Sur le site officiel du Consulat général de France, nous apprenons que la France offre 800 000 € pour le financement du projet d’Appui à la réforme des institutions de l’Autorité palestinienne.
Après la partition de Jérusalem signée par le Conseil Régional d’Ile de France sous l’égide du consul général de France, c’est une nouvelle pièce du puzzle qui est dévoilée. Nous dénonçons le double discours consistant à dire souhaiter favoriser des négociations directes entre Israël et son voisin et en même temps, diviser officiellement la capitale d’Israël en signant dans le dos d’Israël un accord infamant de « gouvernorat palestinien de Jérusalem » et en finançant une organisation palestinienne qui demande un statut d’observateur à l’ONU.
Nous nous demandons pourquoi les impôts des français fiancent l’Autorité palestinienne qui n’a aucune légitimité actuellement…
La France se prépare-t-elle à voter pour ce statu d’observateur à l’ONU au mépris de la souveraineté d’Israël ?
La France finance la réforme des institutions de l’AP
e Consul général de France à Jérusalem et le ministre du Plan, M. Mohammed Abou Ramadan, ont signé ce lundi 12 novembre, au ministère du Plan à Ramallah, une convention d’un montant de 800 000 euros portant sur le financement du projet d’Appui à la réforme des institutions de l’Autorité palestinienne.
Depuis 1993, La France appuie politiquement, techniquement et financièrement le processus de réformes conduisant au renforcement des institutions du futur Etat palestinien. Lors de la Conférence de Paris de décembre 2007, l’appui à la construction de l’Etat de droit et à la bonne gouvernance des institutions palestiniennes avait été identifié comme l’un des domaines prioritaires de la coopération française en Palestine.
L’objectif principal de ce nouveau projet est de réformer et d’améliorer les capacités des institutions palestiniennes, afin qu’elles délivrent un service public plus efficace. Le bénéficiaire final du projet est donc le citoyen palestinien.
Les institutions palestiniennes engagées dans cette nouvelle coopération sont : Le General Personnel Council, auquel sera rattachée l’Ecole de formation des hauts fonctionnaires (Palestinian national school of administration), dont la création sera soutenue dans le cadre de ce projet.
Le Secrétariat Général du Conseil des ministres, dont la capacité de coordination interministérielle sera renforcée ainsi que les outils informatiques nécessaires pour garantir l’accès public à l’information juridique.
La Cour Suprême qui est engagée dans un processus de réforme de la juridiction administrative, afin de rendre le contentieux administratif plus accessible aux citoyens.
Pour la partie française, ces trois axes de coopération seront mis en oeuvre avec le soutien du Conseil d’Etat, du Secrétariat général du Gouvernement et de l’Ecole nationale d’administration.