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Vidéo: Kenya – Fusillade et explosions au centre commercial de Nairobi


Vidéo: Kenya – Fusillade et explosions au centre commercial de Nairobi

Mise à jour – 68 morts (bilan provisoire) des centaines de blessés – Une grande partie du centre commercial maîtrisé, les terroristes acculés menacent d’exécuter les otages qui restent entre leurs mains.

Fusillade et explosions au centre commercial de Nairobi

Une intense fusillade et des explosions ont été entendues lundi à l’aube dans le centre commercial Westgate de Nairobi, où les forces de l’ordre kényanes ont lancé un nouvel assaut pour tenter de maîtriser le commando islamiste retranché dans le bâtiment avec des otages depuis plus de 40 heures.

Au moins 68 personnes sont mortes dans l’attaque lancée samedi par les islamistes contre ce luxueux centre commercial, bondé le week-end de Kényans et d’expatriés.

Le carnage a été revendiqué par les insurgés islamistes somaliens shebab, qui ont dit avoir agi en représailles de l’intervention militaire kényane en Somalie.

Le bilan pourrait encore s’alourdir, le nombre d’otages toujours retenus restant indéterminé et les forces de l’ordre découvrant de nouveaux cadavres lors de leurs assauts.

Dans une déclaration audio mise en ligne sur internet, le porte-parole des shebab, Sheikh Ali Mohamud Rage, a menacé d’ordonner d’abattre les derniers otages, face à la « pression » exercée par les forces kényanes et leurs alliés « chrétiens » sur les assaillants cernés dans Westgate.

« Nous autorisons les moudjahidines à l’intérieur du bâtiment à agir contre les prisonniers », a déclaré ce porte-parole, qui prétend que le groupe islamiste est en contact avec les preneurs d’otages.

Lundi matin, la fusillade a duré une quinzaine de minutes, provenant des environs du centre. La fusillade a été suivie par trois fortes explosions, avant que la situation ne semble de nouveau se calmer.

Les forces de l’ordre kényanes, appuyées selon une source sécuritaire par des agents israéliens, ont lancé plusieurs assaut ces dernières 24 heures, et affirment avoir sécurisé la plupart du centre commercial, espérant même maîtriser « rapidement » le commando. Le Westgate est réputé en partie détenu par des Israéliens.

Très peu d’informations sont cependant disponibles sur les évènements dramatiques en cours dans le centre: les journalistes sont maintenus à bonne distance de l’imposant bâtiment rectangulaire de quatre étages depuis samedi après-midi.

En plus des 68 morts, l’attaque a aussi fait près de 200 blessés. Depuis samedi, plus de 1.000 personnes ont été secourues. Dimanche encore, Nairobi affirmait qu’une douzaine d’assaillants se trouvaient toujours dans le bâtiment.

Plusieurs étrangers, dont deux Françaises, trois Britanniques, un Sud-africain, une Sud-Coréenne, une Néerlandaise, un Péruvien et deux Indiens ont été tués dans l’attaque, ainsi qu’un célèbre poète et homme d’Etat ghanéen, Kofi Awoonor. Cinq Américains et de nombreux autres Occidentaux -cibles privilégiées des assaillants- figurent parmi les blessés.

Le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé que son neveu et la fiancée de ce dernier figuraient parmi les personnes tuées. Les responsables de l’attaque « devront payer pour leurs actes ignobles et bestiaux », a-t-il menacé dimanche, affirmant que son pays ne se laisserait pas « intimider ».

L’anxiété des proches des otages

En pénétrant dans le centre commercial samedi en début d’après-midi, le commando islamiste a ouvert le feu à l’arme automatique et à la grenade sur la foule des clients et employés du centre. Des heures durant, clients apeurés et employés traumatisés, piégés dans le centre, ont continué d’en émerger par petits groupes, au fur et à mesure de la lente progression des forces de l’ordre.

Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier à Nairobi depuis une attaque-suicide d’el-Qaëda en août 1998 contre l’ambassade des Etats-Unis, qui avait fait plus de 200 morts.

Des intérêts israéliens au Kenya ont déjà été la cible d’attaques revendiquées par el-Qaëda: en 2002, un attentat suicide contre un hôtel fréquenté par des touristes israéliens avait tué 12 Kényans et trois Israéliens près de la ville côtière de Mombasa. Presque simultanément, un avion de la compagnie israélienne El Al avec 261 passagers à bord avait échappé de peu aux tirs de deux missiles à son décollage, également à Mombasa.

Selon des témoins, les agresseurs ont « tiré dans le tas » samedi à Westgate. D’après un employé du centre commercial, Titus Alede, « ils ne voulaient pas d’argent », « ils ont dit +vous avez tué notre peuple en Somalie, c’est à votre tour de payer+ ».

Lundi, Kelly Amit, un Kényan resté toute la nuit a proximité du lieu de l’attaque a dit encore espérer pour son frère retenu à l’intérieur. « La dernière fois que mon frère a appelé, c’était pour dire qu’il était dans le centre commercial », a-t-il raconté. « Son téléphone est coupé depuis, » a-t-il ajouté, espérant qu’il était simplement à court de batterie. « J’espère encore qu’il va bien et qu’il se cache quelque part ».

Une cible idéale et facile Ouvert en 2007, le Westgate abrite restaurants, cafés, banques, un grand supermarché et un cinéma multiplexe qui attirent des milliers de personnes chaque jour. Dans une capitale connue comme le « hub » de l’Afrique de l’Est, où vivent de nombreux expatriés rayonnant dans toute la région, l’endroit était régulièrement cité par les sociétés de sécurité comme une cible possible de groupes liés à el-Qaëda comme les shebab.

Washington, qui a dénoncé un acte « ignoble », a dit enquêter sur des informations non confirmées faisant état de la présence d’au moins trois ressortissants américains parmi les assaillants. Les shebab ont affirmé ne pas être à l’origine des listes de noms de assaillants, parmi lesquels des étrangers, circulant sur internet.

La France a dénoncé une attaque « lâche », également condamnée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

La classe politique kényane, au pouvoir ou dans l’opposition, a elle appelé à l’unité face à cette crise.

La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé lundi le vice-président kényan William Ruto à s’absenter de son procès durant une semaine afin qu’il puisse rentrer au Kenya pour gérer la crise. M. Ruto est jugé pour son rôle présumé dans les violences post-électorales kényanes de fin 2007-début 2008, qui avaient fait plus de 1.000 morts.

Les shebab ont expliqué sur leur compte Twitter, coupé depuis, que « ce que les Kényans voient à Westgate, c’est de la justice punitive pour les crimes commis par leurs soldats » en Somalie « contre les musulmans ».

L’armée kényane est présente depuis fin 2011 en Somalie, et a infligé, dans le cadre d’une force africaine soutenant les fragiles autorités somaliennes, de nombreuses défaites aux islamistes.


Des forces spéciales israéliennes ont pénétré dimanche 22 septembre dans le centre commercial de Nairobi Westgate pour tenter de mettre fin au siège du bâtiment et secourir les blessés et les otages retenus depuis samedi par un commando islamiste.

« Les Israéliens viennent d’entrer et ils secourent les otages et les blessés, » a indiqué une source sécuritaire sous couvert d’anonymat.  »C’est la raison pour laquelle des ambulances sont parties » vers le centre commercial, a précisé cette source, laissant entendre qu’il y aurait très vraisemblablement de nouvelles victimes.

Le « Westgate Mall » est réputé être en partie la propriété d’Israéliens. Interrogé par l’AFP à Jérusalem, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Paul Hirschson, n’a pas souhaité commenter. « Nous n’avons pas pour habitude de commenter une quelconque opération conjointe de sécurité qui pourrait ou non être en cours ».

Des tirs nourris étaient entendus dimanche matin dans le centre commercial de Nairobi attaqué la veille par un commando islamiste, et deux soldats kényans blessés ont été évacués et emmenés en ambulance, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les forces de sécurité kényanes tentent de mettre fin à l’attaque, qui dure depuis 20 heures et qui a fait au moins 59 morts (dont deux Françaises) et 200 blessés, selon le ministère de l’Intérieur. Entre 10 et 15 hommes armés sont toujours dans le centre commercial et détiennent un nombre indéterminé d’otages.

« Le nombre des otages est toujours inconnu, mais ils se trouvent en plusieurs endroits. Les niveaux supérieurs (du centre commercial) ont été sécurisés. Aucune communication n’a pu être établie (avec les islamistes) », a déclaré le Centre national des opérations de catastrophes dans un message posté dimanche matin sur Twitter.

La confrontation se poursuivait tôt dimanche matin, plus de 17 heures après le début de l’attaque, a constaté un journaliste de l’AFP devant le centre commercial « Westgate », toujours cerné par les forces de sécurité kényanes, épaulées par des membres des services de sécurité des chancelleries occidentales, en civil mais souvent l’arme à la main.  »Le travail continue mais vous ne pouvez pas précipiter les choses », a déclaré un officier de l’armée, posté près du périmètre de sécurité entourant le centre commercial.

Une dizaine d’assaillants masqués ont fait irruption samedi vers midi dans le centre commercial bondé du « Westgate Mall », semant mort et chaos parmi les familles faisant leurs courses et les badauds attablés aux terrasses des cafés du bâtiment de quatre étages.

Ils ont ouvert le feu à l’arme automatique et à la grenade sur la foule d’un millier de clients et d’employés du centre, un des lieux de promenade préférés des classes aisées et des expatriés de Nairobi.
Les shebab somaliens, liés à Al-Qaïda, ont revendiqué l’attaque en soirée.

« Les moujahidines ont pénétré aujourd’hui vers midi dans Westgate. Ils ont tué plus de 100 infidèles kényans et la bataille se poursuit », ont affirmé les islamistes sur leur compte Twitter, qui a été suspendu dans la nuit.

« Nous vous avions prévenu! »

« Ce que les Kényans voient à Westgate, c’est de la justice punitive pour les crimes commis par leurs soldats » en Somalie « contre les musulmans », ont-ils écrit, rappelant avoir « prévenu le Kenya à de nombreuses reprises ».

L’armée kényane était entrée en 2011 dans le sud de la Somalie où elle s’est maintenue depuis, dans le cadre d’une force africaine soutenant le gouvernement somalien et qui a infligé de nombreuses défaites aux islamistes.  »Le message que nous envoyons au gouvernement et à la population kényane est et sera toujours le même: retirez toutes vos forces de notre pays », ont ajouté les shebab.

L’attentat de samedi pourrait être le plus meurtrier à Nairobi depuis une attaque-suicide d’al-Qaïda en août 1998 contre l’ambassade américaine, qui avait fait plus de 200 morts.

Lors d’une allocution télévisée en fin de soirée, le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé un bilan de 39 morts et 150 blessés, précisant avoir « personnellement perdu des membres de (sa) famille » dans le drame.

Deux Françaises figurent parmi les morts, a annoncé la présidence française, qui a condamné un « lâche attentat », également condamné unanimement par les quinze pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Deux Canadiens, dont une diplomate, ont également été tués dans l’attaque.

Des Américains figurent parmi les blessés de cet acte « ignoble », selon Washington, et il y a « sans aucun doute » des victimes britanniques qui « se sont retrouvées piégées », a prévenu le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.

« Seuls les infidèles ont été tués », se sont félicités pour leur part les shebab: « tous les musulmans présents sur place » ont été « escortés hors du centre par nos moujahidines ». source

Les israéliens sur place, disent qu’il s’agit d’un attentat contre les Occidentaux – Ce centre commercial a coté du bâtiment des Nations-Unis est très fréquenté, par des Kenyans aisés mais aussi par beaucoup d’étrangers. Des israéliens y tiennent des commerces notamment des restaurants.
Certains ont entendu les terroristes parler l’arabe, d’autres le Somali – Rappelons que Nairobi prête main forte pour lutter contre le terrorisme dans la corne de l’Afrique notamment contre Al-Qaeda et les Shebab

Huit à dix hommes masqués, vêtus de noir, armés de grenades et de fusils d’assaut AK-47 ont ouvert le feu ce samedi sur les clients et le personnel d’un centre commercial de luxe à Nairobi, tuant au moins 22 personnes selon le journal local Standard, en blessant des dizaines d’autres et prenant sept otages.

L’objectif des assaillants n’est pas clair pour l’instant. Selon des sources policières, il s’agit d’«un groupe terroriste». Les forces de l’ordre ont réussi à blesser et capturer l’un des assaillants.

Des soldats kényans et des unités d’élite sont venus soutenir la police. Des soldats étaient visibles autour du bâtiment de quatre étages, le «Westgate Mall», que les assaillants ont attaqué peu avant midi. Une source sécuritaire sur place a confié que les forces spéciales kényanes menaient des opérations pour sécuriser le centre commercial, survolé par des hélicoptères de la police et de l’armée.

«L’opération se poursuit, elle pourrait durer un long moment», a confié un responsable des forces de sécurité, alors que la nuit tombait sur la capitale kényane. «Nous sommes dans le processus de sécurisation du bâtiment, magasin après magasin, et d’évacuation des personnes» piégées à l’intérieur depuis le début de l’attaque, a expliqué cette source.

Proche du siège local des Nations unies, ce centre commercial est régulièrement cité par les sociétés de sécurité comme une cible possible de groupes liés à Al-Qaïda, tels les insurgés somaliens shebab, qui ont souvent menacé de mener des attaques sur le territoire kényan à cause du soutien militaire de Nairobi au gouvernement somalien.

«A l’arrière du centre commercial, il y a 13 cadavres, à différents endroits. Mes collègues qui se trouvaient aux étages supérieurs disent qu’il y a plus de cadavres», a déclaré un haut gradé de la police sur place.

Une scène de guerre

Selon un témoin, les assaillants ont «exécuté» des clients et parlent une langue étrangère, peut-être l’arabe ou le somali. Mais, a-t-il ajouté, «je n’en suis pas sûr car je ne parle pas ces langues».

Des hommes et des femmes terrifiés, certains tenant des enfants dans les bras, fuyaient la zone en courant, certains blessés. D’autres rampaient le long de murs pour éviter les balles perdues. Plusieurs voitures constellées d’impacts de balles étaient abandonnées çà et là.

De nombreux véhicules de police et des ambulances encerclaient le «Westgate Mall», fréquenté par les riches Kényans et les expatriés. Ce centre commercial, ouvert en 2007, compte des restaurants, des cafés, des banques, un grand supermarché et un cinémamultiplexe qui attirent des milliers de personnes chaque jour.

«Les hommes armés ont tenté de me tirer dans la tête»

Sudjar Singh, qui travaille dans le centre, a réchappé de justesse aux agresseurs. «Les hommes armés ont tenté de me tirer dans la tête mais ils m’ont manqué. Au moins 50 personnes ont été touchées» par des balles, a-t-il déclaré. «J’ai vu un petit garçon évacué sur un caddie, il devait avoir cinq ou six ans. Il avait l’air mort», a-t-il ajouté. Annette, une autre survivante, raconte avoir «vu trois des attaquants vêtus de noir, les visages masqués, et ils avaient de gros fusils».

Kenneth Kerich faisait ses courses lorsque l’attaque a commencé. «Soudain j’ai entendu des coups de feu et tout le monde s’est mis à courir. Je me suis allongé au sol. J’ai vu deux personnes tomber et saigner, je pense qu’elles ont été touchées par des balles, a-t-il dit. Au départ nous pensions que c’était la police qui affrontait des voleurs. Mais nous n’avons pas pu nous enfuir avant que les policiers n’entrent (dans le centre commercial), tirent en l’air et nous disent de sortir».

Une cliente sortie du centre a indiqué y avoir passé six heures à se cacher avant d’être secourue. «J’étais dans un café lorsque j’ai entendu des coups de feu et des explosions. Ensuite j’ai couru pour me cacher dans un magasin. J’ai passé six heures là-dedans», a raconté cette femme.

La police a enjoint aux habitants de rester à l’écart. «Il y a un incident à Westgate et nous demandons instamment au public de rester à l’écart», a déclaré le chef de la police David Kimaiyo. «Nos agents (…) sont en train d’évacuer ceux qui sont à l’intérieur et ils recherchent les assaillants», avait-t-il ajouté. «Nous avons réussi à mettre à l’abri un certain nombre de personnes. Nous demandons aux Kényans d’éviter cette zone pendant que nous poursuivons les voyous», a indiqué le ministère de l’Intérieur kényan via un message posté sur Twitter.

source – le Parisien et Ynet

 

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Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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