Les doctrines de politique étrangère survivent rarement à l’épreuve de la réalité, mais le Discours du Caire de Barack Obama en 2009 a été cruellement rattrappé par les événements du Moyen-orient. L’un des messages du président au Caire était que l’Amérique avait humblement appris à résoudre les problèmes internationaux avec l’aide des autres. Avec la Russie entravant des sanctions plus sévères contre l’Iran et une action militaire contre Assad en Syrie, et avec les menaces de la Chine d’entrer en guerre contre le Japon en raison des îles contestées de Sankaku, la confession d’Obama de 2009 apparait embarrassante, en dehors de la réalité.
Le président américain a certes le choix entre deux mauvaises options en Syrie, mais il s’est lui-même mis dans une situation de “catch-22” (situation inextricable). S’il n’avait pas tergiversé si longtemps à imposer des zones d’exclusion aériennes en Syrie et sur l’armement des rebelles modérés, les radicaux soutenus par Al-Qaïda ne seraient pas devenus des acteurs aussi prédominants sur le terrain. Son hésitation conduit Obama à choisir entre tolérer des massacres par des armes chimiques ou renforcer des djihadistes peu recommandables. Et si le président américain ne met pas sa menace d’intervenir en Syrie à exécution maintenant que la «ligne rouge» des armes chimiques a presque certainement été franchie par Assad, l’Iran saura à juste titre en tirer les conclusions qu’il peut poursuivre la mise en oeuvre de son programme nucléaire.
Barack Obama a naïvement et avec arrogance pensé qu’être plus sophistiqué que George W. Bush le protègerait des difficiles dilemmes de la politique étrangère. Dans son discours du Caire, Obama a rejeté ce qu’il a appelé le «faux choix» entre la sécurité nationale et constitutionnelle, d’où sa promesse de fermer la prison de Guantanamo. Le fait que Guantanamo soit toujours en activité tend à montrer que le choix entre la liberté et la sécurité n’est pas tout à fait « faux », après tout. Dans son discours d’acceptation du Prix Nobel de la Paix, Obama a hypocritement affirmé qu’il n’a pas besoin de choisir entre le réalisme et l’idéalisme en politique étrangère. Si seulement la vie était si simple. Aucun dirigeant n’est épargné par les arbitrages difficiles et les dilemmes, peu importe à quel point ses discours sont édifiants. Barack Obama est en train d’apprendre cette leçon de la façon la plus dure qui soit en Syrie. Son orgueil a créé Nemesis.
Il y a un an, Obama a déclaré : « nous avons été très clairs envers le régime d’Assad : la ligne rouge pour nous, consiste à voir se déplacer des stock d’armes chimiques ou à voir ces armes utilisées. Cela changerait notre calcul. » Si l’utilisation d’armes chimiques par Assad est confirmée et si le président américain ne parvient pas à mettre sa menace à exécution, les conséquences seront bien plus graves qu’un embourbement en Syrie.
Le président Obama doit maintenant intervenir, pour trois raisons.
Tout d’abord, l’utilisation d’armes chimiques est contre les règles de la guerre, et si ces règles ont un sens, elles doivent être appliquées. Deuxièmement, après 100.000 morts et quelque 7 millions de réfugiés, la tragédie humaine est bien au-delà du niveau qui a justifié une intervention humanitaire dans des lieux comme la Bosnie en 1995. En troisième lieu, la crédibilité et la dissuasion de l’Amérique sont en cause. La dernière utilisation d’armes chimiques en Syrie a été ignorée par le président américain, et Assad est évidemment en train de tester Obama. Si les «lignes rouges» dessinées dans le sable par Barack Obama s’effacent avec la marée, l’Iran en prendra note.
Rétrospectivement, les efforts d’Obama pour conquérir les cœurs et les esprits du monde arabe ont été un échec lamentable. Il est maintenant détesté dans la « rue » arabe où il est alternativement accusé d’avoir soutenu le gouvernement islamiste de Mohammed Morsi et de soutenir le coup d’Etat de l’armée.
Si l’utilisation d’armes chimiques par Assad est confirmée et si le président Obama ne parvient pas à agir, l’Iran et la Syrie seront renforcés, tandis que l’Amérique perdra sa crédibilité et sa capacité de dissuasion. La leçon pour Israël sera évidente : si Obama n’est pas prêt à intervenir en Syrie, il n’interviendra probablement pas en Iran.
Le Moyen-Orient est à un carrefour, et Barack Obama ne peut plus tergiverser. Le fait que, au milieu des troubles et de la violence, le secrétaire d’Etat américain soit obsédé par la création d’un autre État manqué de la région, ne fait qu’ajouter une insulte de plus à l’injure. Mais si l’Amérique ne parvient pas à agir en Syrie, Israël devra tirer des conclusions et prendre ses responsabilités.
Le Dr. Emmanuel Navon dirige le Département de science politique et de Communication à l’Université orthodoxe de Jérusalem et enseigne les relations internationales à l’Université de Tel-Aviv et au Centre interdisciplinaire Herzliya. Il est membre du Forum politique Kohelet.
La france aussi qui se croyait être une « grande puissance » est complètement
out de la scène internationale à force de faire les mauvais choix politiques et diplomatiques et en
Poursuivant contre vents et marées sa soit disant politique arabe et en se voulant être plus arabe que
les arabes eux même avec sa politique d’ostracisme insolent à l’égard d’Israel.
Gare au retour de manivelle qui sera sans aucun doute violent.
Je pense qu’Obama et Hollande ont mis sur pied un simulacre d’intervention contre le boucher de Damas à seule fin de provoquer ce fou furieux pour l’amener à riposter sur Israël ! c’est du terrorisme pur et simple fomenté contre Israël par les USA et la France, qui se laveront les mains comme Ponce Pilatte ; l’objectif est de réduire Israël pour faire « main-basse » sur ses ressources pétrolières et gazières qui suscitent des convoitises énormes; mais tous ceux qui prennent l’Etat Juif pour la Libye ou l’Iraq se trompent lourdement car Israël ne se laissera pas faire et les responsables de cette fourberie auront des comptes à rendre.
« : la ligne rouge pour nous, consiste à voir se déplacer des stock d’armes chimiques ou à voir ces armes utilisées. »
Parce que la ligne rouge n’était pas dépassée avec tous les morts décomptés à ce jour sans armes chimiques?
Désolée, mais je ne suis pas d’accord avec une intervention d’Obama qui aura devant lui la Russie et la Chine. C’est avec ces deux pays qu’il entrera en guerre sans compter l’Iran et le terrorisme qui ira s’amplifiant partout dans le monde et surtout aux USA!
Je suis d’accord avec Philippe,la gesticulation autour de la syrie a pour but de laisser du temps à l’iran pour qu’il achève de fabriquer des bombes nucléaires et les pourparlers israélo-« palestinien » le confirme car c’est le même scénario. Si netanyahou n’a pas eu la bêtise de promettre de ne rien faire contre l’iran pendant les pourparlers puisque les 2 affaires ne sont pas liées,il faudrait bombarder l’iran au plus vite et en profiter pendant qu’on y est d’expulser les arabes de Judée/Samarie/Gaza qui commence à s’éterniser et le monde s’habituer à leur présence. Si netanyahou a fait une telle promesse cela commence à faire beaucoup trop d’âneries pour être fortuites et voudrait dire qu’il est INEPTE,incapable de résoudre le problème en faveur d’Israel et une véritable marionnette d’obama! Cela n’est plus acceptable et il doit partir afin que d’une part une propagande efficace puisse être mise en place en Israel en virant tous les gauchistes qui en sont chargés afin d’avoir l’appui du peuple,construie à fond en Judée/Samarie et bombarder l’Iran. Devant une telle détermination obama ne poura que s’incliner ainsi que toutes les chancelleries du monde occidental.
Tous les pays demandent une résolution de l’ONU pour intervenir dans le monde
Mais là, apparemment, tout les pays s’en passent! Pourquoi?
En tout cas, les aides aux rebelles libyens, tunisiens et égyptiens n’a fait qu’accroître la montée des barbus
Est-ce cela que veulent les pays occidentaux en voulant détruire la Syrie?
Il ne faut pas d’ingérence dans ce pays
C’est facile d’attaquer la Syrie mais ont-ils fait de même avec la Chine qui tuent les Tibétains, les Russes avec les Tchétchènes et maintenant la Corée du Nord qui menace celle du Sud
Toujours s’en prendre aux plus faibles. On n’en sortira pas et on laisse la porte ouverte à une islamisation du Monde. Pas question!
Assad est peu fréquentable, mais ceux d’en face sont pire.
Si le danger vient de l’Iran, ne nous trompons pas de combat; la Syrie est occupée par elle même!
Il est donc urgent d’attendre plutôt que de vouloir sauter sur Damas, faire un procès à Saddam Hussein pour usage de SARIN. Ce ne serait pas sérieux! Personne ne croirait aux armes de destructions massives II.
The problem is Iran. Everybody knows it.
Ayons un peu de logique dans le débat!
Depuis la création d’Israël, il s’en sort plutôt bien, sans intervenir que quand sont existence est menacée par ses voisins, et c’est très bien.
Les dictateurs arabes, soit ils ont étés battus, ou ne font que vociférer, contre Israël. Point.
Le pire ennemie de l’Occident, est l’islamisation du monde musulman, à têtes multiples, qui gangrenant la vie politique, et en premier lieux, celle de leurs pays. Les dictateurs arabes (même si je suis contre) ont amenait la stabilité, la richesse et le développement, certes, avec sa dose de corruption et d’injustice, mais avec beaucoup de bénéfices pour nos démocraties. Mais la démocratie dans des pays théocratiques, il est impossible à réaliser, car il faudrait déraciner 14 siècles de culture islamique et cela est impossible aujourd’hui. Assad, est moins dangereux pour Israël que toute la faune islamiste, qui est capable d’utiliser, comme provocation des armes chimiques, quand les inspecteurs sont à Damas, pour que les occidentaux interviennent a leur faveur. Je ne crois pas une seconde, que Bachar El-Assad soit aussi stupide comme pour se faire saborder en tuant 1 300 civils et de surcroit des civiles innocents. Ce massacre, est du type à la voiture piégée pour tuer et terroriser des civils et pour nous manipuler à son profit. Les armes chimiques circulent chez les terroristes, depuis la Libye etc. Point.
C’est que le discours de 2009 semble déranger Obamuz ,je dis bien semble car ,nous ne savons pas ,si obama engangera les attaques contre la syrie.
Pour moi ,je ne vois pas les choses de cette façon .ce ne pas la mort d’assad qui fera ma joie particulièrmenet.
Assad,Dieu est capable de le répondre.
Je sais une chose:Pas cette année que la paix prendra place en syrie.
dans les deux camps gouvernement et rebelles y sont les ennemies d’israel.
IL YA PLUS DE 105000MORTS EN SYRIE ,PAS À CAUSE DE LA COALITION MAIS ENTRE -EUX LES CITOYENS SYRIEN.ALORS POUR MOI,LA GUERRE NE PRENDRA FIN EN 2014 AU CONTRAIRE,LES REBELLES VONT TROUVER D’AUTRES MOYENS DE TOUCHER LE COEUR DE LA SYRIE SANS L’AIDE VISIBLE DES AUTRES PAYS. LE CARACTÈRE MUSULMAN EST PRÉSENT .ASSAD NE DOIT PAS CHANTER À LA VICTOIRE CONTRE REBELLES MÊME AVEC LA PRÉSENCE DU HEZBOLLAH, DE L’IRAN,OU DE LA RUSIE. LES REBELLES SYRIEN SONT DANS LEUR TERRAIN,LEUR PAYS.ASSAD QUI VA SEULEMENT CONTRÔLER 50% DE SON PAYS OU MOINS DE 50% ,ÇA DEMANDE LA MORT DE PLUS DE 70% DES REBELLES POUR VOIR ASSAD CRIER À LA VICTOIRE. MAIS PRÉSENTEMENT ,C’EST FAUX RÊVE. CAR DU MOMENT OU HEZBOLAH N’ARRÊTERA PLUS DE COMPTER LEUR MORTS,LA TENTION NE SERA PLUS CONTRÔLÉE,LE CHEF DU HEZBOLLAH. L’IRAN AUSSI COMPTERA SES MORTS À CERTAINS MOMENT DONNÉ MÊME LA RUSSIE QUI VEUT À TOUT -PRIX GARDER ASSAD AU POUVOIR POURT SES INTÉRÊTS,NE SERA PAS ENCHANTÉ DE SAVOIR QUE SA POLITIQUE NE CONTRÔLE PLUS LA SYRIE ENTIÈRE ET QUE ,AU SEIN DE LA POPULATION,ON Y RETROUVE LES VÉRITABLES ENNEMIS DU GOUVERNEMENT RUSSE.
EN RUSUMÉ DIEU N’A PAS BESOIN DE LA COALITION ÉTRANGÈRE POUR ÉLIMINER LES ENNEMIS D’ISRAEL DANS TOUS LES PAYS DU MONDE.
OUBLIEZ LA SOLUTION OU RSOLUTION DE PAIX EN SYRIE,LES REBELLESNON PAS EN CORE DIT LEUR MOT.ET ENCORE PLUS QUI DOIT ENCORE DIRIGER LA SYRIE?? ASSAD??L’ONU DANS CE SENS,LA SOLUTION NE VIENDRA DE L’ONU.
ASSAD EST LÀ ,LE SANG COULERA.
POURQUOI L4INGERENCE DES U S A DANS LES AFFAIRES INTERNES DE L’ISLAM
La politique étrangère des USAétaient perplexe et pose de nombreuses interrogations sur la politique extérieure de son Président .
En guerre contre un ennemi clairement désigné : l’internationale de la terreur islamique les USA étaient engagés dans des combats en Irak et en Afghanistan .
Le terrorisme vest une volonté meurtrière fugitive indétectable dans l’instant il suppose une impunité totale les meurtriers rejoignant les sanctuaires des pays islamiques qui les accueillent et les préparent à l djihad .
La Djihad n’est pas autre chose que la guerre contre tout ceux qui ne sons islamiques et que par un détournement de la pensée l’occident sanctifie sous le vocable de guerre sainte. Ce qui désempare le jugement .
Apôtre de la paix avant l’heure Obama vouloir faire la paix en renonçant à la guerre . Trouvant intolérable la volonté du chef de l »armée à vouloir gagner la guerre il le limoge et s’installe dans une guerre en en dentelle sous la bannière d d’amitié avec les peuples .
Il devait arriver ce qui devait arriver la fuite des USA et de ses alliés mettant en danger et nos propres armées et les peuples dont ill voulait leur apporter la p ix . .Les résultats sont probants .
Deux ans plus tard Obama se dote d’une doctrine du droit d’ingérence se dotant d se dotant du droit d’intervenir du droit de s’ingérer sans la vie politique de nations indépendantes .Sous la bannière de la liberté et de la dé démocratie ,pat une ma, manipulation des I SA de l’ONU et des occidentaux des nations musulmanes jusque là paisibles mettent en révolte pour justifier l’ la complicité de l’ONU des USA et des occident&aux pour y installer cette internationale de la terreur islamique .Sans gouvernements responsables on chasse alors tout ce qui n’est pas islamique aveb la bénédictions des défenseurs de la liberté et d’e la démocratie .
Après avoir chassés et massacrés les juifs en terre d’Islam voici qu’on massacre et chasse les chrétiens dans le silence glorieux de ces défenseurs de la liberté et de la démocratie .
Alors les peuples qu’on était censés &apporter la liberté veulent justement la retrouver comme en Egypte .
Et voici que par un p r un détournement de la pensée qui fésempare le jugement le Président Obama demande aux Egyptiens et aux israéliens d0e0 rejoindre les frères musulman sunnites contre les chites s qui ne cachent pas leur appartenance à cette internationale de la terreur
Sait-il où est la différence ? ?Pourquoi prendre parti
Alors la politique d’Obama lâcheté servitude ou complicité ?
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