Les promesses pessimistes de vague terroriste qui déferlerait sur Israël après la libération de Shalit en échange d’un millier de terroristes étaient prématurées. Le calme sécuritaire se maintient dans les territoires grâce au Shin-Beth, mais aussi aux policiers palestiniens. Mais nul n’est à l’abri d’un nouveau regain de tension ou d’un nouveau kidnapping.
Analyse.
Le 18 octobre dernier, les Israéliens ont marqué le premier anniversaire de la libération de Guilad Shalit. Ce qui a permis de se remémorer le douloureux débat qui a divisé, durant plusieurs années, la société israélienne autour du prix à payer en échange du retour du soldat franco-israélien.
On se souvient de l’opposition farouche de ceux qui affirmaient que la libération d’un millier de terroristes du Hamas – dont plusieurs dizaines d’assassins ayant du sang juif sur les mains – allait provoquer une nouvelle vague de terrorisme à l’instar de celle qui avait déferlé sur la Judée et la Samarie à la fin des années 80 (l’intifada des pierres), à la suite du « Marché Djibril ».
Or, un an après le retour de Shalit auprès des siens une constatation s’impose : De prime abord, la situation sécuritaire n’a pas connu de dégradation majeure et fort heureusement on n’a pas assisté à une recrudescence des actes terroristes.
Ce calme relatif peut avoir deux causes essentielles :
Selon l’accord d’échange, seul un tiers des terroristes « durs » sur les 450 libérés par Israël lors de la première phase du marché sont retournés en Judée et Samarie.
Israël s’était en effet farouchement opposé à l’exigence du Hamas qui voulait que plus de 330 de ces archi-terroristes reviennent dans les Territoires. On comprend mieux pourquoi aujourd’hui.
Le fait que la majorité d’entre eux aient été expulsés vers Gaza ou à l’étranger a certainement contribué au maintien du calme.
La seconde raison, c’est incontestablement l’action menée par les forces de sécurité israéliennes. Depuis le 18 octobre 2011, le Shin-Bet et les services de Renseignements militaires suivent à la trace, à l’aide de technologies sophistiquées, les centaines de terroristes qui ont été relâchés. Ceux qui ont repris des activités terroristes ont été arrêtés. On en a recensé une quarantaine dont 24 sont actuellement en procédure judiciaire. Certains d’entre eux devront retourner en prison pour purger l’intégralité de leur peine. Qui plus est, Tsahal a pu bénéficier du concours des services de sécurité palestiniens qui ne tiennent pas à ce que le Hamas relève la tête en Judée et Samarie. Les forces palestiniennes ont elles-mêmes arrêté des terroristes du Hamas qui projetaient des attentats.
Cependant, le calme qui semble régner actuellement en Judée et Samarie serait, selon les forces israéliennes, factice et les risques de dégradation sont réels. Le Hamas est toujours persuadé que l’enlèvement d’un civil ou d’un militaire israélien reste l’arme la plus « efficace » pour combattre Israël. L’un des responsables du mouvement terroriste a promis que « lors du prochain enlèvement, le Hamas exigera la libération de tous les prisonniers qui sont restés derrière les barreaux » : « Il reste 6 000 de nos hommes dans les prisons israéliennes. Pour les libérer nous allons capturer six Israéliens » a-t-il déclaré. Au sein de Tsahal, on prend ces menaces très au sérieux. Au cours des derniers mois, plusieurs Israéliens civils et militaires ont failli être enlevés, mais au dernier moment, ils ont réussi à tromper la vigilance de leurs agresseurs. L’armée a lancé une vaste campagne d’information afin de mettre en garde les soldats et les habitants juifs qui circulent en Judée et Samarie, contre les risques d’enlèvement : « Le kidnapping est une menace véritable et le Hamas fait tout pour enlever un soldat » a dit le lieutenant-colonel Amit Yamin, chef des opérations de Tsahal dans la division de Judée et Samarie. Au sein de l’armée, on vante les mérites de la coopération sécuritaire avec les forces palestiniennes en la matière, mais dans le même élan on fait état d’un relâchement chez les policiers palestiniens, depuis que les salaires n’ont pas été entièrement versés et depuis les manifestations sociales de septembre qui secouent les instances palestiniennes (voir notre dossier dans ce numéro). Selon un responsable sécuritaire israélien, certains des policiers palestiniens qui sont chargés de surveiller les détenus relâchés du marché Shalit auraient eux-mêmes sombré dans la corruption dans l’espoir d’améliorer leurs fins de mois.
L’instabilité économique pourrait donc être un terrain propice au recrutement par le Hamas d’apprentis terroristes qui, le moment venu, pourraient embraser à nouveau la Judée et la Samarie.
Source : Hamodia, par Daniel Haïk.
L’analyse de Daniel Haïk sur le « calme » régnant dans les territoires palestiniens et ses causes sont discutables : en fait, l’autorité palestinienne est en proie à de graves problèmes d’argent. Or l’on sait que l’argent est le « nerf de la guerre ». Cette carence douloureuse freine son agressivité et sa volonté criminelle. Le progrés dans la sécurité des frontières vient surtout des barrières solides, du mur fermant certaines trouées des frontières. Israël a bien compris le problème et a donc trouvé des solutions efficaces et satisfaisantes. Ainsi le nombre d’intrus terroristes se font cueillir à la lisière de ces barrières et éliminés sur place. Le cas des terroristes du Sinaï est illustre. Quand à Gaza, c’est un problème plus complexe : l’Iran tire les ficelles du Hamas et l’encourage à compliquer les mesures prises par Tsahal. Un harcèlement continu sans grand résultat sur le terrain mais du point de vue psychologique préoccupant et gênant. Israël a les moyens d’éradiquer l’équipe du Hamas, mais à quel prix de complications diplomatiques ? L’Iran tient donc entre ses mains un bon joker.
Les services secrets israéliens font du bon travail, car les terroristes sont suivis à la trace et cueillis au bon endroit au bon moment. Ils tombent comme des feuilles mortes sans avoir accompli leur forfait. Gloire à eux et à Tsahal !
L’embrouillamini qui tourneboule les désordres sanglants dans certains pays arabes détourne l’attention de leurs dirigeants des problèmes de l’heure. Si ça continue comme cela, Israël économise ses forces et son argent et c’est tout ça de gagné ! Ses ennemis se transforment alors en coup de pouce pour son économie florissante. C’est ainsi, qu’il peut renforcer ses hautes écoles, ses universités et augmenter le nombre de ses Star Up. Résultat : des prix Nobels qui font pâlir d’envie des chercheurs du monde entier. D’autre part, malgré la présence d’un président américain pro muzz et nul, Israël s’en sort très bien pour sa sécurité. Il mérite un AAA. Et si tout va bien en novembre, il aura prouvé au monde qu’Obama n’avait pas la moindre intelligence pour conduire l’Amérique qui lui a fait une confiance aveugle. Enfin, pour paraphraser Chateaubrilland « Les présidents passent,le peuple juif demeure ».
Et on sait cette mentalité de se dire « nous avons tout le temps » ; ainsi parlent ceux qui n’agissent pas pour le moment, mais qui demain… je n’ose penser à demain. Alors espérons que la dernière phrase de Hann Burt est et sera toujours valable… Tamara
Tout juif qui se sent rattaché a son peuple a éprouvé du bonheur, oui je dis bien du bonheur, en apprenant la libération de Chalit. La vie d’un coreligionnaire est aussi notre propre vie, et quand un juif est dans la « starah » (détresse) tous les juifs le sont.
Il n’empêche que négocier avec des kidnappeurs est une invitation à recommencer. Je dis cela, sachant que cela peut m’arriver demain.
Israel doit promulguer une loi interdisant la négociation, car autrement, un jour où l’autre les terroristes réussiront à kidnapper quelqu’un. n’oubliez pas l’existence de la 5ème colonne.
Il ne faut plus céder, il ne faut jamais céder!
Et comment pouvez-vous être sûrs que ces anciens détenus ne sont pas revenus en Judée Samarie ?