Le film d’Esther LONDON,
«Frères de Cœur» (durée 54 mn) sera diffusé sur la chaîne LCP Public-Sénat les :
Vendredi 31 Mai à 23H50, Mardi 4 Juin à 19H30, Dimanche 9 Juin à 21H30
« Frères de Cœur » d’Esther LONDON relate une belle histoire qui s’est déroulée en Israël, entre un arabe et un soldat juif. Mais ce n’est pas une histoire banale, car ces deux jeunes gens ne se connaîtront jamais : l’un des deux vient de mourir et va sauver l’autre.
Un soldat israélien de 19 ans vient de tomber sous un tir de balles. Il n’est ni au combat, ni en opération militaire. Non. Il vient d’être abattu par son camarade de chambrée. Un cas rarissime qui frappe Tsahal au plus profond. Transporté d’urgence à l’hôpital, il décède peu après. Il est en état de mort cérébrale mais maintenu artificiellement, son cœur continue de battre. Arrivé sur place, le père confrontée à la mort de son fils n’hésite pas : il donne son accord pour des dons d’organes, sa manière de dépasser la douleur, de la transcender.
Dans un hôpital proche, un jeune arabe vit avec l’assistance d’un cœur artificiel, dans l’attente d’une greffe cardiaque. Les soins d’une équipe médicale hors pair ont déjà permis au futur receveur de se préparer psychologiquement et physiquement à cette épreuve. La décision est prise. L’homme aux trois cœurs, ce sera lui. Tout se passe très vite. L’opération est un succès.
Le film d’Esther London raconte avec une grande sensibilité cette histoire exceptionnelle et pleine d’humanité. Il évoque dans le contexte médical d’Israël les contours éthiques et religieux du don d’organes pour lequel la détermination clinique de la mort est une question majeure qui suscite d’ailleurs toujours des débats dans le monde. S’il existe à présent en Israël un large consensus médical supporté et encadré par la loi pour définir la mort clinique comme étant la mort cérébrale, il subsiste un débat éthique et religieux, fondamental dans ce pays et porté par deux courants de réflexion. Celui des rabbins ultra-orthodoxes qui non seulement ne reconnaît pas la mort cérébrale mais qui en donnant la primauté à l’intégrité du corps du défunt, s’oppose aux dons d’organes. Et un autre courant, tout aussi observant et religieux, qui privilégiant à la fois le sauvetage des vies et le respect de l’éthique, tout en reconnaissant la mort cérébrale, autorise le don d’organes.
La caméra suit le jeune homme greffé au cours de sa convalescence, son retour à la force, à la joie, vers une nouvelle vie, encore plus précieuse. Il va nouer des liens inédits avec la famille de son donneur – rapprochement inconcevable dans une majorité de pays – mais rendu possible en Israël où la levée de l’anonymat est sujette à l’appréciation et à la décision conjointe des deux parties.
Vivre avec le cœur d’un autre, devenu son « frère de cœur » amène le jeune arabe à une réflexion existentielle sur lui-même, sur le don unique qui lui a été fait et dont il se sent responsable, une réflexion sur la vie et le dépassement des différences culturelles et religieuses.
Esther London, caméra au poing, nous offre des êtres émouvants et spontanés, des images resplendissantes, des paysages de Galilée et des plans sur Jérusalem …à vous couper le souffle. Ce film lumineux est un moment de bonheur. Il s’en dégage aussi une image attachante d’Israël, celle que ses détracteurs feignent toujours d’ignorer, celle qui est la véritable image d’Israël, avec toute sa richesse humaine, sa compétence, sa créativité, son courage et sa générosité. Loin de nous les stéréotypes négatifs, anti-israéliens navrants et dégradants.
Le film d’Esther London est un film vrai et admirable. Plein de douleur et de pudeur, d’amour et même d’humour. Un film d’espoir aussi de voir un jour la paix dans cette région.
Nancy VERDIER
L’Avis de Télérama du 25 / 05 / 2013 sur « Frères de Coeur »
http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/freres-de-coeur,51798051.php
C’est une belle histoire. Une histoire de peine et de coeur. En 2008, alors étudiant en Russie, un jeune Palestinien, Salim, entend sans ménagement de la bouche d’un docteur : « Tu vas mourir dans quelques mois. Il te faut d’urgence un nouveau coeur. » Pris en charge par l’équipe de chirurgie cardiaque du professeur Lavee à l’hôpital de Ramat Gan [Israël], Salim a finalement été greffé. D’abord avec un coeur artificiel — impressionnantes images de cette machine pompant et expulsant des litres de sang. Puis avec celui de Yaniv, un jeune soldat israélien tué d’une balle perdue par un camarade de chambrée.
La réalisatrice Esther London a suivi Salim avant et après ses opérations salvatrices. Cette transplantation d’un organe d’un donneur juif à un patient arabe donne lieu à un formidable récit, porté par la personnalité lumineuse du jeune greffé. Avec sincérité et profondeur, Salim revient sur toutes les étapes qui ont jalonné sa renaissance : le greffé a non seulement rencontré les parents de son donneur, mais il est devenu très proche d’eux, les soutenant dans leur combat judiciaire envers le meurtrier de leur fils. La réalisatrice élargit le débat autour du don d’organes, sujet difficile en Israël, en interviewant tous les protagonistes : médecins mais aussi un rabbin, un imam et un prêtre. Un beau film tourné dans un pays où, grâce à la sensibilisation de la population, 12 % des adultes sont désormais porteurs d’une carte de donneur d’organes. — Emmanuelle Skyvington
Je suis pensionné.
Comment peut-on aider ISRAËL de l’EUROPE ?
Courage et persévérance à chacun de vous.
Je suis belge, habitant en Allemagne et marié à une brésilienne.
Je me suis déjà rendu en ISRAEL et, bien entendu, souhaiterais y retourner pour montrer à ma femme votre magnifique pays.
Mais c’est un peu cher pour moi vu ma pension.
Je fais mon possible pour vous aider en consommant beaucoup de produits ISRAELIEN, ici en EUROPE.
Avec toutes mes amitiés au peuple ISRAELIEN qui fait preuve de tant de courage. Bien à vous.
[email protected]
Georges GEURY,
Wilhelmstrasse 6
42853 REMSCHEID
Deutschland
Merci à vous. Comment aider Israël : en parlant autour de vous et en expliquant à vos amis, la situation réelle, d’un minuscule pays assiégé de toutes parts. Et surtout, qui n’a pris la terre de personne. Le territoire d’Israël grand comme deux départements français recouvre aussi la Judée-Samarie mais ceux qui se font appeler « palestiniens » voudraient bien l’occuper et occuper le reste d’Israël par la même occasion. Merci de lire notre site.
Vous pourrez voir ce film sur la chaîne Public-Sénat qui vous montrera toute la générosité et la compétence de ces médecins qui sauvent des vies qu’elles soient arabes, chrétiennes ou juives. Avec Toute notre Sympathie.
@ Georges – A moindre frais vous pourriez faire du volontariat civil en vous adressant à SAR EL. Ce sont des voyages en groupe, donc moins chers, vous êtes pris en charge durant 2 fois 5 jours, du dimanche au jeudi. Des options de week end sont également organisées. C’est ce que j’ai fait durant huit années, deux fois/an pour participer à la vie israélienne de façon concrète.
Bien à vous,
Esther