José Manuel Durão Barroso président de la Commission Européenne, Catherine Ashton et Herman Van Rompuy président du Conseil Européen.
Dans la Galaxie européenne, Catherine Ashton est une « non-entitée », un « trou noir ». Bruce Bawer nous conte le parcours d’une femme stérile, aride et ridée à l’image de l’Europe dont elle fut cinq ans durant la représentante. Sans gloire et sans brio elle va bientôt quitter son poste surdimensionné, laissant une Europe désespérément vide de sens et sans avenir……Mais après la baronne, quel Tsar prendra la suite ?
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Cela fait quatre ans qu’elle est tous azimuts et à marche forcée – ou plutôt, en voiture avec chauffeur – la personnification de quasiment tout ce qui foire dans l’Union européenne. Ayant un titre ridiculement prétentieux – Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et pour la Politique de Sécurité (elle est également vice-présidente de la Commission européenne) – elle préside une bureaucratie internationale pléthorique grotesque basée dans 139 établissements fantaisistes (officiellement dénommés » ambassades « ) dans le monde entier et qui coûte au total aux contribuables européens près de 700 millions de dollars par an.
Au moins cinquante de ses sous-fifres se taillent des salaires supérieurs à celui du Premier ministre britannique , tandis que la dame elle-même, Catherine Ashton – plus connue intimement sous le nom de Cathy Ashton, et de manière plus formelle comme baronne Ashton of Upholland – bénéficie d’un salaire supérieur à n’importe quel autre politicien féminin sur terre, à la seule exception (depuis 2011 ) de Christine Lagarde , chef du FMI, qui rafle quelques milliers de Kopeks de plus par an. Mais c’est toujours bien d’être la reine.
De quoi, précisément, se demande-t-on, Ashton est-elle la reine? Elle dirige quelque chose comme le Service Européen pour l’Action Extérieure (EEAS ou SEAE), créé par le traité de Lisbonne en 2007 (initialement lancé, vous vous en souvenez, comme étant la Constitution de l’UE) et qui marque la volonté de l’UE d’avoir sa propre contrepartie au Service britannique des Affaires étrangères ou au Département d’Etat américain. En d’autres termes, pour parler crûment, c’est une prise de pouvoir – une tentative de l’UE de saisir les rênes de la politique étrangère de ses Etats membres. Les activités parallèles de cette entité ont conduit le secrétaire au Foreign Office, William Hague, à avertir ses ambassades d’être sur leurs gardes vis-à-vis des « missions d’orientation» de l’UE.
Heureusement, Ashton, est non seulement la championne mondiale du gaspillage de l’argent des contribuables, elle est également extrêmement incompétente dans son travail. On l’a traitée de « terne », « sans esprit», «amateur», « baronne de Rien» de « risée virtuelle », et on l’a décrite comme une » Eurocrate non élue et suprêmement sous-qualifiée » qui « manque d’expérience, de compétences et de visions comme son rôle l’exige », qui « a peu d’impact sur le terrain », qui « a passé son temps comme bureaucrate sans résultat, en dépit d’un nombre impressionnant de miles aériens au compteur », et qui « est mieux faite pour diriger un conseil de paroisse qu’une institution européenne majeure ».
Un récent article à son sujet dans le mensuel conservateur britannique Standpoint portait le titre « La diplomate que le monde entier ignore». Selon un fonctionnaire qui s’est confié à l’auteur de l’article, Ian Birrell, ses subordonnés sont censés « traiter des problèmes internationaux », mais au lieu de cela, ils « se réunissent pour tenter désespérément d’imaginer la meilleure stratégie pour avoir un impact. » Il n’est pas très surprenant, de voir que pratiquement le seul journaliste de grande envergure qui ait salué Ashton dans un article fort documenté, si je ne m’abuse, est la journaleuse accrochée au Newsweek et l’étoile intérimaire du McLaughlin Group, Eleanor Clift, qui sans complexe est passée maître dans le cirage de bottes de la gauche .
Comment une non-entité – un trou noir – comme Cathy Ashton – qui ne parle aucune langue étrangère, qui ne s’est jamais présentée au suffrage universel pour un mandat électif, qui n’a pas d’autre bagage cognitif qu’un baccalauréat en sociologie d’un collège dont vous n’avez jamais entendu parler, et qui, au moment de sa nomination avait une expérience zéro en matière de politique étrangère – a-t-elle pu atterrir sur une telle planque ?
Facile : en étant un fidèle soldat aux ordres de la gauche britannique. Née dans une famille de la classe ouvrière du Lancashire, Ashton a passé la fin des années 1970 comme trésorière de la détestable Campagne pour le Désarmement Nucléaire (CND), après quoi, elle a trouvé à se recaser dans un emploi à différents niveaux locaux, au titre de la discrimination positive d’une bureaucrate activiste, d’une bureaucrate au service de la santé, et d’une bureaucrate au service de la politique familiale.
Un peu à cette époque, elle fit la connaissance de Tony et Cherie Blair avec qui elle est devenue copains. « Normalement » faisait observer l’an dernier, Joel J. Sprayregen du American Thinker « un politicien placé dans cette orbite se serait présenté aux élections à la Chambre des Communes. Je suppose que les anciens du Parti travailliste ayant trouvé Ashton si personnellement antipathique (pardonnez-moi) et propre à mettre les pieds dans le plat ne l’ont pas présentée même à un siège gagné d’avance». Alors Tony , en 1999, a fait d’elle une baronne, après quoi elle s’est vu confier des emplois de haut niveau dans l’éducation et les affaires de bureaucraties avant d’être choisie pour sa sinécure actuelle – pour laquelle sa totale nullité, apparemment, a été considérée comme un plus, étant donné l’hostilité des membres importants de l’UE envers les ambitions de politique étrangère du supra-état.
Peu de temps après la nomination d’Ashton à son poste actuel, Nigel Farage du Parti de l’Indépendance Britannique se dressa devant le Parlement européen pour demander une enquête sur sa carrière au CND. À l’époque où Ashton y était, cette organisation, après tout, était financée en grande partie par Moscou et était largement considérée comme rien moins qu’une façade soviétique. En effet, Duncan Rees, avec qui Ashton a vécu pendant trois ans durant son passage au CND, était, à l’époque de leur relation, à la fois secrétaire général du CND et un gros bonnet opérationnel du Parti communiste britannique.
Farage n’était pas le seul à être inquiet du sombre passé de Catherine Ashton. The Economist, rien de moins, a fini par mettre son poids dans la balance, en notant que le CND, à l’époque, avait proféré « la fausse dichotomie du ‘mieux Rouge que mort’ » et n’avait «jamais reconnu l’URSS comme puissance expansionniste »- se faisant ainsi l’outil efficace du Kremlin dans sa tentative de « saper l’unité de l’OTAN, d’affaiblir la position de défense de l’Occident et promouvoir l’anti-américanisme ». Arguant avec force que « le passé pacifiste » d’Ashton méritait « un examen », The Economist invitait ses lecteurs à «imaginer une Europe des années 80 où le CND aurait triomphé, avec des gouvernements de gauche en Grande-Bretagne tandis que Allemagne aurait évincé l’OTAN, cédant à la pression du Kremlin et renforçant l’Empire du Mal. Ses adversaires se plaignaient de l’inefficacité de Lady Ashton. En tant qu’organisateur du CND, ce fut peut-être une bénédiction. »
Tout à fait vrai, bien sûr. Pourtant, la personne qui eut des ennuis avec l’UE en raison du passé honteux d’Ashton ne fut pas la baronne elle-même mais Nigel Farage, qui, après avoir rappelé ces faits, a été tancé par le président du Parlement Européen qui lui a ordonné de « modérer son langage et de s’abstenir de faire des commentaires inappropriés à la chambre » sous peine de sanctions disciplinaires.
Aidée de son incompétence, Ashton a réussi à produire quelques préjudices réels au cours de son mandat. D’une part, elle n’a pas loupé une occasion de faire l’éloge de l’islam et de cogner sur Israël. (Comme l’a écrit sur ce site, Caroline Glick l’an dernier, Ashton » est si mal disposée à l’égard d’Israël qu’elle n’arrive pas à se concentrer sur autre chose que les coups à lui asséner »). Dans son premier discours devant le Parlement européen, Mme Ashton a condamné le mur de séparation d’Israël, mais a omis de reconnaître la réalité du terrorisme palestinien. Le premier de ses innombrables voyages liés à sa fonction fut au Caire, où dans un discours à la Ligue arabe, elle a niaisement déclaré que « l’Europe et le monde arabe partagent une histoire commune et un destin commun. »
Elle est depuis coincée dans ce modèle d’inepties. Lorsque l’Autorité Palestinienne a reporté les élections locales en 2011, Ashton – qui pendant les deux années précédentes avait passé le plus clair de son temps à fustiger Israël – ne souffla mot. En septembre dernier, elle a réagi au film ‘L’Innocence des musulmans’ en publiant conjointement avec les dirigeants de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), la Ligue arabe et l’Union Africaine, une déclaration qui – comme l’a dit un critique – » réussit simultanément à reconnaître la liberté d’expression tout en prenant ses distances avec elle. » Pour couronner le tout, quand les enfants juifs ont été massacrés à Toulouse l’an dernier, Ashton a trouvé un moyen de lier ces meurtres sauvages à la mort d’enfants palestiniens lors des attaques israéliennes sur Gaza. Israël a exigé sa démission.
Bon, elle va bientôt quitter son poste : son mandat doit prendre fin d’ici un an, et elle a précisé qu’elle n’a nullement l’intention d’essayer de jouer les prolongations – la charge de travail, dit-elle avec un visage impassible est tout simplement trop importante. Mais ne vous inquiétez pas : les gros chèques ne s’arrêteront pas. En vertu d’une politique typiquement déjantée de l’UE, après l’arrêt de ses fonctions, un pourcentage généreux de son salaire actuel lui sera versé trois ans durant en échange de quoi, elle ne fera absolument rien. Bien sûr, étant donné qu’elle n’a presque rien fait depuis son ascension dans la stratosphère de l’UE, ce sera effectivement une bonne économie. La chose qui inquiète est la personne – quel que soit son profil – qui finira par prendre le relais de son poste de Haut Représentant aux Affaires étrangères. Après avoir eu un tel numéro aux manettes pendant cinq ans, les gros bonnets de l’UE peuvent effectivement décider de les transmettre à quelqu’un réellement capable et intéressé à faire quelque chose. Et c’est là que les vraies difficultés vont commencer.
Sources : Frontpagemag – 8 octobre 2013 – par Bruce Bawer – Traduction Nancy Verdier
Bruce Bawer est journaliste au Freedom Center et l’auteur de “While Europe Slept” et “Surrender.” Son livre « The Victims’ Revolution: The Rise of Identity Studies and the Closing of the Liberal Mind » vient de sortir chez Broadside / Harper Collins.
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c’est donc elle sur la photo ? je vois des bareaux derriere elle, le photographe n’a pas eu peur, il parait que les singes ça peut etre dangereux ?
Je ne vois pas bien pourquoi les difficultés devraient commencer avec l’arrivée éventuelle de quelqu’un de compétent à la tête de la commission européenne? l’ue est en pleine déroute,les nations qui la composent sont en train d’abandonner la gauche et reconnaissent que celle-ci est en train de détruire l’europe et vont tous voter à droite ce qui les conduira à lutter contre l’islamisation. Une personne compétente à sa tête devrait accentuer cette tendance me semble-t-il. Il se pourrait même que l’ue disparaisse plus tôt qu’on ne le pense surtout si elle coûte de plus en plus cher à l’allemagne et à la france!
L’Europe est cuite.
Qu’y font encore les juifs ???
salut a vs,(shalom)
vous avez trouvez ce pourquoi elle etait a ce poste.
c’est pour israel.
pour lui faire la guerre,denigrer,influencer l’eorope pour attiser la haine contre les juifs et israel.
un bon petit soldat de satan et bien remuneré evidemment.
les forces du mal veulent détruire israel qui est le temoin sur terre de l’existance de dieu , le peuple choisi et sanctifié par lui au travers duquel il a fait connaitre son plan de salut pour israel et pour l’humanite. comme ce plan arrive bientot a echeance avec la venue du messie(‘machiah)satan est tres tres irrité et il le fait voir en tous ceux qui son vendu au mensonge . ceux qui le serve consciement ou non.
lire la haftarah de ce shabbat(heureux ceux qui la liront)
et soyons confiant en la parole de notre dieu parce qu’il fait ce qu’il dit. amen.
n’oubliez pas que l’europe est une revolte contre dieu.
souvenez vous de la tour de babel.’tour inacheve)
a cause de qui? de dieu.
le parlement europeen a strasbourg est batit sur le meme symbole.
faisons nous un nom (nouvel ordre mondial)
c’est un repere de démons ,forcement hostile a israel.
tous ceux qui y traillent ou qui en tire profit sont lies .
ils ont evidemment de tres bon salaire a ne rien faire.
mais en toutes choses il faut considéré la fin.
shalom a vs
Mme Ashton la cochone
je ne m attarde jamais sur le physique mais la , dieu qu elle est moche si en plus elle etait competente se serait pardonnable mais bon loin d un parcours sans faute elle est vraiment nulle en tout
Que cache la baronne de la pissotière de la déchetterie des bas fonds cacheton(visage informe et horrible d’épouvantail à moineaux sorti des enfers)? rien,le néant de la stupidité,le trou noir qui anéantit tout ce qui l’approche! Cette laideur ignoble cache un désir de cachets…peut-être pour être acceptée? Son âme est aussi laide que son apparence maladive et avide.
c’ est vrai que la bonne femme est d’ une laideur repoussante , peut-être en effet à l’ image de son âme…..Dire qu’ elle représente l’Europe à l’ international, c’ est à hurler !….
Aaaaaashtonnn !!!!….à vos souhaits !
@Robert Davis
Je trouve vos titres de noblesse accordés à cette « Kotzbrocken », sublimes !!!