La dernière campagne de Gaia, l’association belge de défense des animaux, diffusée sur les ondes de radios nationales assimile l’abattage rituel à une rafle précédant la déportation d’êtres humains avant l’extermination. Un nouvel exemple d’anthropomorphisme qui conduit les militants de Gaia à banaliser le crime de génocide.
En écoutant le dernier spot radio de l’association belge de défense des animaux, Gaia, on pourrait croire qu’on évoque le sort tragique d’une population en voie d’extermination. On songe également au témoignage d’un rescapé de génocide décrivant la rafle qu’il a subie avant d’être envoyé vers un centre de mise à mort.
Voici ce qu’on peut entendre en moins d’une minute : « Ce matin tôt, on dormait encore. C’est le claquement des portières qui m’a réveillé. Puis, ils se sont mis à nous crier dessus dans cette langue que personne ne comprend, en nous poussant dans un camion. En route, j’ai vite vu qu’on ne suivait pas le chemin de d’habitude, c’était plus long. Le camion a fini par s’arrêter devant un bâtiment froid, mais puant. On est tous entassés maintenant. Ça fout les jetons. Les cris, l’odeur et tout ce rouge qui coule par terre. Je sais bien comment tout cela va se finir. D’ailleurs, je ne suis pas naïf, mais qu’est-ce que je peux faire maintenant à part attendre qu’il vienne me chercher, lui là avec son couteau et son tablier de moins en moins blanc ».
Détrompez-vous, il n’est pas question d’êtres humains. Ce spot est censé décrire le chemin qu’emprunte une bête pour être abattue rituellement par les Juifs et les musulmans, c’est-à-dire par égorgement et sans étourdissement préalable.
Et le spot de conclure par l’annonce suivante : « Sans étourdissement, les animaux sont conscients de ce qui leur arrive dans les abattoirs. Chers politiques, évitez-leur la peur et la douleur de l’égorgement à vif. Faites évoluer la loi et imposer l’étourdissement avant l’abattage rituel. Plus d’infos, sur www.gaia.be ».
On sait depuis longtemps que Gaia recourt à des modes d’actions chocs. On sait aussi que son amour démesuré des animaux l’a souvent conduit à promouvoir un anthropomorphisme sans limites. Et la comparaison avec une rafle et un processus génocidaire illustre parfaitement les méthodes controversées de cette association de défense des animaux.
Personne n’ignore la souffrance des bêtes avant leur mise à mort en abattoir. Les citoyens, les responsables politiques et religieux en sont conscients. C’est la raison pour laquelle un débat serein vaut mieux qu’une campagne choquante et susceptible de stigmatiser à nouveau les Juifs et les musulmans pratiquants, assimilés cette fois-ci à des bourreaux auteurs du pire des crimes.
Qui dit qu’une décharge électrique ne fait pas souffrir? s’ils étaient honnêtes, ils diraient tous cours que les animaux pour l’abattage rituel ou pas est une souffrance pour les animaux et que si l’on devaient véritablement arrêter de faire souffrir les animaux, il faut s’abstenir de les consommer, mais chez Gaia, ils sont trop malhonnêtes pour avouer que même l’abattage non rituel est une souffrance, mais autant demander a un âne de compter jusqu’à dix.
Je pense que c’est de la provocation, dans quelle histoire met-on sur le même pied d’égalité, la personne humaine et les animaux, bien que j’aime ces derniers ? il est vrai, que du temps de la politique d’Hitler, il valait mieux être un animal ; ce genre de provoc, a des relents nauséabonds.