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Une exposition qui corrige l’Histoire falsifiée et rend sa Judéité à Jésus Christ


Une exposition qui corrige l’Histoire falsifiée et rend sa Judéité à Jésus Christ

Peut-être servira-t-elle aussi à générer d’autres initiatives de ce type et à favoriser l’éclosion d’un monde  authentique renouant avec sa véritable tradition ? Peut-être servira-t-elle aussi à dénoncer les nouvelles falsifications que subit Israël avec les tentatives ennemies de dé-légitimation et l’invention récente d’un peuple palestinien, nouvelles falsifications et inventions grotesques de l’histoire.

Le visage du Christ par Rembrandt qui lui redonne sa judéité. Son modèle était un jeune juif séfarade.

Le visage du Christ par Rembrandt qui lui redonne sa judéité. Son modèle était un jeune juif séfarade.

L’exposition ‘Rembrandt et la figure du Christ’, organisée en 2011-2012 par le Musée du Louvre, le Musée d’Arts de Philadelphie et l’Institut des Arts de Détroit a montré des œuvres, principalement de l’artiste hollandais du 17ème siècle, Rembrandt van Rijn, avec des représentations  de Jésus  dérogeant aux  allégories typiques de la Renaissance. Lorsque l’exposition s’est ouverte au Musée de Philadelphie, elle a été saluée par le New York Times comme «une métamorphose courageuse de l’homme le plus représenté dans l’art occidental. Jésus était, bien sûr, juif. Mais peu d’artistes ont insisté sur son origine ethnique ou son humanité, aussi franchement et directement que Rembrandt ». Pour appuyer sa remarque, la critique du Times Karen Rosenberg citait deux des œuvres les plus marquantes de l’exposition: Le visage du Christ et Le Souper à Emmaüs [‘le Christ se révélant aux pélerins d’Emmmaüs’] (ci-dessous).

Plutôt que de peindre une image chrétienne idéalisée de Jésus, commune dans les peintures de la Renaissance, Rembrandt a peint des portraits qui sont des représentations réalistes de Jésus. Plus remarquable, les historiens de l’art considèrent généralement que le modèle pour le visage du Christ était un jeune Juif séfarade.
Le commentaire du musée du Louvre décrivait l’exposition en ces termes : «Pour Rembrandt, travailler à partir d’un modèle juif aurait été un moyen de revenir à une vérité historique ou peindre Jésus dans sa pureté, comme le Juif qu’il était – une forme de réalisme se jouant de la tradition. »

Qu’il ait utilisé un modèle juif n’a rien de surprenant, étant donné que Rembrandt vivait dans le quartier juif d’Amsterdam, où il côtoyait de nombreux Juifs [ lived in the Jewish quarter] ; parmi ses chef-d’œuvres il y a également plusieurs portraits de Juifs, dont Portrait d’un vieux Juif [Portrait of an Old Jew], Portrait d’un jeune Juif [ Portrait of a Young Jew]  et la Fiancée juive [The Jewish Bride].

  

Le Christ se révélant aux pèlerins d’Emmmaüs’

Le Christ se révélant aux pèlerins d’Emmaüs’

La représentation humaine de Jésus par Rembrandt dépoussière le genre et se démarque de la  collection massive des images médiévales et de la Renaissance qui ont christianisé le Jésus juif et effacé toute preuve de son identité juive ou de ses origines. [Christianized the Jewish Jesus ] Ces peintures classiques, comme celles citées dans un chapitre de mon livre « Jésus sans la censure : le Juif authentique restauré », donnent typiquement de Jésus, de sa famille et de sa communauté, des physiques d’européens du nord, des blonds au teint clair entourés de saints médiévaux et de la Renaissance, de hauts dignitaires de l’église et d’objets chrétiens anachroniques. Nulle part dans ces œuvres d’art on ne trouve soupçon d’une quelconque connexion juive.

Les commissaires de l’exposition ‘Rembrandt et la figure du Christ’ devraient être félicités pour leurs efforts visant à contrer et à corriger cette falsification de l’histoire biblique.

Contrairement aux distorsions communes aux œuvres classiques, ces tableaux ne sont pas chargés de contenu chrétien anachronique. En d’autres termes, les peintures, dessins, gravures et dessins de Rembrandt – et d’autres œuvres de l’exposition – ont pour la plupart neutralisé l’aspect religieux. L’identité religieuse des figures et des scènes est laissée à l’appréciation du visiteur, tandis que  l’accent est mis- en particulier pour Rembrandt – sur des images authentiques  de chair et de sang.

 Cela étant dit, les images plus vraies que nature de Rembrandt, qui affichent son réalisme féroce et son utilisation parfaite de la lumière, du détail et de la perspective, ne sont guère un antidote aux distorsions les plus traditionnelles qui omettent le contenu juif. La même chose peut être dite pour d’autres œuvres de l’exposition. L’objectif affiché par le Louvre de « dépeindre Jésus dans son intégrité, comme le Juif qu’il était » n’est pas atteint.

 

C’est pourquoi pour contrer les distorsions historiques, j’ai invité des artistes à soumettre de nouvelles interprétations d’œuvres classiques qui restaurent l’âme juive de Jésus – et d’autres ayant trait à sa famille et sa communauté. Ce projet d’exposition reçut une impulsion importante de l’architecte et peintre Rod Borghèse qui m’a contacté en réponse à un de mes articles sur la falsification de l’histoire biblique dans les oeuvres classiques. [architect and painter Rod Borghese]

Il proposa de créer de nouvelles versions des peintures christianisées. Fait intéressant, Rod Borghèse a des liens familiaux avec la famille noble italienne des Borghèse, ces banquiers et mécènes qui ont commandé la plupart des peintures de Jésus à la Renaissance. La vaste collection de la Galerie Borghèse réunie dans la Villa Borghèse à Rome, en Italie, est considérée comme l’une des plus belles au monde, [ one the of world’s finest] avec des oeuvres de Bernini, Canova, Bronzino, Le Caravage, et Titien, pour n’en nommer que quelques-unes.

La première contribution de Rod capte le thème de l’exposition avec son interprétation de l’œuvre du XVIIe siècle de Bartolomé Esteban Murillo le baptème du Christ:

RodBorgheseTheBaptismofChristwater

  • Dans la peinture de Murillo (à gauche), Jean tient un crucifix, ce qui suggère une conversion chrétienne. Mais le fait est que le christianisme n’existait pas à l’époque, et, selon les Evangiles, Jean a baptisé seulement des Juifs – afin de les purifier de l’arrivée attendue du Messie juif. Considérons aussi que la croix était un symbole haï à l’époque de Jésus et de Jean, un rappel de la crucifixion brutale de dizaines de milliers ou plus de Juifs. La croix n’est devenue un symbole chrétien qu’au quatrième siècle, quand l’empereur Constantin l’a introduite comme symbole des combats contre les boucliers et les bannières de ses troupes.[ Emperor Constantine introduced it]

 Il a bien été établi que ni Jean ni Jésus n’avaient pour but d’initier une nouvelle religion. Mais ce message n’est pas passé dans le grand public, ou il a été déformé au fil des ans. C’est pourquoi je n’ai pas été du tout surpris de constater que la plupart des gens que j’ai interviewés pour mon livre ont mis l’accent sur le fait que Jésus était devenu chrétien quand il fut baptisé par Jean Baptiste. En fait, le mot «chrétien» n’apparaît pas du tout dans les Évangiles – et seulement trois fois dans les dernières parties du Nouveau Testament, bien après la crucifixion.

L’interprétation du tableau de Murillo par Rod Borghèse (à droite) montre Jean portant un châle de prière juif et tenant un rouleau de la Torah, symbole du judaïsme que Jean a pu très bien porter. Il n’a certainement jamais affiché un crucifix. Pourtant, Jean tenant un crucifix est une image emblématique de la Renaissance qui apparaît peintures après peintures [John holding a crucifix]. La version de Rod situe aussi le baptême dans le fleuve Jourdain comme décrit dans l’Evangile de Matthieu (1:13-16). Bien qu’il soit peu probable qu’un rouleau de la Torah fût utilisé à cette occasion, il est introduit comme symbole indiquant que le baptême est un événement juif lié à une prophétie de la Torah.

 

La deuxième contribution de Rod est une interprétation de l’œuvre de Michael Pacher du 15ème siècle ‘Engagement (certains disent mariage) de la Vierge’

RodBorghesesPachersMarriageoftheVirgin

  • Pacher (à gauche) représente les fiançailles d’une jeune fille juive de 13 ans, Marie, à son fiancé juif, Joseph, le charpentier. L’officiant est un haut dignitaire de l’église chrétienne, pratiquant la cérémonie dans un décor romanesque. L’interprétation de Rod Borghese (à droite) restitue avec précision un contexte juif qui est historiquement approprié.

 Les images s’imposent par leurs puissantes définitions de la réalité aux yeux du visiteur. La christianisation généralisée du Jésus juif dans les œuvres classiques a nourri l’illusion que Jésus était d’une autre religion et d’une autre ethnie que les autres – les Juifs – quand en fait ils étaient tous Sémites et de la même confession juive. Pour accentuer cette fausse distinction, les Juifs ont été représentés dans les oeuvres classiques sous des traits sombres et menaçants. Voir l’œuvre de Peter Paul Reubens ‘Hommage’(1512)[ Peter Paul Reubens’] et la peinture du 16ème siècle d’Albrecht Dürer, ‘Le Christ parmi les docteurs’ (Pharisiens)[ Albrecht Durer’s 16-century painting]. En ajoutant l’accusation de «tueurs du Christ » à cette imagerie laide et déformée, les chefs religieux ont cherché à forger une séparation définitive entre le judaïsme et le christianisme.

Cette exposition ne suggère pas que les nouvelles interprétations d’œuvres classiques soient de meilleure facture que les originaux. Il est évident que les peintres médiévaux et de la Renaissance étaient d’extraordinaires artistes, dont les œuvres resteront à jamais  des chefs-d’œuvre. L’objectif principal est de répondre aux omissions et aux déformations de l’histoire biblique dont les représentations et les contenus de ces événements et de ces personnages ont eu un impact énorme en séparant le christianisme du judaïsme.

Plus d’informations sur l’exposition here.

Louvre, the Philadelphia Museum of Art, and the Detroit Institute of Arts

Sources : The Algemeiner – 21 août 2013 – par Bernard Starr
Traduction Nancy VERDIER (traduction dédiée à l’écrivain, historien et poète du monde juif, Richard Rossin)  

Bernard Starr est psychologue, professeur d’université et journaliste. Il est l’auteur de ‘Jésus non censuré: Restaurer le Juif authentique’. Site internet: Website: click here.

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  • 11 thoughts on “Une exposition qui corrige l’Histoire falsifiée et rend sa Judéité à Jésus Christ

    1. Tamara

      Ah on respire ! La Vérité fait beaucoup de bien.
      A quand d’autres domaines revisités , et donc d’autres Vérités ? Merci. Tamara

    2. robert davis

      Israel et les juifs ainsi que leurs amis commencent à se défendre,il en était temps et ceci grâce aux réseaux sociaux probablement. Tout doucement les mensonges de la gauche et de leurs merdias commencent à être mis en cause,ils sont sur la défensive,leurs journaux se vendent de moins en moins et j’ai l’impression qu’ils commencent à fermer leurs becs! Leur chute va s’accélérer bientôt.

    3. Joëlle

      bof bof, heureusement qu’ on ne compte pas sur le monde de l’ art pour enseigner les gens ! on n’ est plus au moyen-âge.
      le travail de remise au centre de la vérité a pu se faire à partir du moment où le protestantisme s’ est mis à diffuser largement la Bible, que le vatican inderdisait de lire.
      et si vous regardez le développement des églises évangéliques qui en sont issues, elles correspondent à des redécouvertes successives.
      vous serez contents d’ apprendre que la dernière redécouverte, qui commence parfois sous l’ influence des Juifs Messianiques, parfois individuellement sous l’ influence de l’ Esprit de D.ieu qui parle aux siens, pour préparer l’ ère messianique qui approche, est le désir de la Torah. regardez la première vidéo ici :
      http://www.youtube.com/watch?v=TiSpFNB-vAo&feature=c4-overview-vl&list=PL6dyDa-wd5tPAGdx-4pyxKcgAiTju0mps

    4. Akerman Michel

      Je me souviens des photos publiées par Match et le Figaro au sujet du spectacle de Robert Hossein à la fin des années 80 à Paris au Palais des sports, « Jésus était son nom ». Jésus était représenté par un bellâtre blond tout comme la mère du dieu des Chrétiens. Judas était un horrible bonhomme chargé d’attirer la haine par son physique et le Cohen Gadol était affublé d’un masque représentant une tête de mort !
      J’ai écrit à Hossein qui n’a jamais répondu. au Grand Rabbin de France qui n’a jamais répondu et au cardinal de Paris qui a répondu (via son secrétariat) qu’il n’y était pour rien mais qu’il faudrait sûrement beaucoup d’argent pour changer la mise en scène : Il suffisait de retirer le masque !
      Que diraient aujourd’hui les bons Français antisionistes si un spectacle montrait Jésus comme la France de Vichy représentait les Juifs c’est à dire avec des cheveux crépus, un nez pour piquer les billets (comme le disait Michel Simon dans le superbe film le Vieil Homme et l’enfant), des lèvres lippues, les yeux globuleux, et bien sur un corps qui n’aurait rien de celui de l’athlète choisi par Hossein.
      Lorsqu’il a voulu présenter son « spectacle » à New-York, les Juifs américains l’on fait interdire et le Robert est venu pleurer sur Europe 1 en disant qu’en France personne n’avait protesté. Si, moi, mais ni le Crif ni le Consistoire ne l’ont fait et c’est dommage. Il n’y a pas de petits combats, la représentation idolâtre des Catholique prouve aussi qu’ils ont du mal à admettre la Judaïté (qu’il n’a jamais dénoncé) de leur messie.
      Rembrandt a été encore trop gentil dans ses remarquables tableaux.
      Shavoua Tov !

    5. Nancy Post author

      L’Art est un mode d’enseignement par l’émotion, le regard, la comparaison et autres modes esthétiques. Enseigner par l’Art peut se juxtaposer ou se superposer à d’autres modes d’enseignements. Il n’y a pas qu’une seule « voie d’entrée », un « seul passage » pour aller aux cerveaux des individus, si je puis m’exprimer ainsi. L’oeil, l’odorat, les sensations tactiles (chaudes, froides, glacées, huileuses etc…) sont aussi des modes d’apprentissage, des vecteurs du savoir.
      Chacun utilise le mode d’apprentissage et d’enseignement qu’il connaît le mieux et qu’il pense exploiter le mieux.
      l’Art est un vecteur, un média de la connaissance. L’Art chrétien a colporté pendant des siècles une fausse image de Jésus Christ…..sans parler de l’image du Juif ou du peuple juif qui a été dégradée par cette communication immonde. Redressons-là avec tous les moyens dont nous disposons, dont Internet, dont les films vidéo et rendons une place d’honneur à la Torah et sa judéité au Christ.

    6. d'ganiah

       » vous avez dit : Robert Hossein…  » ? et pourtant… lol.

      Rav Aaron Eliacheff : http://dafina.net/gazette/article/robert-hossein-et-son-fils-le-rabbin-aaron-eliacheff

      Rav Aaron Eliacheff

      «Les racines juives de mon père, Robert Hossein, remontent à son grand-père, un certain Minkowski»

      Un des fils de Robert Hossein, le rav Aaron Eliacheff qui officie à Strasbourg livre son regard sur un père à la carrière éblouissante.

      Actualité Juive : Dans l’entretien que votre père nous a accordé, il précise qu’il vous destinait à une carrière de comédien.

      Aaron Eliacheff : Je ne sais pas si j’étais un bon comédien.
      Un peu d’hérédité et une excellente………………………………Je n’ai pas choisi entre l’art dramatique et la vocation de rabbin, j’ai plutôt « choisi » entre un judaïsme culturel et un judaïsme existentiel dont la problématique est très bien résumée dans le livre de Marthe Robert « Seul comme Franz Kafka ». Le rabbinat fut un hasard pour moi, suite à une proposition sympathique du grand rabbin René Gutman (grand rabbin du Bas-Rhin, NDLR) à un moment charnière de mon étude et de mon enseignement.

      A.J. : Votre père évoque les rôles joués par votre mère, Caroline Eliacheff, et votre beau-père, Marin Karmitz dans votre vocation rabbinique …

      A.E. : Je dois à ma mère (1) mon judaïsme, une certaine lucidité, une recherche et un refus des faux semblants qui m’ont permis dans le judaïsme d’éviter les écueils de la religion et du conformisme, mais c’est surtout Marin Karmitz (2), mon beau-père, dont l’authenticité et les valeurs m’ont mis sur le chemin du judaïsme, concrétisé par la suite par mon maître le rav Yehoshoua Gronstein. Ils se sont d’ailleurs associés pour faire un lieu unique à Paris, l’Association pour le développement de l’Etude que j’encourage chacun à fréquenter. (3)

      A.J. : Quid des origines de votre père ?

      A.E. : Les racines juives de mon père remontent à son grand-père, un certain Minkowski, que sa générosité, m’a raconté un jour mon père, a sauvé. En effet au moment de la révolution russe il a réussi à s’échapper et à gagner Berlin avec sa fille et sa femme grâce à la clémence des étudiants prorévolutionnaires nourris par ses soins pendant les années précédant la révolution. Je pense que le catholicisme a certainement besoin de gens comme lui, ou comme Jean-Paul II, pour sortir d’un état parfois figé et peu enthousiasmant.

      A.J. : Que pensez-vous de son parcours ?

      A.E. : J’ai toujours adoré les spectacles de mon père parce qu’il prend toujours beaucoup de risques pour défendre ses visions inspirées et puis mon âme russe sans doute réagit à ses accents mélos. C’est pour moi le spécialiste incontesté du « coup de théâtre » et il a un sens de la résurrection des morts assez impressionnant.

      A.J. : Le voyez-vous souvent ?

      A.E. : Mes relations avec mon père sont devenues plus régulières ces deux dernières années. Comme le dit si bien le capitaine Haddock à la fin d’une des aventures de Tintin : « Tout est bien qui finit bien ». »

    7. MisterClairvoyant

      Depuis qu’un professeur de littérature en 1964 nous a fait « plancher » sur le livre de Barrabas, écrit par le suédois Pär Lagerkuist (qui a eu le prix Nobel de littérature en 1950). J’ai compris un Jésus et ses 12 apôtres comme des juifs, mais aussi Barrabas (le patriote rebelle juif) et Judas Iscariote, que chez les coptes, est « vénéré » comme un saint. Cela bien avant d’être traduits les manuscrits de la Mer Morte,et des écrits coptes du II et III siècles qui portent encore un éclairage contre les manipulations de l’histoire.
      C’est pour la vérité historique du peuple juif que nous
      Depuis quelque temps (2 ans) les gaucho-intellos n’ont plus la «superbe» pour se croire les seuls détenteurs de la vérité historique et géopolitique du monde.
      Comme vous le signalez aussi, ses journaux se vendent beaucoup moins, et les flottilles pour sauver les palestiniens de mort imminente, de faim et de soif ont disparues, car cela ne mobilise plus les foules, donc, ils ont mis leurs drapeaux en berne, et tant mieux, tous ne sont pas des imbéciles. Mais en bons samaritains, ils pourraient amener de l’aide au peuple syrien qui a plus besoin que les palestiniens, mais comme cela ne se vend pas aussi bien que l’antisémitisme; pas de manifestations, ni de etc.

    8. MisterClairvoyant

      Mon message est devenu incomplet, il faut lire.
      « C’est pour la vérité historique du peuple juif, que nous devons lutter dans les médias, en disant: Que la terre Sainte et sacrée d’Israël n’appartient pas à Rome ni a la Mecque ».

    9. Akerman Michel Netanya

      Au Rav Eliacheff : Je suppose que vous avez vu des images du spectacle de votre père : « Jésus était son nom ». Que pensez-vous du masque en tête de mort qu’il a fait porter au Cohen Gadol ?

    10. yohanam

      Ammmmmen. Enfin on rend à Yeshua sa judaïté, les cathos, les orthodoxe et tout les autres idolâtres peuvent dire : « Mince ça marche plus, on peut plus accuser les juifs de la mort de Yeshua ». Hé oui, ce sont les prêtes de l’époque et les romains païens qui ont tué Yeshua. Mais ce qui m’attriste le plus, c’est qu’il aura fallut 2000 ans pour comprendre cela. Je suis chrétien messianique et en plus je viens de découvrir que je suis d’origine juive. Que Hashem (bénis soit son nom) vous bénisse pour cette nouvelle année. Shana Tova à tous. Am Israël Hay

    11. o.icaros

      Franchement, cette discussion m’emmerde. Les Evangiles n’ont jamais caché que Jésus était juif.
      Pendant deux mille ans les Juifs ont ignoré Jésus et brusquement, depuis une vingtaine d’années, ils se sont « emparé » de lui. J’aimerais savoir quel est le non dit de cela?

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