Une véritable crainte existentielle (Photo: IDF Spokesperson’s Unit)
Le jeune Shai Piron a entendu la radio rompre le caractère sacré du jeûne, l’officier Uri Ariel était supposé rentrer chez lui, Moshe Ya’alon n’a jamais rêvé de faire carrière dans l’armée. A la veille du 40 ème anniversaire de la guerre du Kippour, des ministres du 33ème cabinet d’Israël, parlent de ce qu’ils ont vécu ce 6 octobre 1973.
Benjamin Netanyahu, avait alors 24 ans. Il était étudiant à la veille de la guerre du Kippour.
Quand la guerre éclata, je rentrais des Etats-Unis où je venais d’achever mon cycle d’études au MIT. L’avion était plein à craquer d’étudiants israéliens qui avaient tout laissé derrière eux pour aller protéger leur terre. A mon arrivée, j’ai rejoint Sayeret Matkal (General Staff Reconnaissance Unit) une force de réserve qui se dirigeait vers le sud, en direction de la zone du Canal de Suez et de là je suis allé vers le nord pour commander une opération spéciale.
Benjamin Netanyahu: Notre capacité à nous protéger a toujours été la clé de notre existence et la sécurité de notre avenir.
Quarante ans plus tard, afin de protéger notre terre, l’Etat d’Israël, nous devons toujours être prêts à agir avec force contre ceux qui nous veulent du mal. Notre capacité à nous protéger a toujours été la clé de notre existence et la sécurité de notre avenir. Nous sommes plus forts aujourd’hui que nous ne l’avons jamais été. Nous nous souviendrons toujours de ceux qui ont courageusement donné leur vie dans cette guerre difficile pour que nous puissions vivre dans notre pays.
Shai Piron, actuel Ministre de l’Education d’Israël, était à l’époque un jeune écolier de 8 ans.
Guerre du Kippour – Je me souviens de chaque minute. Je me souviens qu’il était 2 heures de l’après-midi, je me souviens des premiers moments de confusion et du sentiment que mes parents ne pouvaient pas me protéger parce que tout cela les dépassait. Je me souviens de la radio qui a interrompu le caractère sacré du jeûne, les voitures qui ont envahi les pistes cyclables. Je me souviens des larmes de ma mère et du visage tendu de mon père.
Je me souviens des nuits de ténèbres, quand je m‘endormais sur la moquette à côté de la télévision qui diffusait des émissions avec des blagues faciles sur l’Egypte et la Syrie. Parfois, quand vous êtes jeune et que vous ne comprenez pas, vous comprenez beaucoup plus. Tout vous pénètre sans filtre. Comme ça. Tel que c’est. Vous ne vous racontez pas d’histoires, juste vous saisissez le cœur et l’âme de ceux qui vous entourent, et ça fait mal, sans savoir que vous avez mal. Et vous pleurez sans sentir que vous pleurez.
Il y a des choses que je connais, et d’autres que je ressens. Je ressentais la guerre du Kippour, et c’est pourquoi elle m’habite encore jusqu’à présent. Chaque année, lors de la prière à Neilah, quand je me tiens devant la (Torah) en tant que personnage public – je pleure. Le cri du passé se mêle aux larmes du présent.
La douleur pour l’arrogance et le manque de vigilance se mêlent en moi, avec cette souffrance sur la cécité et l’absence, l’obscurité et la non-existence, la mort, le droit à la terre, à la libération et à la liberté. Et moi? Je demande pardon et je prie pour l’humilité et la responsabilité, la vision claire et l’amour de l’homme et de la terre.
Mais il y a aussi l’espoir. Et la foi – en celui qui donne son âme en échange de la vie des autres, de la capacité à bâtir, construire, remettre en ordre, réparer, et réaliser le grand rêve de ce bon pays.
« P’takh lanu shaar b’ayt neilat hashaar » – Ouvre pour nous une porte à chaque fois qu’une porte se ferme.
Tzipi Livni, avait 15 ans à l’époque. L’actuelle Ministre de la Justice était lycéenne quand la guerre éclata
J’ai d’abord entendu les mots «une guerre a éclaté » de la bouche d’un ami, puis maintes fois répétés, propagés de bouche à oreille, de voisin à ami, des parents aux enfants. Je me souviens de l’indécision et de l’incertitude: si les rumeurs étaient vraies? Est-ce possible ? Faut-il allumer la radio et profaner ce saint jour?
Les rumeurs s’amplifiaient. Nous avons allumé la radio. Je me souviens de mots comme «le ralentissement de nos forces» qui en émanaient. L’inquiétude et l’impuissance étaient visibles sur le visage de mes parents. Il y avait une véritable crainte existentielle. Des histoires ont commencé à circuler – certaines exagérées, d’autres reproduisant la réalité dans sa dureté.
Ce que je savais et entendais alors, je ne l’ai profondément compris qu’à un stade ultérieur de ma vie. Ce n’est que lorsque je suis devenue mère que j’ai pu comprendre le regard de la mienne ce jour où elle a ouvert la porte à un homme en tenue kaki qui était à la recherche de son fils et qui frappait aux portes amies, en quête d’informations sur son enfant disparu. Lorsque les combats s’achevèrent, il s’est avéré qu’il était en deuil de son fils. Et Doron, son second fils et mon camarade de classe, pleurait aussi son frère.
Je ne pensais pas en termes de renseignements et de conspiration à l’époque, de complaisance du peuple et des dirigeants, de ce qui aurait pu être évité, de la fragilité de la sécurité et de son prix élevé. Mais aujourd’hui, je le fais. Aujourd’hui, je sais qu’il n’y a pas d’horloges pour nous permettre de revenir en arrière. Le jugement et le leadership doivent toujours profiter d’un certain recul.
La complaisance, qui néglige l’opportunité, le prix horrible payé par ces braves guerriers pour éviter la terrible tragédie – ceux qui ont survécu et ceux qui sont morts – devraient peser sur nous aujourd’hui. Pas seulement pour nous rappeler les menaces, mais nous rappeler ce à quoi nous sommes tenus : L’obligation de regarder les quelques étapes à venir et comprendre que l’arrogance, l’orgueil et le mantra «ça va bien se passer » peuvent devenir un lourd tribut. Nous l’avons payé il y a 40 ans, et il est de notre devoir de l’empêcher à l’avenir.
Limor Livnat, avait 23 ans à l’époque. Elle servait à l’étranger quand la guerre éclata. Elle est aujourd’hui Ministre des Sports et de la Culture.
Pendant les mois qui ont précédé la guerre, j’ai travaillé dans l’une des ambassades d’Israël. Je finissais mon Séouda Mafseket (repas avant le jeûne) chez des amis lorsque plusieurs employés de renseignement nous ont avertis: demain une guerre éclatera. Ils ne nous ont pas révélé d’autres détails, et il semble qu’ils n’avaient pas non plus tous les éléments, mais le lendemain il était devenu douloureusement évident que leur renseignement était juste.
Nous ne pouvions estimer, ni même imaginer, la portée du drame qui allait se jouer, mais l’hypothèse générale, était que si depuis l’étranger on avait l’information, alors il ne faisait aucun doute qu’en Israël, tout le monde était au courant et que chacun faisait son possible pour se préparer.
Limor Livnat: Ils ne pouvaient faire le lien entre tous les indices
Le choc ressenti fut rude. Nous ne pouvions comprendre comment la tête de l’Etat, l’administration, l’armée et les services de renseignements savaient mais n’ont rien préparé. Même après la guerre, ils ont commencé à enquêter sur l’échec de la Commission Agranat – qui à mon avis n’a pas enquêté sur les événements dans toute leur ampleur – et après l’ouverture des archives, ils ont clairement vu que les renseignements étaient là, mais que le raisonnement correct, l’interprétation et la préparation n’avaient pas suivi. Ils n’ont pu faire le lien entre tous les indices afin d’avoir une vue exacte de la réalité.
C’était un sentiment horrible, d’être à l’étranger pendant que la maison brûlait. Déconnectée. Les amis et la famille étaient au front tandis que nous nous raccrochions à l’ombre de la moindre information d’une radio et d’une télévision étrangère. Nous entendions parler de la guerre contre notre terre, notre nation, dans une langue étrangère et au travers de regards pas toujours sympathiques.
L’information nous venait par le biais de l’ambassade et toute la journée nous sommes restés collés au téléphone. Nous avions peur de faire un pas et de manquer un appel en provenance d’Israël. Nous voulions tous rentrer à la maison.
La Guerre de Yom Kippour fut la plus grande tragédie du pays et ma propre tragédie.
Uri Ariel, avait 21 ans à l’époque. Actuellement Ministre du Logement et de la Construction, Uri Ariel était officier dans le Sinaï quand la guerre éclata.
J’étais agent d’un camp d’entraînement à Rafah et nous étions sur le point de rentrer à la maison quand ils nous ont informés que nous restions à l’appel. Nous sommes restés.
A midi, ils nous ont alertés, et nous avons commencé à entendre des avions de combat dans le ciel. Comme l’Armée de l’Air ne vole pas le jour de Yom Kippour, des rumeurs commençaient à circuler autour de la base que quelque chose se passait. Peu de temps après nous avons été informés de l’existence de combats – sans savoir encore que c’était la guerre, et nous avons été appelés à équiper la division de chars près de nous. Au milieu de Yom Kippour, nous avons commencé à armer les tanks. Progressivement, les réservistes se mettaient à affluer.
Uri Ariel: Nous ne savions pas que c’était la guerre
Deux jours plus tard, une compagnie composée de commandants, sergents et officiers, sans recrues, a été mise en place. Il y avait un grand désordre, et nous avons trouvé quelques semi-remorques, des munitions et des mitrailleuses et on a commencé à avancer. Quand nous sommes arrivés au nord du Sinaï, nous savions que c’était la guerre. Deux Mig (avions de chasse) nous ont attaqués, et, heureusement, il n’y a pas eu de blessés.
Pour la première fois, nous avons vu nos équipements abandonnés sur le terrain et nous avons réalisé que ce n’était pas un jeu. Nous avons pris les voitures blindées de transports de troupes (APC) et roulé jusqu’à un poste d’artillerie. Nous avons vu beaucoup de matériel abandonné là-bas aussi. Il était facile de voir qu’ils avaient quitté précipitamment les lieux pour déployer des batteries tandis que les chasseurs leur tiraient dessus. Ces images étaient dures à voir. À un certain moment, les Egyptiens ont commencé à tirer des obus. Nous avons sauté dans les fossés et par miracle personne n’a été blessé.
Les jours et les nuits suivants, nous étions en embuscades mais deux de nos soldats furent tués. Pour la première fois, j’ai vu ce qu’était une victime de guerre. Soudain, nous avons entendu des tirs à l’intérieur du poste et avons compris qu’un réserviste s’était tiré une balle dans le pied afin d’être évacué. Ce fut une grande leçon pour moi sur le sens de la vie.
Plus tard, nous avons réussi à repousser une attaque combinée entre l’infanterie et les blindés égyptiens. Nous avons rebroussé chemin après un certain temps. Et puis j’ai découvert que deux de mes camarades de classe avaient été tués: Shimshon Shpringer, le nom que nous avons donné à notre fils aîné, et Netanel, celui donné à notre deuxième fils.
Que nos héros reposent en paix.
L’actuel Ministre du Tourisme, Uzi Landau avait alors 30 ans et était étudiant à Boston quand la guerre éclata.
J’étais étudiant en doctorat au MIT aux États-Unis. Avant ces années d’études, j’avais servi comme commandant de peloton dans l’unité Uzi Eilat, et aussi quelque temps en tant que commandant adjoint du peloton de l’unité de feu Giora Raviv. Dans la matinée du 6 Octobre, mon père m’a téléphoné et je n’ai pas répondu. Je ne réponds pas aux appels le jour de Yom Kippour. Mais la sonnerie persistait. J’ai pris le téléphone et au bout de la ligne, c’était une bonne amie à moi. Elle m’a dit que la radio annonçait que c’était la guerre et que les Arabes attaquaient.
Mon sentiment initial était que ça ne se pouvait. Impossible. Nous sommes allés à la synagogue et ils ont confirmé l’information. À ce moment-là tout le monde avait la certitude que Tsahal sortirait triomphant dans les deux jours.
Comme Yom Kippour s’achevait, j’ai appelé l’ambassade à Washington et demandé à parler à Motta Gur, qui était l’attaché militaire à l’époque, et un ami proche. J’ai laissé un message comme quoi j’étais à Boston, et qu’en cas de nécessité, je serai là. « Il n’y a pas d’urgence pour le moment », répondirent-ils.
Uzi Landau: Mon père a dit que la situation était ‘schlecht’
Deux jours passèrent et je décidais de prendre l’avion pour Israël. J’ai acheté un billet, pris une valise légère, dit au revoir à ma femme Naomi et mes enfants Giora et Michal, qui avait seulement un mois à l’époque, et deux heures plus tard j’étais dans un avion pour New York, et à partir de là – en route pour Israël.
Haim, mon défunt père, m’attendait à ma descente d’avion. Il était alors membre du Comité de la Knesset pour les Affaires Etrangères et la Défense. « Comment ça se passe ? » demandai-je. « Schlecht,» répondit-il en yiddish: «Mais on s’en sortira. Ton bataillon est à Réphidim, sur le point de traverser le canal (de Suez). » Mon père était un incorrigible optimiste.
J’ai repris du service dans mon unité en tant que commandant de peloton de réserve juste à temps. Deux jours plus tard, l’opération de la traversée du canal débutait.
Gideon Sa’ar, était un écolier de 7 ans à l’époque. Il est aujourd’hui Ministre de l’Intérieur.
Quand les sirènes retentirent, je n’avais pas encore sept ans. Je vivais avec ma famille au kibboutz Sde Boker et de toute la guerre, je garde essentiellement le souvenir de la rubrique nécrologique des journaux. Il m’est difficile de me rappeler qui m’a montré cette nécrologie en particulier, peut-être mon professeur, mais c’était la notice nécrologique d’un soldat du nom de Gédéon. Je me souviens de cette situation et de ma peine face à cela.
Mon père, Shmuel, servait comme médecin dans un bataillon d’artillerie à proximité du Canal de Suez. Nous étions très inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles pendant deux semaines. Un jour, ma grand-mère Esther nous a dit qu’elle l’avait vu à la télévision. Nous avons obtenu les images de l’Autorité de radiodiffusion, et en effet c’était mon père. Nous étions rassurés.
Moshe Ya’alon, avait 23 ans à l’époque. L’actuel Ministre de la Défense était un réserviste quand la guerre a éclaté.
La Guerre du Kippour a changé le cours de ma vie. Je n’avais jamais pensé à une carrière militaire. Je n’ai jamais prévu d’être un officier, et encore moins un chef de cabinet. A 23 ans, mes ambitions étaient ailleurs. Mais la vie conduit à des expériences qui vous transforment et affectent le reste de votre vie. La guerre du Kippour m’a complètement remodelé.
Tout comme j’ai eu du mal à croire qu’une guerre avait éclaté quand j’ai entendu le message, je ne pouvais croire que l’Etat d’Israël s’était laissé entraîner de lui-même vers cette situation difficile. Arrogance, euphorie, insouciance, et complaisance enracinées dans le pays et parmi ses décideurs depuis la guerre des Six Jours furent les graines de faiblesse qui ont conduit à la guerre du Kippour.
Comme tout autre citoyen israélien pendant ces jours, moi non plus je ne peux oublier les moments d’impuissance qui m’ont accompagné, le sentiment de menace existentielle qui flottait dans l’air et la crainte d’être face à la destruction du Troisième Temple ; les pertes écrasantes et les prisonniers de guerre ; les appels à l’aide désespérés ; les amis de classe et du mouvement de la jeunesse et ceux qui marchaient à mes côtés au camp d’entraînement et tous ceux au service de l’armée entière, qui sont morts pendant la guerre. Et la perte de confiance qui s’est manifestée envers le gouvernement et les militaires israéliens.
Moshe Ya’alon: Yom Kippour a changé ma vie (Photo: Courtesy of Eliezer Merin)
Ce fut le point tournant pour moi. Pendant les longs jours de combats, comme parachutiste réserviste, la détresse était lourde à porter. Nous nous sommes retrouvés les premiers à franchir le canal de Suez, puis à lutter contre les avant-postes le long du canal et dans la ville de Suez elle -même. Puis, pendant ces jours-là, je pris une décision: je ne pourrais pas être en paix avec moi-même si une fois achevé mon devoir de réserviste pendant la guerre je retournais à la vie civile sans contribuer à la réhabilitation et à la reconstruction de l’armée israélienne, même si cela signifiait porter l’uniforme pendant une courte période.
J’ai décidé de suivre la formation des officiers. J’ai signé pour une année de service militaire. Le reste appartient à l’histoire.
Silvan Shalom, était un lycéen de 15 ans quand la guerre éclata. Il est actuellement Ministre de l’Energie, de l’Eau et du Développement régional (Développement du Negev et de la Galilée)
J’étais un garçon de 15 ans et vivais à Beersheba dans un quartier proche de la route principale qui mène vers le sud. Le jour de Yom Kippour, nous étions sur le chemin de la maison après la prière, et nous avons vu un convoi de semi-remorques transportant des citernes en direction du sud. C’était étrange.
Il était clair que quelque chose se passait, mais nous ne savions pas quoi. Je me souviens qu’un groupe de personnes est entré dans la synagogue, a chuchoté aux oreilles de quelques fidèles, qui ont rapidement quitté les lieux sans revenir prier. Vers midi, une sirène a retenti. Les synagogues et les rues se sont vidées. La guerre avait commencé. Beersheba s’était transformée et avait changé de visage en ce jour de Yom Kippour. Des véhicules bondés d’hommes progressaient vers le sud au milieu d’un sentiment d’incertitude.
J’ai passé les jours de guerre dans une station d’essence, distribuant des boissons et des gâteaux aux soldats qui se rendaient en masse vers le front. Nous sommes restés là pendant des heures, en donnant aux soldats tout ce que nous pouvions.
La guerre s’est terminée le 24 Octobre. Quarante ans se sont écoulés depuis cette épreuve difficile et beaucoup de leçons en ont été tirées. Israël a beaucoup changé depuis la guerre du Kippour. On comprend aujourd’hui l’importance de la profondeur stratégique et des traités de paix pour prévenir la guerre, le sang et la douleur.
Traduction & Adaptation Nancy Verdier
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quelle émotion, ces récits, dans quelques heures le Kol Nidrai, repentance et suppliques envers H…. pour ne plus revivre ces terribles moments, pour que mes frères et sœurs, et mes enfants et futurs petits enfants qui vivent en Eretz Israël ne voient plus jamais cela
Shalom à mes frères et sœurs d’Israël et Hag Sameah, Shana tova
Une pensée pour la mémoire de Richard NIXON, ancien Président des Etats Unis d’Amérique envers lequel on ne sera jamais assez reconnaissants pour celui qui a été d’une extrême générosité envers l’Etat d’Israël lors de la guerre de KIPPOUR de 1973 en envoyant à la demande Golda Meïr en Israël toute la flotte américaine disponible des chasseurs bombardiers avec leurs avions avitailleurs et les avions gros porteurs transporteurs de troupes; tout cela sans aucune autorisation du Congrès; que son âme demeure pour l’Eternité dans le Faisceau de la vie Eternelle parce qu’ il a sauvé l’Etat Juif d’une défaite certaine face aux armées Arabes qui disposaient d’une supériorité écrasante en matériels et combattants; grace à lui le cours de l’Histoire a été inversé et Israël a gagné la guerre; les Arabes sont retournés dans leurs pays après avoir subi une immense défaite militaire qui les obligés à se tenir tranquilles pour des années.