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Dix mensonges sur le conflit Israël-Hamas


Dix mensonges sur le conflit Israël-Hamas

Le cessez-le feu enhardira probablement le Hamas, qui le voit comme une victoire sur Israël. L’histoire montre que les cessez-le-feu ne dissuadent pas le Hamas de tirer des roquettes sur Israël. En outre, la reconnaissance que l’Iran a donné des technologies pour améliorer les armes au Hamas sert d’avertissement de tentative iranienne accrue pour déstabiliser Israël. En fin de compte, ce cessez-le-feu ne représente qu’une accalmie dans les combats, pas un début de paix durable. Voici 10 exemples d’hypothèses erronées et de sagesse conventionnelle :

1.    Le Hamas va adhérer à un « cessez-le feu »

Le Hamas a accepté une trêve avec Israël dans cette nouvelle escalade. Toutefois, le mot arabe pour la trêve, « hudna», est perçu différemment dans la mentalité du Hamas. Dans ce contexte moderne, une hudna implique une accalmie dans les violences qui permet au Hamas le temps nécessaire de s’organiser et se réarmer en prévision d’un futur conflit avec Israël. Il est différent d’un cessez-le feu en ce qu’il est un accord pour cesser les hostilités pour une période de temps définie, et non un accord de paix. [1]

La durée de la hudna actuelle du Hamas avec Israël demeure inconnue, et nous pouvons être assurés que les combats reprendront une fois que le Hamas décidera de le faire. Une fois qu’une hudna est adoptée, cela devient un devoir religieux de l’observer pour la partie musulmane aussi longtemps que la partie non-musulmane, l’observe. [2] Cela va à l’encontre de l’objectif du but, qui signifie la paix permanente et la reconnaissance du droit de la partie non-musulmane d’exister.[3]

Hudna a été le premier mot utilisé dans l’histoire musulmane pour décrire un cessez-le-feu, trouvé dans le contexte du traité du 7ème siècle d’al-Hudaybiyya – se référant à une trêve de six ans après que Mahomet et ses disciples ont déserté la Mecque pour Médine. Cet accord a permis à Mahomet et ses disciples de prier à La Mecque, qui était alors sous le contrôle de la tribu des Quraysh, depuis une décennie.

Toutefois, lorsque l’armée de Mahomet est devenue assez forte, il a utilisé une attaque ces Quraysh-en accord depuis deux ans avec la tribu Banu Bakr dans le pacte, fournissant ainsi un prétexte pour contraindre les Quraysh à un ultimatum et désavouer leurs alliés, à verser un dédommagement pour leur attaque contre les musulmans ou à annuler le traité. Finalement, les Quraysh ont choisi la dernière option et Mahomet a marché sur la Mecque, pouvant ainsi facilement conquérir la ville.

Cet événement a créé un précédent, en justifiant l’abandon de l’opération aux fins de se regrouper et se réarmer, ce qui a permis une future attaque sur le territoire laissé pour compte. [4] Le défunt Président, Yasser Arafat, a fait allusion au traité d’al-Hudaybiyya en donnant un discours dans une mosquée de Johannesburg, en Afrique du Sud en 1994, en suggérant que la paix avec Israël ne serait que temporaire.

L’histoire a prouvé que le Hamas souscrit à ce point de vue, et qu’il utilise comme hudnas les accalmies temporaires dans les combats avant le renouvellement des hostilités.

En juin 2003, le Hamas a annoncé une hudna avec Israël, qui s’est achevée par un violent attentat suicide deux mois plus tard à Jérusalem, tuant 22 personnes et blessant plus de 130 personnes. De même, qu’également l’incursion israélienne de 2008 dans la bande de Gaza a conduit à une hudna. Cependant, le Hamas a pris fin à cette trêve en tirant des roquettes sur Israël de manière sporadique depuis le dernier « cessez-le-feu», en augmentant radicalement les attaques par rapport au mois passé.

Les interprétations modernes de hudna, signifient qu’il n’y aura pas de fin à la lutte d’inspiration religieuse jusqu’à ce qu’Israël soit vaincu. La charte du Hamas prouve ce point : «Il n’y a aucune solution à la question palestinienne sauf par le djihad. Les initiatives, les propositions et les conférences internationales sont toutes une perte de temps et de vaines tentatives». Le Co-fondateur du Hamas, Cheikh Ahmed Yassine a considéré la hudna comme une «tactique» dans sa guerre avec Israël. [5] Concernant une discussion au sujet de perspectives de paix avec Israël, le dirigeant du Hamas, Moussa Abou Marzouk, au début de cette année, a indiqué que son organisation serait ouverte à une hudna avec Israël, mais qu’il ne renoncera jamais à son objectif de destruction d’Israël.

2. Le Hamas est intéressé par la paix

Le Hamas, désigné comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne, ne fait pas de distinction entre la Cisjordanie (NDLR EI : Judée et Samarie !), la bande de Gaza et Israël d’avant 1967. Pour lui, toute la « Palestine » est occupée. La charte du Hamas appelle explicitement à la destruction de l’État juif et, est sa priorité absolue. En fait, le Hamas se vante d’être la principale « résistance » (nom de code pour le terrorisme) contre Israël. «Toutes les énergies du peuple et de la Oumma (nation) [sont nécessaires] pour déraciner l’entité oppressive», a déclaré le Commandant des Brigades al-Qassam, Muhammad al Deif juste avant la trêve actuelle.

Toute reconnaissance du droit d’Israël à exister est inacceptable pour les dirigeants du Hamas. Cette croyance est à l’origine du conflit. À la lumière d’un attentat du 21 novembre sur un bus de Tel-Aviv, Ezzat Rishq, membre du Hamas a confirmé que l’attaque était une «répercussion à l’agression israélienne contre la bande de Gaza ». Rishq a ajouté que « l’entité sioniste devrait savoir que la poursuite de l’agression et des crimes contre notre peuple sans défense de Gaza augmenteront la rage, exciteront le mécontentement parmi notre peuple partout contre leurs crimes, soldats et extrémistes, soulignant que, les sionistes doivent s’attendre au pire ».

3. Le problème est le blocus de Gaza par Israël

Avec le retrait unilatéral d’Israël de la bande de Gaza en 2005, supprimant tous les résidents juifs et soldats du territoire, les Palestiniens ont eu l’opportunité de pouvoir se gouverner et construire leur société. Cependant, au lieu d’essayer d’améliorer le niveau de vie de la bande de Gaza, le Hamas est resté concentré sur son hostilité envers Israël en tirant des roquettes sur l’État hébreu immédiatement après qu’il ait pris les commandes.

Depuis que le Hamas a exercé son contrôle dans la bande de Gaza en 2006, 6.109 roquettes ont frappé le territoire israélien. Il a pleinement pris le pouvoir lors d’une guerre civile palestinienne ensanglantée avec la faction du Fatah son rival, en 2007. En réponse, Israël a imposé un blocus sur la bande de Gaza pour tenter d’endiguer le flot d’armes au Hamas.

Rien que cette année, 1.822 roquettes ont frappé le territoire israélien. Entre le10 et le 13 novembre, immédiatement avant l’opération israélienne, le Hamas a tiré 121 roquettes sur Israël. Le Hamas a tiré 1.500 roquettes après qu’Israël ait lancé l’opération Pilier de Défense le 14 novembre. Le blocus d’Israël n’est en aucun cas une « occupation » – il s’agit plutôt d’une réaction nécessaire pour enrayer la contrebande d’armes du Hamas à Gaza, et des actions qui menacent la sécurité d’Israël. Cette tactique n’est pas nouvelle, puisque les États-Unis ont bloqué Cuba pendant la crise des missiles de Cuba en 1962, et que le Royaume-Uni a bloqué les îles Falkland pendant sa guerre avec l’Argentine en 1982. En 2011, un rapport des Nations Unies a conclu que le blocus israélien de la bande de Gaza était légal au regard du droit international.

4. Israël vise délibérément les civils

Israël a mis en œuvre des moyens extraordinaires pour raréfier les victimes palestiniennes en réponse aux tirs de roquettes des terroristes. Avant toute action, l’armée israélienne largue des milliers de tracts en arabe pour avertir les habitants de Gaza d’attaques imminentes. Cet effort donne le temps aux résidents d’évacuer la zone. Les dommages collatéraux qui se produisent sont du fait que le Hamas s’intègre volontairement dans les centres urbains en violation du droit international. Si Israël visait délibérément des civils, sa supériorité militaire lui permettrait d’infliger des pertes beaucoup plus importantes. Un pilote israélien a effectivement annulé une mission de frappe sur une aire de lancement de roquettes située dans un terrain de jeu parce qu’il a vu des enfants palestiniens à proximité. Cette roquette a fini par être tirée sur Tel-Aviv, obligeant des enfants israéliens à courir aux abris. Imaginez ce que le gouvernement des États-Unis ferait si les cartels de la drogue mexicains tiraient des milliers de roquettes sur San Diego, Phoenix, ou d’autres villes le long de la frontière mexicaine.

5. Il y a une absence d’équivalence morale entre les mesures prises par Israël et le Hamas.

Israël s’efforce de minimiser les pertes civiles. Le Hamas cherche à maximiser les victimes civiles israéliennes et instiller la peur dans la population. C’est évidemment basé sur le fait qu’Israël cible stratégiquement les terroristes du Hamas avec précision par des frappes aériennes ponctuelles, et que d’autre part, le Hamas, tire aveuglément des roquettes meurtrières sur les villes israéliennes avec l’intention de tuer ou de mutiler des civils israéliens. Le Hamas tire délibérément depuis des centres urbains palestiniens pour déclencher une réponse israélienne qui a parfois pour résultat de faire des victimes civiles qu’il peut utiliser à des fins strictement de propagande. Le groupe terroriste utilise également les Palestiniens comme boucliers humains pour protéger des objectifs militaires, ce qui est considéré comme un crime de guerre en vertu du droit international.

« Le Hamas … a une stratégie médiatique », l’ambassadeur israélien aux États-Unis, Michael Oren a écrit la semaine dernière. « Son but est de présenter les efforts sans précédent d’Israël de minimiser les pertes civiles à Gaza comme le pilonnage aveugle d’enfants, à des actes légitimes d’Israël d’autodéfense dans des crimes de guerre. Ses buts sont d’isoler internationalement Israël, en essayant de lui lier les mains pour l’empêcher de riposter sur ceux qui tuent nos citoyens et de délégitimer l’État juif ».

Malheureusement, nombreux sont les médias traditionnels qui font allusion implicitement à une équivalence morale entre le Hamas et Israël en insinuant que les torts sont partagés pour cette récente escalade.

Par exemple, Ethan Bronner du New York Times a commencé le 17 novembre sa chronique en exposant : « Quand Israël a assassiné le haut commandant militaire du Hamas à Gaza mercredi, cela a déclenché le cycle actuel de combats acharnés… ». Bronner a omis bien évidemment, de dire que le Hamas avait tiré plus de 100 roquettes par jour jusqu’aux opérations d’Israël. Il n’y a absolument aucune équivalence morale entre les actions du Hamas et celles d’Israël – l’escalade aurait été évitée si le Hamas n’avait pas tiré de roquettes.

6. Le Hamas est une source d’information fiable

Il est dans l’intérêt du Hamas de gonfler les chiffres des victimes palestiniennes. Au fil des années, le Hamas a utilisé de fausses images, a mis en scène des funérailles et a menti au sujet des pertes spécifiques pour accroître la perception qu’Israël a commis des massacres délibérés. Cette escalade récente n’a pas été différente. Une photo a été diffusée dans les médias suite au début du récent conflit illustrant prétendument un enfant palestinien qui aurait été tué par Israël. En fait, l’enfant était l’une des 30.000 victimes de la guerre civile syrienne. Une autre infâme photo faisant la une des journaux montre la visite du Premier ministre égyptien Hisham Qandil accompagné du Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, embrassant un garçon palestinien mort et décrit comme étant une victime d’une attaque de l’aviation israélienne. Cependant, « les experts du Centre palestinien pour les droits de l’homme ont déclaré qu’ils pensaient que l’explosion avait été causée par une roquette palestinienne perdue » qui a atterri à l’intérieur de la bande de Gaza. Le Hamas créait ces fabrications et ment pour acquérir de la popularité dans la guerre de relations publiques avec Israël – la seule bataille qu’il peut gagner. Dans les médias sociaux et les communications numériques, la guerre de propagande est un élément essentiel pour faire passer le message du Hamas.

7. Gaza est assiégée et affamée

Israël continue de transférer des marchandises et des approvisionnements sur le territoire pour aider les civils palestiniens, malgré les tirs de roquettes partant de Gaza. En fait, les civils de Gaza ne souffrent pas d’un manque de nourriture ou d’autres besoins fondamentaux. Tout au long de cette escalade récente, l’État juif a facilité le transfert des aliments de base, de l’eau, de combustible et d’électricité. En outre, Israël continue à traiter les Gazaouis dans les hôpitaux israéliens.


20 novembre 2010: Camions attendant à Kerem Shalom (Photo: Porte-parole de Tsahal)

8. L’Égypte est un médiateur fiable

L’après insurrection égyptienne, qui est maintenant gouvernée par les Frères musulmans, a pleinement joué le jeu du Hamas en accusant Israël pour cette dernière violence. Le Président égyptien, Mohammed Morsi, a tweeté le 16 novembre : « L’Égypte est comme un bouclier protecteur pour la nation arabe et islamique » et « Ô, peuple de Gaza, vous êtes des nôtres et nous sommes avec vous, nous ne vous abandonnerons pas ». Dans le passé, le Président égyptien, Hosni Moubarak avait joué un rôle crucial en tant que médiateur entre les deux parties. Morsi est personnellement lié au Hamas, qui a été créé en tant qu’organe palestinien des Frères musulmans. Puisque Morsi cède aux exigences nationales et s’engage dans un effort concerté pour recueillir davantage de soutien public mondial pour les Palestiniens, l’Égypte ne peut pas continuer à prétendre être un honnête courtier des pourparlers dans la trêve entre Israël et le Hamas. Il est clair que l’Égypte n’est pas neutre.

9. La Turquie est un acteur constructif dans la crise

Le président Obama a engagé la Turquie en tant que participant constructif dans cette crise. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdo?an a récemment qualifié Israël d’« Etat terroriste » en réponse aux actions défensives d’Israël dans la bande de Gaza. Ce commentaire est absurde, compte tenu du propre conflit insurrectionnel des terroristes turcs contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Lors d’un incident, la Turquie a été responsable de la mort de 35 civils dans un raid aérien près d’un village kurde.

La Turquie a également occupé illégalement le nord de Chypre depuis l’invasion de l’île en 1974. En revanche, Israël n’a pas de forces stationnées à Gaza. La Turquie estime qu’il est justifié d’exercer des représailles contre les actions agressives dans son propre cas –mais vilipende Israël parce qu’il se défend contre les attaques du Hamas.

En outre, la Commission américaine sur la Liberté Religieuse internationale (USCIRF) a mis la Turquie sur la liste des « pays particulièrement préoccupants ».

Cette action place la Turquie parmi les États les plus répressifs de la planète tels que l’Iran, l’Arabie saoudite et la Corée du Nord.

En outre, les prisons turques sont emplies de journalistes plus que dans tout autre pays au monde, selon le Comité pour la protection des journalistes, qui a déclaré qu’au moins 61 journalistes turcs sont emprisonnés essentiellement à cause de leur travail. Sous le gouvernement islamiste d’Erdogan, la Turquie a connu de graves reculs en ce qui concerne la liberté de religion et les médias.

Le 20 novembre, Erdogan a déclaré qu’Israël était engagé dans un nettoyage ethnique à Gaza, une accusation absurde venant d’un gouvernement qui refuse de reconnaître la responsabilité de son pays dans le génocide arménien de 1915 ou des millions de Grecs, d’Assyriens et d’autres minorités ont été victimes de nettoyage ethnique par les Turcs après la Première Guerre mondiale.

10. Ce conflit n’a rien à voir avec l’Iran

Les empreintes de l’Iran sont partout dans l’arsenal de roquettes du Hamas, incluant les roquettes à longue portée Fajr-5 qui ont été tirées sur Tel-Aviv et Jérusalem. L’Iran est le principal bienfaiteur du Hamas – en fourniture d’armes, en formation, et en envois d’argent. Par ailleurs, le général iranien, Mohammad Ali Jafari a indiqué à l’agence de presse iranienne Fars, qu’il a donné au Hamas la technologie pour construire ses propres Fajr-5.

L’Iran aurait ordonné au Hamas de lancer ce cycle de violence pour causer des problèmes à Israël et détourner l’attention internationale du programme d’armement nucléaire iranien. Dans sa quête d’hégémonie régionale, l’Iran continue d’être un important état-sponsor du terrorisme, et constitue la plus grande menace pour la stabilité mondiale. En faisant appel à son mandataire pour attaquer Israël, le gouvernement fondamentaliste iranien renforce son engagement de voir Israël rayé de la carte.

[1] ?ar?b, Kh?lid. “Resistance and Military Strategy” Hamas : A Beginner’s Guide. 2nd ed. Ann Arbor, Mich : Pluto Press, 2010. 55.

[2] Tamimi, Azzam. “7 : The Liberation Ideology of Hamas.” Hamas: A History From Within. Northampton, Mass : Olive Branch Press, 2007. 159.

[3] Susser, Asher. Challenges to the Cohesion of the Arab State. Tel Aviv: Moshe Dayan Center for Middle Eastern and African Studies, Tel Aviv University, 2008. 149.

[4] Rudolph Peters, Islam and Colonialism : The Doctrine of Jihad in Modern History (The Hague: Mouton, 1979), pp. 41-2.

[5] Cook, David. « Banu Isr’al to the State of Israel. » Contemporary Muslim apocalyptic literature. Syracuse, N.Y.: Syracuse University Press, 2005. 117.

Source : Par IPT News via Middle East and Terrorism, Adaptation française: Hanna © Israel-Chroniques-En-Ligne





Psychosociologue, consultant sur les questions de conflits, crises, violences et débriefing dans tous les secteurs où ces problèmes se posent.



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