Cinquante idées reçues sur la Shoah, entretien avec l’auteur…
Nous avions présenté 50 idées reçues sur la Shoah
Tome 2
Qui est Marc-André Charguéraud ?
Depuis plus de 10 ans, Marc-André Charguéraud traque les vérités non dites de la Shoah, en consultant les historiens les plus réputés du génocide, notamment anglo-saxons.
Sa connaissance des tenants et aboutissants relatifs aux massacres des Juifs dans la période de la Seconde guerre mondiale lui permet de mettre dans des perspectives inédites certains épisodes trop rapidement interprétés.
Après la rédaction de huit livres sur le sujet, il propose ici de revisiter cinquante idées reçues sur la Shoah, une forme de dictionnaire thématique qui couvre les lettres A à J et qui sera suivi ultérieurement par un deuxième volume.
Sur les raisons pour lesquelles Auschwitz n’a pas été bombardé, sur la passivité des Juifs américains, la bravoure méconnue des Français à l’égard des enfants juifs ou le sort désastreux des rescapés juifs après 1945, Marc-André Charguéraud fait œuvre nécessaire : il permet de confirmer que le désastre génocidaire de la Seconde guerre mondiale a été rendu possible par un climat général de passivité dont l’Allemagne a largement profité .
Marc-André Charguéraud a publié de nombreux ouvrages sur la Seconde guerre mondiale. Diplômé de sciences politiques et de droit, MBA de Harvard, il s’est engagé en 1944 dans la Première Armée française.
Question à Marc-André Charguéraud
Nos lecteurs sont nombreux à lire chaque mois votre chronique, que nous avons le plaisir de publier sur ce site, comme celle-ci ou celle-là.
J’ai lu votre premier ouvrage, que vous m’avez envoyé en Israël et que je recommande vivement, et j’avoue avoir été très impressionnée par vos recherches,
aussi je n’aurais qu’une véritable question, Cher André
IF – Pourquoi vous être intéressé à la Shoah ?
M-A.C – Un jour j’ai lu que les habitants du Chambon-sur-Lignon avaient sauvé des milliers de Juifs.
Cette affirmation m’a surpris.
J’ai vécu deux années au Chambon pendant la guerre.
J’ai modestement contribué après la rafle de Lyon en août 1942 à ces sauvetages.
Le chiffre avancé m’a paru loin de la réalité.
Sauver quelques centaines de personnes me semble déjà exceptionnel.
J’ai commencé à lire ce qui avait été publié sur le Chambon.
Mes lectures sur la Shoah se sont enchaînées et mes livres ont suivi.
IF – Votre deuxième livre est-il la suite du premier ouvrage ? M-A.C – Mon deuxième tome est bien la suite du premier. Ayant lu des centaines d’ouvrages sur la Shoah, j’ai trouvé que de nombreuses situations concernant l’attitude des occidentaux méritaient d’être réexaminées.
IF – Que penser de ceux qui réfutent les faits, qui nient l’histoire… M-A.C – Je me refuse de commenter les propos des » négationnistes ».
Il existe toujours des gens qui nient l’évidence et la réalité des faits.
Dans le cas de la Shoah, ils sont indignes. La rédaction d’Israël-flash vous remercie Marc-André Charguéraud.
