D’une façon infondée, les Emirs du Qatar rêvent d’en faire de la France la terre du Royaume d’Allah, avec l’idée que la planète entière se pliera au diktat de l’islam radical. Celui-ci tire son fondement de la terreur légalisée par des « fatwas », en violant souvent les préceptes de l’islam pur et apolitique.
Il a fallu l’élimination de Jérémy Louis Sydney, un délinquant français, converti à l’islam pour remonter la véritable filière du réseau de recrutement et de reconversion des jeunes français dans la toile d’araignée du terrorisme wahhabite.Engagés dans de véritables bataillons de la Waffen SS, convertis, embrigadés Ils sont enrégimentés pour le djihad en Bosnie, Irak, Afghanistan, Algérie, Libye, Syrie, Mali et Mauritanie, voire même sur le territoire français, avec la complicité bienveillante des gouvernements successifs de la France.
Il a fallu voir aussi le royaume du Maroc renouer avec l’islam radical, pour s’apercevoir du danger qu’encoure ce paisible, petit monde de la Méditerranée. Barbes hirsutes et tenus en kamis afghans, ils règnent en maîtres absolus dans les cités dortoirs des villes françaises, transformés non pas en des zones de non-droit mais surtout en petites Émirats à la couleur wahhabite et au gout français.
A l’époque de Sarkozy, roi de France, celui-ci avait contribué consciemment à l’éclosion de la nébuleuse terrorise wahhabite au sein de la société française, qui s’est étendue sur tout le territoire communautaire européen touchant même la rive Sud de la Méditerranée (Algérie, Maroc, Tunisie).
Le micro-Etat Qatari, allié d’Israël et des Etats-Unis, vecteur de déstabilisation du monde musulman, un leader chip du mouvement islamo-impérialiste, a aussi pour mission de détruire l’économie européenne en investissant massivement dans les secteurs sensibles à caractère socio-économique tout en séduire les « petits français » marginalisé par le pouvoir français.
Le Qatar progresse dans tous les secteurs de l’économie française, en achetant tout : immeubles haut de gamme, hôtels prestigieux, art et cinéma, investissements dans la haute couture, droits de télévision de la ligue professionnelle de football, le P.S.G. le wahhabisme et son lot de terreur, Toulouse, Sarcelles, Cannes, Strasbourg, fait des ravages dans les cités à dominante musulmane sans que cela ne suscite aucune inquiétude de la part des autorités publiques françaises ?
Alors que tout indique qu’il y a une forte corrélation entre ces investissements et l’activisme propagandiste wahhabite dans les cités. Que peut attendre l’humanité d’une bête du désert qui s’est autoproclamé Emir du Qatar.
Le Qatar, un petit morceau de sable substitué au grand désert d’Arabie par la colonisation anglaise ?
Que peut-on aussi attendre cet autoproclamé Emir qui n’avait pas hésité à renverser son père et connu pour être le grand «boucher» de Syrie et le plus grand argentier du fondamentalisme musulman ?.
Ou est maintenant cette dignité française qui accepte de tendre la main à un gargantuesque Émir, sanguinaire, belliqueux, mégalomaniaque, xénophobe, raciste, et hégémonique ?
Les Emirs du Qatar rêvent d’une conquête sur l’Europe en particulier, de la même manière que celle vécue des « Maures » qui ont conquit une grande partie de l’Europe orientale de Gibraltar (Djebel el-Tarik) à Poitier cœur de la Gaulle, sous la bannière d’un islam modéré et civilisateur.
C’était aussi le même itinéraire emprunté par Annibal et ses éléphants pour surprendre et écraser l’armée romaine dans son bercail, à Rome. Rampant comme un reptile à la recherche d’une proie égarée, le terrorisme wahhabite, avance, d’un pas décisif, jusqu’au bout pour étendre son expansionnisme idéologique sur l’Europe occidentale, jusqu’au bout de la frontière de l’Europe du Bord. Ce vaste espace vivra sous la terreur du terrorisme radical, ceci est le fruit d’une grande stratégie programmée par l’alliance par l’alliance islamo-impérialiste et financée par le renégat de pétroliers arabes ; l’Arabie Saoudite et du Qatar.
La manipulation du terrorisme est devenue à nos jours une complémentarité obligatoire de la stratégie militaire. Cette nouvelle donne, peut-être plus efficace que la dissuasion nucléaire, si on sait s’en servir. Rare sont les Etats qui savent profiter de la « stratégie terroriste » pour assurer sa propre paix sociale et son développement économique. Le Qatar n’a pas à mener à une politique d’ingérence dans les affaires publiques ni en France, ni ailleurs chez ses confrères arabes, car cela relève de la de la souveraineté nationale des Etats.
L’argent Qatarie, un appât factice pour les Français
Quels sont les liens entre les investissements massifs du Qatar en France et la prolifération du courant wahhabite dans ce pays? Le Qatar progresse aussi dans sa domination économique partout en France en raflant tout qui s’achète, Banques, institutions économiques en voie de faillite , institutions à caractères culturel et scientifique, musées et arts, immeubles haut de gamme, hôtels prestigieux, investissements dans la haute couture, droits de télévision de la ligue professionnelle de football, le P.S.G. le wahhabisme et son lot de terreur, Toulouse, Sarcelles, Cannes, Strasbourg, fait des ravages dans les cités à dominante musulmane sans que cela ne suscite aucune inquiétude de la part des autorités publiques? Alors que tout indique qu’il y a une forte corrélation entre ces investissements et l’activisme propagandiste wahhabite dans les cités.
De même qu’il y a tout lieu de croire que la charia devrait avoir force de loi dans certains domaines de la vie sociale, familiale et commerciale. Il n’est pas rare d’entendre aujourd’hui des radicaux franco-musulmans comme le groupuscule « Forsane Alizza ». Le groupes des intégristes français « les Cavaliers de la fierté », rejeter publiquement les lois de la République française Ils se sont fait fort de revendiquer publiquement leurs attachements à la «Charia Islamia » qui diverge à la littérature française.
En tout état de cause, elle ne doit pas être dissociée de l’appétit grandissant du Qatar pour des entreprises stratégiques telles qu’Areva et E.A.D.S. Entreprises européennes par excellence avec des participations de l’Etat français lui-même. Sans oublier Total et LVMH présidé par un proche de l’ex président Sarkozy. Le Qatar lorgne du coin d’œil sur la moitié de la participation de l’Allemand Daimler Benz qui détient 15% des titres du groupe de défense, spécialiste de l’aéronautique et propriétaire d’Airbus.
Il n’en demeure pas moins que sa participation dans le capital du Groupe Lagardère, 100% média, vient de passer à 12%. Or, le groupe éponyme est actionnaire de référence d’E.A.D.S. dont il détient 7,5% du capital. Les prises de participation du Qatar dans les fleurons du capitalisme français ne doivent en aucune manière être perçues comme étant des simples investissements, des placements d’un bon père de famille qui s’inquiète de l’après-pétrole. De même que son rachat du club de football le P.S.G., dont le premier supporter est l’ex président français Nicolas Sarkozy, et l’acquisition des droits de télévision du championnat de France de Football. Il se positionne comme un acteur incontournable du capitalisme et du football français.
Conclusion
Le Qatar, tisse sa toile d’araignée dans les secteurs-clés de la société française afin de pouvoir peser de tout son poids financier et médiatique sur les orientations politiques de la France et notamment dans le cadre du processus de l’islamisation rampante de la société française qui devient de plus en plus perceptible dans les cités-dortoirs franciliennes comme ailleurs. Le Qatar, habile et fin stratège se positionne lentement, mais sûrement sur l’échiquier financier partout ; en France, en Algérie, en Tunisie et au Maroc.
Reproduction autorisée avec la mention :
Y.Mérabet ©www.europe-israel.org
Journaliste indépendant
« en violant souvent les préceptes de l’islam pur et apolitique. » ca s’appelle de la propagande pure et simple. Il parait que vous ne connaissez rien à l’islam Mr. L’islam est terreur, c’est le « prophète » mahomet qui le dit lui même. « l’islam est une religion et un Etat », disent aussi les musulmans. L’islam n’est pas « apolitique ». Il est profondément politique. C’est une idéologie macabre et sauvage.
A Amazigh ,Azul ! congratulations pour votre réaction qui remet exactement l’islam et son « prophète » à leur place , et d’après votre nominatif , vous en savez quelque chose , sans aucun doute !
Cordialement .
Ce n’est pas parce que l’émir du qatar s’est rendu une seule fois en Israël que cet émirat est pour autant l’allié d’Israël. Monsieur Yves Mérabet utilise des raccourcis plutôt singuliers.
La » qatarisation » de notre douce France paraît en effet bien engagée , grâce à la complaisance complice de nos « gouvernants »….
Archives A.A.R.I
Déchets radioactifs de la mine d’Arlit : Les retombées radioactives devant nos portes
par Y. Merabet
Des gisements d’uranium sont exploités à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière algéro-nigérienne par deux compagnies françaises dans la région d’Arlit au Niger. L’émanation des poussières radioactives et du gaz radon-222, poussés par les vents du Sud, traversent les frontières et se dispersent plus particulièrement sur une grande superficie du Sud algérien, détruisant pour toujours le système écologique.
Cette émanation toxique tue les hommes, la flore et la faune, sur une échelle plus grande que les restes des essais nucléaires français au Sahara.
L’uranium du Niger est seulement indispensable au programme électronucléaire massif de la France, mais surtout pour la fabrication d’armes nucléaires, qui sont prohibées pour certains et permises pour d’autres. L’uranium du Niger, une fois traité sur site et délesté de ses déchets radioactifs, représente 96,5% du volume de minerai extrait, le ‘yellowcake’ (concentré de minerai jaunâtre), une part est transportée vers le Libye par Agadez, le reste est acheminé au Bénin jusqu’au port de Cotonou.
Ce qui est inquiétant, c’est l’existence de la mine elle-même, car elle restera pour l’éternité une grande source d’émanation de la radioactivité, tuant à petit feu les populations d’Afrique (voir tableau 1). Libéré en grande quantité par l’activité minière et les déchets radioactifs, le gaz radon-222, élément radioactif, qui peut parcourir des milliers de kilomètres en quelques jours sans jamais s’éloigner de la surface du sol, à cause de sa densité et la pesanteur. Le radon s’émane aussi en grande quantité des montagnes de résidus radioactifs, qui jonchent auprès des mines et aussi par les cheminées d’aération de la mine. A Arlit, une montagne de 15 m de haut sur une superficie de 85 hectares de surface et d’un volume de 12,5 millions de tonnes de résidus radioactifs est soumise au gré des vents qui transportent ses poussières sur des milliers de kilomètres.
Sur le site de la mine d’Arlit, des mesures faites clandestinement par des ONG européennes donnent une teneur moyenne de 49 000 Bg/kg pour le thorium 230, 57 000 Bg/kg pour le radium 226 et 54 000 Bg/kg pour le plomb 210, soit une radioactivité totale supérieure à 500 000 Bg/kg, si l’on ajoute la contribution des 14 descendants de l’uranium (voir tableau 1). Laissés à l’air libre, la poussière de résidus radioactifs et le gaz radon-222 sont emportés par les vents dominants, soufflant du sud vers le nord, jusqu’en profondeur du territoire algérien.
A Tamanrasset comme à Adrar des morts suspectes dues à l’irradiation radioactive ont été enregistrées, la plupart des habitants du Sud algérien portent un cancer des poumons, les enfants dès leur jeune âge souffrent des difficultés respiratoires, les services sanitaires ont relevé sur la population des signes de stress et de perte de mémoire, d’autres sont apparues: les cancers de la peau, les cancers de gorge, les déformations physiques, la chute de cheveux à un âge prématuré, etc. Des mesures hasardeuses qui ont été faites dans différents sites du sud du pays se sont avérées alarmantes et quelques fois elles dépassent largement le seuil de radioactivité admis pour l’homme et la nature.
Les désastres dans l’environnement
L’émanation des nuages toxiques et radioactifs de la mine d’Arlit, sur les régions touristiques classées patrimoine national, mérite plus qu’une attention particulière de la part des autorités algériennes entre autres le ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire qui fait la sourde oreille aux alarmes sur les calamités qui rongent notre pays.
L’AIEA a le plein pouvoir des Nations unies pour contrôler l’exploitation anarchique des mines et sa destination, mais aussi de s’inquiéter des conséquences environnementales dramatiques qui s’abattent sur les pays d’Afrique limitrophes aux sites miniers d’uranium.
Le radon-222 obtenu par la décomposition de l’uranium U-238 est extrêmement nocif pour la faune, la flore et le monde animal.
Dans le Hoggar, les arbres, les petites et les grandes herbes ont disparu, le sol nu est devenu stérile pour longtemps: l’irradiation radioactive est pour une grande part dans le changement climatique de notre planète.
Cette agression de la nature par l’homme riche a des répercussions négatives sur la vie économique de la contrée, les habitants de l’extrême sud survivant que de l’élevage chamelier et caprin et du tourisme, ces deux activités sont complètement effacées à cause de la disparition de la nature causée par les émissions de la radioactivité de la mine d’Arlit au Niger.
Des conséquences dramatiques sur le site de la mine
Pour ce qui est sur le site, le traitement du minerai exige l’usage de produits chimiques toxiques: ammoniaque, acide chlorhydrique, kérosène et eau oxygénée. Ces substances sont systématiquement déversées dans l’environnement qui engendre des réactions chimiques donnant des résultats épouvantables de toxicité.
Le plus grand risque pour l’environnement est dû aux résidus miniers laissés par le broyage et le traitement du minerai d’uranium. Ces résidus conservent 85% de la radioactivité du minerai d’origine sous forme de produits de désintégration qui se régénèrent sans cesse.
Pour extraire le minerai, il faut décaper de grandes surfaces aux alentours de la mine qui vont rester stériles pendant toute la vie de la terre à cause du dégagement en surface du radon.
Les tas de résidus miniers contiennent également des matières chimiques toxiques: acides, arsenic, nitrates et métaux lourds, où pendant la saison des pluies l’eau chargée s’infiltre dans la nappe phréatique et la pollue.
Lorsqu’il se désintègre, l’uranium émet de l’énergie et se transforme en substances diverses qui se désintègrent à leur tour, tout en produisant de l’énergie radioactive (voir tableau 1). Ces matières émettent des radiations de faible intensité capables de pénétrer les cellules et de modifier les molécules nécessaires à un fonctionnement normal du corps. Les effets nocifs des radiations atomiques: cancer, leucémie, problèmes de reproduction, troubles génétiques et troubles de la vision sont les maladies les plus propagées par la radioactivité.
Ambiguïté sur les chiffres communiqués par l’AIEA
Les mines du Niger sont exploitées par deux compagnies françaises :
La SOMAIR (Société des Mines de l’Aïr, créée en 1968) qui exploite l’uranium par carrière à ciel ouvert dans des gisements à une teneur de 3 à 3,5 kg par tonne. Sa production actuelle est de 1.400 tonnes par an, elle en a extrait plus de 51.000 tonnes.
La COMINAK (Compagnie Minière d’Akouta, créée en 1974) qui exploite d’autres gisements à une teneur de 4,5 à 5 kg d’uranium par tonne par travaux de galeries, elle produit 2.300 tonnes par an, elle a extrait plus de 68.000 tonnes.
D’autres mines découvertes ne sont pas encore exploitées.
Ces deux compagnies sont des filiales du groupe français AREVA-COGEMA, qui détient 63,4% du capital de la SOMAIR et 34 de celui de la COMINAK, le reste est partagé entre l’ONAREM (Etat du Niger), OURD (Japon) et ENUSA (Espagne). Ces compagnies françaises produisent plus de 3700 tonnes d’uranium par an, soit 11% de la production mondiale. L’extraction de l’uranium du sol nigérien assure 70% des rentrées en devises du pays, alors que la population ne bénéficie presque de rien de cette drôle d’aubaine, juste de quoi acheter leur linceul.
La présence française est contestée par toute la population autochtone pour son comportement néo-colonialiste et raciste dans les camps de la mort.
Les compagnies françaises d’extraction de l’uranium au Niger sont très influentes sur le gouvernement nigérien, sur la vie politique du pays. Cependant, la population du Niger compte parmi les gens les plus pauvres de la planète qui travaillent dans un environnement parmi les plus mortels qui soient pour fournir de l’énergie aux nations les plus riches et alimentent leurs bombes par le combustible nucléaire qui sera utilisé contre eux.
La France exploite aussi plus de 7 mines sur son territoire, produisant 1400 tonnes d’uranium/an, au total elle produit 5100 tonnes d’uranium avec la mine d’Arlit. Selon l’AIEA, la France possède 59 réacteurs nucléaires en service pour produire de l’électricité. Ces réacteurs répartis sur 19 centrales nucléaires produisent 80% de l’énergie électrique française, évaluée à 63 gigawatts (1 milliards de watts). Les États-Unis possèdent 104 réacteurs en service développant une puissance totale de 99 GW, le reste du monde produit 208 GW.
* Conseiller sur les questions de l’énergie
Association Algérienne des Relations Internationales
Le roi Mohamed VI refuse la marche de Paris , tout en prouvant son appartenance au terrorisme wahhabite? Rapporteur : Samira Akli
Le quotidien d’Oran
Jeudi 15 aout 2013
Mohammed VI renoue avec le wahhabisme
par Y. Mérabet *
En cette dernière semaine du mois d’avril 2013, le Haut conseil scientifique du Maroc, instance édictant des fatwas de recours, a confirmé que l’islam radical ne tolère aucune liberté de conscience. Les muftis du Royaume, chapeautés par le roi Mohammed VI, ont réactivé la tradition utopique de la charia promettant la peine capitale à tout musulman qui change de conviction.
DE L’OPPORTUNISME POUR SAUVER LE TRONE
Après, l’Égypte, la Libye, la Tunisie, le Mali, maintenant c’est du Maroc de rejoint le peloton des conquérants de l’islam radical.
Etonnant ! Le roi du Maroc vient de renouer spontanément avec l’islam radical, outre cette soumission au diktat des pétroliers arabes, l’Arabie Saoudite et le Qatar. A grand flots de pétrodollars les pétroliers arabes obligent Mohammed VI, roi du Maroc et Emir des croyants à rejoindre la Tunisie, l’Egypte et la Libye, peloton des conquérants de l’islam radical. Pourtant le père du jeune monarque marocain, le feu Hassan II, a bien dit que » Le pétrole c’est le malheur des arabes, je préfère la paix à l’argent du pétrole « . Cette volte-face subite du roi inquiet le gouvernement algérien et met en cause la paix et la sécurité du bon voisinage. Certains médias politiques y voient en ce message une jalousie effrénée du roi envers le Président Abdelaziz Bouteflika et son peuple, pour avoir résisté et mis en échec les multiples tentatives de déstabilisation du pays. Le Président use de son pragmatisme politique en faisan fi des conflits à intérêt politico-économique. D’autres médias imputent à cette opportuniste manœuvre du royaume, à la rage du roi de voir l’Algérie soutenir pour l’éternité le droits des sahraoui à l’indépendance. La monarchie de droit divin préserve ainsi ce qui fonde sa légitimité et fait lien entre les Marocains. Le régime ayant concédé quelques infimes droits à son peuple, sa fatwa vient rappeler le tranchant de l’épée qui dessine des frontières nettes. Terre d’islam ici, Occident au-delà. Allah, la Patrie et le Roi sont la trinité officielle du Maroc où les prêches dans les mosquées et les lieux de culte jouent le rôle déterminant afin de domestiquer les masses. A cela, par des fatwas (dérogation), le roi vient d’ordonner à ses bourreaux d’amputer une main à tout voleur à la tire, se trouvant dans le besoin d’apaiser sa faim, de battre en publique les femmes qui opprimées de liberté, de décapiter des tètes des personnes insoumises à la monarchie, et de marcher sur les ventres des femmes enceintes qui violent la loi conjugale Une fatwa de l’Emir des croyants peut-elle suffire à ces obligations? Il n’est pas étonnant qu’il méprise la liberté et que les marocains ne réussissent pas à fonder un État de droit. La soumission collective à cette violence fonde la » Umaa « . De ses entrailles sortent des leaders qui usent de la coercition pour juguler les masses et les soumettre au diktat du Ciel, c’est-à-dire à ses lieutenants sur Terre. Que ces poltrons d’occidentaux, maitre de l’œuvre du » printemps arabe « , n’aillent pas croire qu’ils vivront hors de portée de l’épée des émirs du ciel! Les fatwas, les menaces de mort et les différentes formes de passage à l’acte sont au nom de l’islam et au maitre des cieux.
L’EMERGENCE DE L’ISLAM RADICAL
L’islam radical est une branche dure du sunnisme qui a donné naissance à toutes les formes du terrorisme que toute la planète endure. Obscure et violente, cette branche, se caractérise par son radicalisme aigu et un comportement répressif, à l’égard de tout musulman n’appliquant pas à la lettre les obligations du coran. En réalité, le Wahhabisme tel qu’il est présenté aujourd’hui, est une phalange rigide de l’islam radical. Cette interprétation apparue à la péninsule arabique au XVIII siècle de l’ère chrétienne sous l’empire ottoman, enseignée par un certain Mohammed Ibn Abd Al-Wahhab (1703-1787). En ce temps, l’Empire ottoman s’étendait à la périphérie de la péninsule arabique, englobant les régions littorales et les lieux saints de l’islam, la Mecque et Médine. Après quelques légères connaissances en théologie acquises sous l’ombre des mosquées du désert d’Arabie, Mohammed Ibn Abd Al-Wahhab était rentré à son village d’Uyaynah, oasis du Najd, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Riyad et situé hors de l’espace de contrôle des mamlouks ottomans, ce qui a permis à cet individu dispenser de brulantes prêches appelant au djihad contre les ottomans d’obéissance sunnite.
Mais son intégrisme est mal perçu par les sages et il se voit obligé de quitter les lieux. Ii trouva refuge dans l’oasis ailleurs dans une autre oasis appelée Ad-Diriyah, à une demi-journée de marche plus au sud. Là, l’émir local, Mohammad Ibn Saoud (Mohammad Al Saoud), s’intéresse à ses discours incendiaires et conclut avec lui un pacte qu’il scelle en lui donnant sa fille en mariage. La famille Saoud en fond de ses discours une stratégie de guerre et devient le bras armé du mouvement, Ibn Al-Wahhab son idéologue, version islamique de l’alliance » du sabre et du goupillon « .
Ils déclarent hérétiques les musulmans opposés à leur vision radicale de l’islam et, leur déclarant le » jihad, partent en campagne contre eux. En 1787, Ibn Al-Wahhab meurt, mais son idéologie lui survit et l’expansion territoriale des Saoud se poursuit. En 1802, ils s’emparent de Karbala (en Irak), l’année suivante, ils prennent la Mecque.
Les Ottomans finissent par s’inquiéter de ce mouvement composé de bédouins sanguinaires et têtus qui sèment la panique au sein de l’unité des musulmans. Ils dépêchèrent Mohammad Ali, le maître de l’Égypte, en Arabie avec son armée. En 1813, il reprend le Hedjaz, mais ne parvient qu’en 1818 à détruire partiellement ce mouvement.
Vaincus, les Saoud restent pourtant fidèles au pacte passé avec Ibn Wahhab. Né en 1880, et inspiré sur l’idiologie du mouvement et les récits de cette drôle de révolte de ses ancêtres, à peine sorti de l’adolescence se soulève. Un matin de 1901, avec une quarantaine de compagnons, il marche sur Riyad. Se postant en embuscade, ils attendent le passage du gouverneur entre son palais et la mosquée. Quand celui-ci apparaît pour se rendre à la prière, ils le tuent. À la suite de cet crapuleux assassinat devant un lieu saint, Abd Al-Aziz prend le contrôle de la ville et s’impose comme roi du Najd. Après la Première guerre mondiale, il repart en campagne et, en 1924 reprend le Hedjaz, puis l’Asir et constitue le territoire actuel de l’Arabie Saoudite.
Abd Al-Aziz ayant atteint ses objectifs politiques, il veut mettre un terme aux campagnes militaires et n’arrive plus à éteindre le feu. Mais les jeunes guerriers bédouins ne rêvent, eux, que de continuer la guerre. Le roi cherche bien à les sédentariser dans des oasis agricoles, mais leur rêve c’est tuer et détruire, ils poursuivent le » jihad » et lancent des attaques contre l’Irak, alors sous contrôle britannique. Par peur de représailles de l’armée britannique il se retire dans son désert pour massacrer tous les musulmans non-wahhabites.
En 1938, la découverte de pétrole dans la région de Dhahran donne à l’Arabie Saoudite une nouvelle importance. Sans attendre, la Standard Oil, compagnie américaine, signe un accord avec le roi. Le » jihad » peut désormais continuer sous une forme non militaire, en propageant l’idéologie wahhabite en dehors des frontières du royaume grâce au pouvoir de l’argent. Au cours des années 80, sur le terrain de la guerre d’Afghanistan, la relation américano-saoudienne prendra toute son importance, jusqu’à permettre l’émergence d’un personnage comme Oussama Ben Laden.
Conclusion
Aujourd’hui, en Arabie Saoudite, la problématique consiste à réduire l’idéologie wahhabite pour limiter les pulsions terroristes, sans détruire les forces assurant la cohésion du pays. D’une manière ou d’une autre les Ibn-Saoud ont trouvé chez leurs confrères marocains un terrain propice pour semer leur répugnante idiologie, un signal fort pour l’Algérie.
* Journaliste indépendant (ASFIR ex AARI)