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Loyauté et Citoyenneté – La Oumma et le Jihad – Par Alain Wagner


Loyauté et Citoyenneté – La Oumma et le Jihad – Par Alain Wagner

De plus en plus de français s’interrogent sur les notions de citoyenneté, de loyauté et de patriotisme. Ces notions essentielles qui fondent l’unité d’une nation sont mises à mal chaque jour un peu plus.

S’il semble normal pour les américains de parler de citoyenneté, de loyauté et de patriotisme, les européens, qui ont largement délaissé ces valeurs fondatrices au profit du « multiculturalisme bobo », refusent aux Juifs ces notions essentielles. Le sionisme n’est autre que le patriotisme Juif.

Alain Wagner, président de l’ICLA, remet au centre du débat les notions de loyauté et de citoyenneté.

Il est aujourd’hui temps de parler de loyauté.

Les mots et les concepts sont comme les prénoms, il leur arrive de passer de mode, de tomber en désuétude, voire même de complètement sombrer dans l’oubli. Qui aujourd’hui aurait l’étrange idée d’appeler son enfant Pépin ou Cunégonde ?

Il en est de même dans la vie des idées politiques, la monarchie absolue de droit divin par exemple, semble passée de mode pour un bon moment sous nos latitudes.

Tous les oublis ne sont pourtant pas définitifs. L’expérience montre que certains prénoms qui semblaient à une époque voués à la disparition, tels Jules et Louise, sont redevenus populaires et d’usage courant.

De la même manière, il y a fort à parier que le mot loyauté revienne en force dans le vocabulaire politique des années à venir. 

Loyauté.

Le mot et le concept ont quasiment disparu de la sphère politique actuelle. Ils restent éventuellement associés à la règle de servilité moutonnière imposée dans les formations politiques, mais on leur préfère souvent le terme de « discipline de parti ».

La loyauté est un concept aujourd’hui cantonné à la vie privée, on dit d’un ami qu’il est loyal quand il est fidèle et digne de confiance.

La loyauté est une qualité morale qui s’exprime par le comportement,  on lui associe généralement l’honnêteté, le respect des règles et la fiabilité.

N’est-il pas remarquable que dans le vocabulaire politique actuel le concept de « loyauté » ne soit plus JAMAIS associé à celui de citoyenneté ?

Loyauté et citoyenneté sont pourtant deux concepts liés. Comment imaginer la citoyenneté sans  la loyauté du citoyen à la cité et aux autres citoyens ?

Le citoyen est celui qui appartient à la Cité. La Cité définit un groupe possédant des règles propres et une limite. Sans limite qui définit ce qui est dans le groupe et ce qui est en dehors, il n’y a pas de groupe. Une cellule à une paroi, une cité des murs et des lois. Enlevez la paroi d’une cellule et elle meurt. Il en est de même avec la Cité, enlevez-lui ses murs et ses lois : elle disparait. Tout organisme privé de d’une séparation avec le milieu extérieur se dissout et meurt.

Le citoyen est celui qui vit à l’intérieur des murs de la Cité et qui fait partie intégrante du groupe vivant dans la Cité puisqu’il répond aux critères d’appartenance au groupe et fait siennes les lois et normes de la Cité.

Le respect d’une seule de ces conditions n’est pas suffisant pour répondre au critère de citoyenneté or ne pas être loyal vis-à-vis du groupe des citoyens ou de ses lois détruit la deuxième, et la plus importante, composante de la citoyenneté.

Un lieu de naissance ou un lieu de résidence ne saurait suffire à établir la qualité de citoyen, la loyauté au groupe, hier la cité-Etat aujourd’hui la Nation, est le composant indispensable qui fait de l’individu un citoyen.

Un citoyen sans loyauté à la Nation n’est au mieux qu’un résident du pays dans lequel il habite. Dans la pire des situations, en cas de conflit d’intérêt ou de guerre, il devient un ennemi de l’intérieur, donc un traître.

Emeutes dans les banlieues en France

Emeutes dans les banlieues en France

Cette problématique émergente de l’apparition d’un nombre croissant de citoyens déloyaux pose un problème très concret de sécurité. Avec une carte d’identité, on peut en effet devenir fonctionnaire, policier, militaire, on peut accéder à des postes permettant l’accès à des informations confidentielles ou intéressant la Sécurité Publique et la Défense. 

Mais plus fondamentalement dangereux encore se pose le problème du droit de vote. Avec la citoyenneté française on peut voter et poser la main sur le gouvernail de la France.

« Ici il y a plus de 4 millions de Musulmans. On pourrait avoir une influence énorme lors des élections. Si nous ne présentons pas de candidats musulmans, pour qui allons-nous voter ? Nous devons étudier les différents partis et leurs programmes politiques, voir quels sont leurs buts, ainsi nous saurons lesquels de leurs objectifs sont les plus proches de nos intérêts. » 
Youssef Al Qaradawi, leader spirituel des Frères Musulmans lors de la 17 ème rencontre annuelle des Musulmans de France organisée par l’UOIF (Frères Musulmans) Bourget 2000.

« Quelqu’un qui possède une carte électorale, c’est quelqu’un qui possède une arme et qui est prêt à l’utiliser » 
Marwan Muhammad porte-parole du CCIF(Comité contre l’Islamophobie en France) lors de la 28ème rencontre annuelle des Musulmans de France organisée par l’UOIF (Frères Musulmans) Bourget 2011.

Marwan Muhammad

Marwan Muhammad

« La France vous a donné le droit à la double nationalité : pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque » 
Tayyip Erdogan premier ministre turc, avril 2010 Paris.

L’apparition d’un nombre grandissant de citoyens déloyaux ouvre la porte ouverte aux dérives clientélistes, à l’ancrage politique d’intérêts étrangers hostiles ainsi que leur accès à l’argent public. Il s’ensuit en conséquence la perte de contrôle de certains leviers de pouvoir. Tout cela est devenu possible parce qu’il est présupposé qu’un citoyen français est naturellement loyal à la France et présente donc moins de risques qu’un étranger forcément lié à des intérêts extérieurs. 

Or cela n’est plus vrai !

Nous ne vivons plus dans la France de Napoléon où de Jules Ferry. Nous vivons désormais dans un pays aux frontières semi-inexistantes balayé par un flux de populations étrangères en constante augmentation. Ce flux, par l’intermédiaire de millions d’individus installés sur notre sol, nous a mis en contact direct avec la civilisation islamique porteuse de concepts que la France, dans son organisation présente d’état-nation à structure républicaine, laïque et démocratique, ne peut tout simplement pas intégrer.

Cet article n’est pas le lieu où sera faite une étude des différences civilisationnelles entre le monde islamique et notre société, seuls les deux concepts typiquement islamiques de l’Oumma et du Jihad nous intéressent ici à cause de l’incompatibilité fondamentale qu’ils présentent avec la notion de loyauté citoyenne.

Le premier concept, l’Oumma, est un concept révolutionnaire inventé par Mahomet il y a 14 siècles. Dans une société bédouine composée de tribus perpétuellement en affrontement, Mahomet a institué une nouvelle communauté politique liée par la religion et non plus par l’ethnie ou une quelconque autre appartenance : l’Oumma.

Expansion de l'islam : la Oumma

Expansion de l’islam : la Oumma

L’Oumma créée par Mahomet posait ainsi le principe d’une communauté supra-nationale (1) ayant pour vocation de dominer le reste de l’Humanité par l’imposition d’une loi divine révélée par le dernier des prophètes, en l’occurrence lui-même.

La Cité Musulmane, l’Islam, était ainsi définie dès sa création par des murs englobant la terre entière et une loi immuable abrogeant toutes les autres : la Charia.

Le projet mondialiste Mahométan n’ayant bien évidemment pas fait l’objet de concertations préalables, des résistances de la part des populations destinées à intégrer le nouvel ordre islamique étaient à prévoir. C’est là qu’intervient le concept complémentaire à celui de l’Oumma : le Jihad.

Le Jihad est la guerre menée par l’Oumma contre tous ceux qui refusent de se soumettre volontairement à la loi islamique (la Charia).

Le Jihad est aujourd’hui encore doctrinalement consubstantiel à l’islam (toutes écoles confondues) et institue un état d’hostilité permanente entre l’Oumma et le reste de l’Humanité.

La France, par le jeu combiné des flux migratoires et des politiques irresponsables visant à favoriser la construction de mosquées diffusant sans contrôle des contenus doctrinaux incluant, de manière totalement prévisible, les concepts de l’Oumma et du Jihad, a donc délibérément créé un nombre impossible à estimer mais en augmentation constante de citoyens à la loyauté douteuse.

Doctrinalement, être Musulman c’est appartenir et être loyal à l’Oumma. Etre un citoyen français c’est appartenir et être loyal à la Nation française. Mais entre l’Oumma et la Nation française (ainsi que toutes les autres) le dogme musulman institue un état de guerre, il est donc impossible d’être loyal aux deux camps en même temps ! Cette évidence accessible à un enfant de dix ans n’a semble-t-il jamais impacté le cortex de nos classes dirigeantes vu les politiques migratoires menées depuis plus de 30 ans.

 Salafistes et patriotes ?

Loyales à l’Oumma ou à la Nation française ?

Il y a aujourd’hui sur notre territoire un nombre, que certains prétendent chiffrer en millions, d’individus dotés de cartes d’identités françaises mais dont la loyauté est tiraillée entre plusieurs appartenances dont certaines sont irréductiblement incompatibles avec le fait de faire partie de la Nation française.

Alors comment se fait-t-il que pas un politique n’ose aujourd’hui parler des conséquences du déficit de loyauté (irréversible ?) de ceux qui se qualifient parfois eux-mêmes de « français de papier » ?

Comment se fait-il que les mécanismes à l’œuvre sur le sol français et qui aboutissent à la transformation de jeunes nés en France en ennemis du pays qui les a vus naître et de ses habitants ne fasse l’objet d’aucune réflexion sérieuse et que ceci ne soit l’objet d’aucun débat politique public ?

 Loyale à la France ?

La France est aujourd’hui devenue exportatrice de jihadistes prêts à tuer nos propres soldats en cas de conflit. Un tueur d’enfants devient un héros auprès d’une partie non négligeable de la population et cela ne suscite pas plus d’intérêt que les frasques sexuelles d’un homme politique ou qu’un épisode de canicule pendant les vacances. Comment cela est-il possible ?

N’est-il pas enfin temps de commencer à se poser des questions sur le devenir de la Nation française quand une partie de ceux qui possèdent une carte d’identité française affirment appartenir à un ensemble humain supra-national distinct et doctrinalement hostile à tout ce qui n’est pas lui-même ?

N’est-il pas temps à l’heure des communications par satellites et de l’émigration intercontinentale massive d’interroger la notion actuelle de citoyenneté quand elle crée ainsi une schizophrénie d’appartenance et favorise une incohérence identitaire source de troubles sociaux en aggravation constante ?

 Schizophrénie d’appartenance + incohérence identitaire = troubles sociaux

 La République des droits sans devoirs et l’imposture multiculturaliste, qui prétendait marier les incompatibilités et faire des citoyens avec n’importe qui et en dépit des identités culturelles,  nous ont mené dans une impasse dans laquelle on ne trouve que la violence et l’incohérence.

Continuer dans cette direction n’est plus possible.

Une des pistes de sortie de crise est sans aucun doute la redéfinition du concept de citoyenneté à l’aune de la loyauté à la nation française. Une loyauté démontrée sans ambiguïté par des efforts concrets d’assimilation à la nation française ainsi qu’une immersion culturelle réussie.

Une loyauté dont l’absence aurait des conséquences directes sur la capacité à acquérir ou conserver la citoyenneté française ainsi qu’à demeurer sur le territoire national.

En cet âge de confusion où les prêcheurs de Charia peuvent ouvertement répandre leur propagande insidieuse et continuer à se prétendre citoyen français, il est temps de redonner du sens aux mots.

Il est temps de parler à nouveau de loyauté.

Alain Wagner – Président de ICLA et de VVD

(1)   Il n’y a bien sûr pas de nations au sens moderne du terme à l’époque de Mahomet. 
Le terme  nation est ici employé pour évoquer les groupes humains au sens général.

 Cet article est paru sur le site  » Vérité, Valeurs et Démocratie« .







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  • 2 thoughts on “Loyauté et Citoyenneté – La Oumma et le Jihad – Par Alain Wagner

    1. Ixiane

      Il est vrai qu’on ne peut pas servir 2 maîtres à la fois !! comme on ne peut pas servir Dieu et Satan !
      Mais les français ne cherchent pas à comprendre, ils préfèrent dormir, la tête dans le sable !

    2. Ixiane

      Parler de loyauté ???
      Pour les musulmans c’est Allah et sa Charia ! et le Coran dit : s’ils n’y adhèrent pas (chrétiens et juifs) tuez-les tous, où qu’ils se trouvent !!

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