Une enquête effectuée en 2008 sur les valeurs de la France faisait apparaître un pays plus tolérant, respectueux d’autrui, moins xénophobe, des individus faisant passer le désir d’égalité avant même celui de liberté. Bref, la France des droits de l’Homme, celle du rayonnement culturel, dont la Francophonie serait le « bras armé » qui permet à l’ancien empire colonial d’être présent dans le monde entier afin de pouvoir, dans sa grande générosité, faire la charité à ceux qui pourraient l’ignorer, des vertus de la République et de la Démocratie. Lorsque la France offre sa langue à un pays, elle lui fait don de sa culture et de ses valeurs sous-jacentes.
Mais il y a des limites à l’hypocrisie. Qu’on ne me « bassine » plus avec les « valeurs » de la France.
Il y a quelques jours, au sommet de la Francophonie de Kinshasa, la France a vendu son âme pour quelques pétrodollars.
Le Qatar, où il doit y avoir certainement moins de francophones que dans la rédaction de notre journal, est devenu membre de plein droit de la Francophonie, ne passant même pas par la case d’Etat observateur, comme le règlement l’exige.
Il y a trois ans, je demandais à l’ambassadeur Bigot (à l’égard duquel j’ai le plus profond respect et qui est certainement un des rares diplomates français ne craignant pas d’afficher un véritable attachement voire de la tendresse envers Israël) la raison pour laquelle Israël n’était toujours pas membre de la Francophonie, alors que 1,2 millions de francophones, soit près de 20% de sa population, vivent dans ce pays.
Christophe Bigot me répondait que le règlement de l’organisation imposait une décision prise à l’unanimité et que le Liban, par son refus, bloquait l’adhésion d’Israël.
Y aurait-il un règlement « sélectif », selon qu’on s’appelle Qatar ou Israël ?
Que serait la Francophonie sans la France ? Il suffirait pour Paris de taper du poing sur la table pour que les Francophones d’Israël soient traités à égalité avec ceux du Liban.
La France n’offre plus ses « valeurs », elle les vend, et le Qatar achète tout, le PSG, les droits de diffusion, des parts dans Total, Vivendi, Lagardère, le marché de l’art, les palaces, le ministre du Budget Cahuzac parle même de « partenariat stratégique », à l’image de ce gouvernement, comme le précédent, qui pense que 50 millions d’euros investis par un Etat qui soutient les islamistes va régler le problème des banlieues.
Car le Qatar achète tout sauf …précisément les « valeurs » de la République, de la Démocratie et des droits de l’Homme.
Dans le discours prononcé à Gaza, mardi, par l’émir du Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani, je n’ai pas noté d’appel au respect des droits de l’Homme par le Hamas.
Mais peut-être est-ce un oubli…Le cheikh al-Thani devrait s’acheter un hôpital français pour soigner son Alzheimer.
Oupsss … J’espère que je ne viens pas d’écrire une bêtise car je risque d’être déchu de ma nationalité française pour avoir manqué de respect au nouveau dieu francophone !!!
Bon pour me racheter, je fais une proposition à la France : Je demande solennellement l’adhésion de la Palestine à la Francophonie. En effet, la parfaite maîtrise de la langue de Molière par Leila Shahid l’ancienne déléguée de la Palestine en France, qui occupe ce poste auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg justifie amplement que cet Etat devienne membre de l’organisation. J’exagère, car il y a au moins une autre personne qui parle français chez les Palestiniens, c’est le franco-palestinien Salah Hamouri, membre de l’organisation terroriste FPLP, responsable d’une tentative d’attentat contre le rabbin Ovadia Yossef.
A la communauté juive de France, mais aussi à celles des autres pays francophones, de prendre leurs responsabilités en menant un combat sans relâche contre ce scandale intolérable, cette injure faite à 1,2 millions de francophones sous prétexte qu’ils sont Israéliens.
Quant à ces derniers, précisément, puisqu’on ne veut pas d’eux, l’occasion leur est donnée, en cette période d’élections, de se comporter comme des citoyens israéliens à part entière.
Le Franco-israélien est également un électeur israélien comme un autre. A ce titre, il se doit de remplir ses devoirs à l’égard de son pays, d’agir et de réagir en tant que citoyen. C’est la raison pour laquelle, je ne suis pas favorable à des listes ou à des représentants ethniques qui vont à l’encontre du principe même de l’Alyah et de l’intégration. Juif en France, je ne suis pas monté en Israël pour devenir « Tsarfati » (français).
Je suis un Israélien qui vote pour la formation politique dont les propositions me séduiront, pour le dirigeant qui saura me convaincre, mais dont l’origine est un critère qui m’indiffère. On ne reste pas olé hadash (nouvel immigrant) toute sa vie.
Aujourd’hui, grâce à internet et aux nouveaux moyens de communications, on garde un contact très étroit avec le pays d’origine, ce qui complique singulièrement l’intégration.
Sans jouer la corde de la nostalgie, lorsque j’eus l’honneur, le bonheur et la chance de devenir Israélien, il y a plus de 30 ans, on ne favorisait pas les contacts entre originaires du même pays, on rentrait dans le moule, il fallait parler hébreu, de gré ou de force, parce qu’il n’y avait pas d’alternative. Le service militaire dans les rangs de Tsahal favorisait également ce brassage. Et les résultats n’étaient pas si mauvais.
Aujourd’hui, lorsque je téléphone à une administration ou à une société privée, le répondeur me demande tout d’abord dans quelle langue je veux m’adresser. A ma caisse de santé, outre les omniprésents employés russes, il y a également des « Françaises ».
Le laxisme et la lâcheté de nos politiques ont conduit à de telles aberrations. Désolé de choquer certains de mes lecteurs (pas si désolé que cela finalement), mais l’obtention des droits d’olé hadash devrait être conditionnée par la fréquentation d’un Oulpan et la réussite d’un examen d’hébreu au bout des 5 ans au-delà desquels on n’est plus considéré comme nouvel immigrant.
On pourrait me faire le reproche d’écrire dans la presse française d’Israël. Qu’on ne se méprenne pas. Je ne suis pas opposé au maintien de la culture et de la langue d’origine, bien au contraire, c’est une richesse qu’il faut préserver et entretenir à tout prix. Et nous prouvons chaque jour que nous sommes capables de le faire sans le concours de la Francophonie.
Mais ma langue principale est aujourd’hui l’hébreu, car c’est celle de mon pays, de celui que j’ai volontairement choisi pour m’adresser à mes concitoyens peu importe leur origine, pour élire mes représentants qu’ils soient nés en Israël, en Pologne, en Russie, au Maroc, en Tunisie, en Irak, en Iran …ou en France, pourvu qu’ils servent au mieux l’Etat d’Israël.
Source : Guysen, par Marc Femsohn
Une seule explication explique la non acceptation d’ISRAEL dans le club de la francophonie;tout d’abord la corruption des « pseudos elites françaises »,leur lâchete,leur cupidite,leurs mensonges,et leur manque total de courage,vis à vis du chantage arabe!!!!Ils me degoutent…….Un jour on leur fera rendre gorge,et payer leur collaboration avec l’ennemi !
La France par l’intermédiaire de son ambassadeur à Jerusalem, aide les palestiniens financièrement à effacer toute trace des vestiges juifs en Judée-Samarie.
Lisez cet article si vous comprenez l’anglais.
http://www.israelnationalnews.com/Articles/Article.aspx/12364#.UIvtQ2cU6So
Qu’est-ce que le gouvernement Israelien dit ? Rien, aucune réaction !
….C’est une une injure GRAVE faite aux Israéliens francophone que le qatar ou l’uruguay soient »acceptés » dans le cercle de la francophonie et
pas ISRAEL avec ses 1,2OO.000 habitants parlant français !!!
Quoi d’étonnant de la part de cette france du déshonneur qui se vautre devant les pouilleux qui exibent leurs millions de petro-dollars !
Qu’en pensent les 400.000 juifs qui vivent dans ce pays qui honore
la vermine ,de peur de voir l’explosion de ses banlieues vertes????
Le déshonneur n’empechera pas la honte ,ni le CRIME de l’islamisation!!
Ne laissons pas passer cette injure. Réclamons par voie légale notre droit de faire partie des pays francophones, Relevons la tête et ne laissons rien passer à ceux qui piétinent notre honneur et nos droits
Je ne comprends pas pourquoi Israël accepte d’avoir chez lui un anti-israélien comme ce consul français. Pourquoi ne le renvoie-t’on pas comme personne » no gratta » en Israël ?
La Francophonie se transforme lentement mais sûrement en Qatar-phonie, pardon, en Cacaphonie !
Il y a quelque temps, c’était la Syrie qui opposait son véto à l’entrée d’Israël à la Francophonie; quel sera le prochain pays après le Liban à nous bloquer ?
Tout dépend en fin de compte de la position de la France à ce sujet: si France veut, Francophonie peut.