaires à un procès juste », a lancé devant la cour Me Henchey.
Selon la défense de M. Diab, l’analyse graphologique présentée par la justice française n’a pas été réalisée selon « une méthodologie conforme », et de ce fait le Libano-canadien, qui se dit innocent, ne devrait pas être remis aux autorités hexagonales.
Lundi, les défenseurs de M. Diab avaient ainsi affirmé que les preuves auraient été obtenues sous la torture par les services secrets syriens lors d’interrogatoires annexes. Le ministre de la Justice du Canada aurait dû mener une « enquête poussée pour s’assurer » que « personne n’est expulsé » du Canada sur la base de preuves arrachées sous la torture, avait lancé Me Marlys Edwardh, avocate de M. Diab.
Ces propos ont fermement été battus en brèche mardi par le ministère public: il s’agit de « spéculation » qui ne repose sur « aucun élément tangible », a réagi Me Jeffrey Johnston, autre avocat représentant le gouvernement canadien.
Des preuves obtenues sous la torture
Les analyses graphologiques sont cantonnées à une fiche d’hôtel remplie par un certain Alexander Panadriyu qui s’est révélée être une fausse identité utilisée, selon la police française, par Hassan Diab.
Ce dernier aurait acheté une moto et déposé les explosifs dans les sacoches avant de l’abandonner aux abords de la synagogue de la rue Copernic le 3 octobre 1980 en début de soirée.
Me Jeffrey Johnston a en outre dressé un parallèle entre la demande d’extradition de M. Diab soumise par la France et celle, transmise à Londres par la Suède, concernant le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.
En effet, a plaidé l’avocat du ministère public, le Royaume-Uni a décidé de procéder à l’extradition de M. Assange, sans se prononcer sur les accusations d’agressions sexuelles dont il fait l’objet. Ceci, car la remise du pirate informatique (réfugié à l’ambassade d’Équateur) aux autorités suédoises était « en cohérence avec l’ouverture de poursuites criminelles », a remarqué Me Johnston.
En conclusion des plaidoiries, l’avocate de M. Diab, Marlys Edwardh, a accusé le ministère canadien de la Justice d’avoir manqué à ses obligations en ordonnant une extradition basée sur des preuves fournies par les services de renseignements mais dont « l’origine est inconnue ».
« Nous savons que cela viole le principe de justice », a asséné Me Edwardh.
M. Diab, qui aura 60 ans dans quelques jours, se dit victime d’une homonymie et clame son innocence, soutenant qu’il était étudiant à Beyrouth au moment des faits.
La décision de la cour d’appel n’est pas attendue avant un mois.
Oh, qu’il se rassure, avec Taubira et ce gouvernement français pro-islamiste il se verra laver de toutes accusations et sera libéré.
Et comme rien ni aucun mensonges ne les dérangent, ils seront même capables de crier au complot sioniste.
Ne faite pas confiance à la justice française, car …….il n’y a en plus, il n’y a plus d’honneur, il n’y a plus de vérité.
Je crois que le ministère public canadien ne connait pas la Justice française !!! Oui, si les victimes avaient été arabes, sûrement on pourrait faire confiance !
La justice canadienne a tout honneur c est aux autres justices don’t il faut ce mefiez quand aux morts qui pense a eux les malheureux que D… Ai leurs Ames amen
LA JUSTICE FRANCAISE N’EN EST PAS UNE A PARTIR DU MOMENT QUE CELA CONCERNE CE TYPE D’INDIVIDU, LA MINISTRE SEMBLE AVOIR UN FAIBLE POUR CES ORDURES.