De nombreux Égyptiens n’arrivent pas à comprendre pourquoi l’administration américaine se range aux côtés des forces d’oppression et pousse l’Egypte à sombrer dans un Etat de faillite sous la direction des Frères Musulmans. L’Egypte ne peut tout simplement pas se permettre de devenir une autre Somalie ou un autre Afghanistan, contrôlée par sa propre version des talibans.
Le peuple égyptien est stupéfait. Il ne comprend tout simplement pas les efforts de l’Administration Obama pour ramener les Frères musulmans au pouvoir.
S’efforçant de trouver un sens à la politique de l’administration Obama, Amr Adeeb, un commentateur égyptien renommé, fait valoir que les États-Unis aident les Frères Musulmans à parvenir au pouvoir, afin de transformer l’Egypte en un aimant pour les combattants djihadistes. L’objectif, selon Adeeb, est de transformer l’Egypte en une autre Syrie ou un autre Afghanistan pour discréditer l’islamisme en tant que mouvement politique viable.
Pour les Occidentaux, cela pourrait ressembler à une bizarre théorie du complot, mais pour les Egyptiens, c’est une manière d’expliquer pourquoi le gouvernement américain soutient une organisation qui ouvertement déclare le djihad contre l’Occident, menace d’entrer en guerre contre Israël et l’Ethiopie, détruit des dizaines d’anciennes églises historiques, met le feu à des hôpitaux et assassine des chrétiens dans la rue. Les Frères Musulmans n’ont aucun respect pour la primauté du droit, mais l’administration Obama considère l’armée égyptienne qui a destitué la Confrérie et lui a ôté le pouvoir, comme une menace pour la démocratie elle-même.
Une interprétation artistique du Grand Barrage de la Renaissance Ethiopienne sur le fleuve Nil Bleu, actuellement en construction. Le gouvernement des Frères Musulmans sous l’ancien président Morsi a menacé d’entrer en guerre contre l’Ethiopie à propos de ce projet.
Le fait est que l’Ikhwan (le nom arabe des Frères Musulmans) a fait preuve d’un comportement assez peu démocratique lors de l’élection qui l’a porté au pouvoir en Juin 2012. Morsi a menti au sujet de son passé, en disant aux électeurs, qu’il avait travaillé pour la NASA alors que ce n’est absolument pas le cas. Il a faussement promis de dépenser 200 milliards de dollars pour la renaissance égyptienne pour dire, une fois élu, que c’était juste une idée. Il a corrompu les électeurs en leur offrant de l’huile, du sucre et des médicaments. Le jour de l’élection, usant de menaces violentes, les Frères Musulmans ont empêché des milliers de chrétiens coptes d’aller voter. En outre, un aspect peu connu de l’élection, est que de nombreux électeurs se sont plaints d’avoir reçu des bulletins de vote déjà marqués en faveur de Morsi.
Les égyptiens étaient prêts à oublier ces irrégularités dans l’espoir que Morsi ramènerait l’ordre et la stabilité dans leur pays. Ils espéraient qu’il allait donner suite à sa promesse de construire une Egypte moderne, de créer des emplois et de mettre à la fois sur pied un gouvernement et une constitution. Ils espéraient qu’il allait honorer sa promesse de dépenser 200 milliards de dollars pour la réparation des infrastructures égyptiennes dans le cadre du « Projet Renaissance» d’un état Islamique.
Au lieu de cela, Morsi s’est employé systématiquement à démanteler les institutions d’un pays vieux de 7000 ans. Il a réuni ses copains pour qu’ils parlent ouvertement, à la télévision nationale, de déstabiliser l’Ethiopie dans un combat sur l’utilisation des eaux du Haut-Nil.
Morsi aussi carrément a déclaré qu’il était en train de recréer un état islamique ou « Califat ». Il a gracié et libéré des islamistes de la ligne dure – y compris les assassins de Sadate – et leur a permis d’avoir un parti politique islamique, contrairement à la Constitution, qui interdit les partis religieux. Lorsque Morsi parlait en public, les islamistes purs et durs étaient assis au premier rang, démontrant ainsi que ces gens étaient sa base politique.
Pour étayer le soutien de cette base, Morsi a libéré des membres de Jamaa al-Islamiyya, fondée par le «cheikh aveugle», Omar Abdel-Rahman, l’auteur du premier attentat contre le World Trade Center. Ce groupe, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, a tué plus de 60 touristes à Louxor en 1997. Cette histoire n’a pas empêché Morsi de nommer l’un de ses membres gouverneur de Louxor, malgré l’opposition des résidents locaux qui dépendent du tourisme pour leur gagne-pain. Elle ne l’a pas non plus empêché de nommer un autre membre de ce groupe comme ministre de la Culture. Avec ces décisions, Morsi a asséné un dernier coup mortel à l’industrie touristique de l’Egypte.
Et si les gens ne sont même pas prêts à se rendre en Egypte en touristes, pourquoi seraient-ils prêts à y investir?
Les Frères Musulmans, cependant, ne semblent pas vouloir de touristes occidentaux, bien qu’ils soient une importante source de devises depuis des décennies. Il semble que Cheikh Hazem Salah Abou Ismail, un islamiste ultraconservateur et membre des Frères Musulmans, a demandé à Morsi de ne pas autoriser de touristes occidentaux en Égypte, et de les remplacer par des touristes de pays musulmans.
La vie sous le règne de Morsi est devenue impossible. Pour les Egyptiens, les pénuries de nourriture, d’eau, d’électricité, et de médicaments sont devenues la norme. En réponse, Morsi est apparu à la télévision pour demander plus de temps, encore 10 ou 15 ans.
Tandis que Morsi s’était mis à conduire le pays en direction d’un bourbier civilisationnel, certains passagers se sont rebellés. Un mouvement populaire appelé « Tamarud » (« Rébellion ») a mobilisé plus de 30 millions de personnes, qui sont descendus dans les rues égyptiennes, et ont appelé à la démission de Morsi et de son gouvernement radical. Leur but légitime était de retirer le volant aux mains d’un groupe de fous qui voulaient provoquer la famine et renvoyer l’Egypte à l’âge des ténèbres. Pour éviter une guerre civile, l’armée égyptienne a défait Morsi et installé un gouvernement intérimaire avec le soutien de l’Université Al-Azhar, l’autorité islamique la plus respectée dans l’islam sunnite ; le Parti El Nour (un groupe ultra-conservateur) ; l’Eglise copte, et un certain nombre de partis laïques.
Comme on pouvait s’y attendre, les Frères Musulmans ont répliqué par des menaces et de la violence, en ciblant tout particulièrement les chrétiens d’Egypte. Des membres des Frères Musulmans ont tiré dans la rue sur une fillette chrétienne de 10 ans alors qu’elle quittait l’église pour rentrer chez elle. Ils ont décapité un marchand chrétien, ont tiré sur un prêtre dans le Sinaï et ont fait défiler les sœurs franciscaines dans les rues comme si elles étaient des prisonniers de guerre. Ils ont brûlé des magasins chrétiens, des maisons et des églises, en particulier les anciennes églises de Haute-Egypte. Leur but était de terroriser les chrétiens et effacer toutes preuves du passé chrétien de l’Egypte. Apparemment, détruire tout espoir d’avenir pour le pays leur était insuffisant.
Les islamistes ont également massacré officiers et soldats des forces armées et de la police. Mohamed Beltagy, un homme politique issu des Frères Musulmans égyptiens, a déclaré dans une interview télévisée que la violence cesserait lorsque Mohammed Morsi aura été réintégré en tant que président de l’Egypte.
Beaucoup d’égyptiens se demandent pourquoi l’Occident et les États-Unis persistent à soutenir les Frères Musulmans au nom de la démocratie? Ce fut le même type de «démocratie» – une simple élection, qui est seulement une petite partie de la démocratie – qui a amené Hitler au pouvoir en Allemagne et le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza. Si le Hamas est interdit en Occident, pourquoi pas les Frères Musulmans?
De nombreux égyptiens n’arrivent pas à comprendre, pourquoi l’administration américaine se range aux côtés des forces de l’oppression et fait en sorte que l’Egypte sombre dans la faillite sous la direction des Frères Musulmans? Ces conditions vont dans le sens contraire aux intérêts américains.
Au Moyen-Orient, une économie forte, l’armée et la police sont les piliers de la stabilité. L’Egypte a été le premier pays arabe à choisir la voie de la paix avec Israël. L’Egypte est le système nerveux du monde arabe et islamique. Les États-Unis ont tout intérêt à une Egypte stable, moderne et prospère. L’Egypte ne peut tout simplement pas se permettre de devenir une autre Somalie ou un autre Afghanistan, contrôlée par sa propre version de talibans.
Sources : Gatestone Institute – 23 août 2013 – Par Michael Armanious – Traduction Nancy Verdier
http://www.gatestoneinstitute.org/3946/muslim-brotherhood-support
Michael Armanious est un Copte-Americain qui a beaucoup écrit sur sa terre natale, l’Egypte.
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Me too! But the EU is doing the same as the US. U probably do not even realize it.
Quand Est-ce que l’on comprendra que monsieur Obama est un musulman comme les autres car éduqué dans son enfance et dans son adolescence dans une madrassa. On ne se relève jamais de ce bourrage de crâne et le mépris porté par Obama pour les américains et l’affection qu’il porte aux pays musulmans sont une signature sans appel
L’intérêt Netan
yahou L’intérêt de cet article réside dans la prise de conscience du peuple de l’Égypte, comme d’ailleurs la plupart des autres pays musulmans « modérés » ou du moins fréquentables, que les États Unis sous la houlette de Barak l’abomination deviennent sûrement les alliés des plus radicaux états terroristes ainsi que des mouvances extrémistes islamistes. Cela conforte le fait que la dégradation des relations entre israël et les USA a été voulue par Obama, non par Netanyahou. Cela confirme que la politique d’Obama est une politique suicidaire et anti-américaine, cela confirme qu’il est traître au serment prononcé lors de ses investitures. Obama n’est pas seulement le pire de tous les présidents américains, il est le premier président traître aux américains.
Comme traître, il devra être jugé et comme traître sévèrement puni de ses actes malveillants.
L’intérêt de cet article réside dans la prise de conscience de l’Égypte, comme d’ailleurs la plupart des autres pays musulmans « modérés » ou du moins fréquentables, que les États Unis sous la houlette de Barak l’abomination deviennent sûrement les alliés des plus radicaux états terroristes ainsi que des pires mouvances extrémistes islamistes. Cela conforte le fait que la dégradation des relations entre israël et les USA a été voulue par Obama, non par Netanyahou. Cela confirme que la politique d’Obama est une politique suicidaire et anti-américaine, cela confirme qu’il est traître au serment prononcé lors de ses investitures, traître à l’Amérique, traître à ses alliés. Obama n’est pas seulement le pire de tous les présidents américains, il est le premier président traître aux américains.
Le peuple américain doit se réveiller s’il n’a pas oublié le 11 septembre 2001, le 11 septembre de l’horreur.
Comme traître, Obama devra être jugé et comme traître sévèrement puni de ses actes.