Etonnant bien que sans surprise cette pensée à annuler les accords dit d’Oslo.
Ces « accords », véritable Cheval de Troie ne semble plus convenir à la stratégie de sape entrepris depuis le début par l’olp pour affaiblir Israël, et osons le dire, l’éradiquer de façon « diplomatique »…
Celui qui se fait appeler le « président palestinien », Mahmoud Abbas, envisage de déclarer unilatéralement les accords d’Oslo, ainsi que les accords économiques et sécuritaires découlant du traité, nuls et non avenus, a rapporté mardi le journal arabe Al Sharq Al Awsat basé à Londres.
Citant Wasel Abou Youssef, membre du comité exécutif de l’OLP, le rapport dit qu’Abbas envisage de présenter une motion à cet effet à la direction des arabes de Judée et Samarie une fois de retour de la session de l’assemblée générale de l’ONU prévue la semaine prochaine.
Selon le rapport, si une telle motion était présentée, ce serait la première fois que les arabes dits « palestiniens » reviendraient sur la pertinence des accords signés à Oslo en 1993.
Le journal arabe Al-Qods Al-Arabi, également basé à Londres, cite le secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, Yasser Abed Rabbo, comme disant que la révocation des accords d’Oslo était une « option viable » à la lumière de ce qu’il ose appeler « le déni israélien du processus de paix. »
« La question n’est pas seulement d’annuler l’accord, mais aussi de mettre en place une nouvelle politique qui pourrait apporter une meilleure alternative pour résoudre le cas de la ‘Palestine’, » a déclaré Abed Rabbo au journal.
Le mouvement, a-t-il ajouté, « vise à renforcer l’autorité palestinienne ainsi que le rôle des institutions de l’autorité palestinienne. »
Déjà Juif.org publiait le 25 Septembre 2011 la volonté d’Abbas de revoir ces mêmes accords :
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré samedi que l’autorité palestinienne souhaite ouvrir les protocoles de Paris faits en 1994, l’annexe financière aux accords d’Oslo, pour examen.
S’adressant à des journalistes dans son avion de retour de l’assemblée générale des Nations Unies à New York, Abbas a déclaré que parallèlement a la lutte de l’autorité palestinienne pour voir sa candidature d’état percer à l’ONU, elle cherchera également à redéfinir ses arrangements financiers avec Israël.
« L’arrangement (actuel) est injuste et à des articles qui empêchent l’économie palestinienne de se stabiliser, » a-t-il dit, ajoutant que l’accord « empêche le développement de la terre… Nous visons à devenir indépendant de l’aide (financière) extérieure, » oubliant de préciser que l’AP ne produit rien d’autre que des supplications pour revoir l’aide extérieure.
Les Protocoles de Paris de 1994 mettent en avant les dispositions légales et financières pour le transfert des fonds des taxes et des prélèvements imposés principalement sur les biens transférés à l’AP par le biais de divers ports d’Israël, qui sont collectés par Israël au nom de l’autorité palestinienne.
Mohammad Shtayyeh, membre du comité central du Fatah, a déclaré qu’ « Israël ne respecte pas certains parties de l’accord. Les protocoles disent qu’il y aura une libre circulation des personnes et des biens, et Israël a négligé cela. »
Shtayyeh est un expert en économie palestinienne, et sert comme directeur général du conseil économique palestinien pour le développement et la reconstruction (PECDAR). Il est considéré comme étant un des plus proches conseillers d’Abbas.
Il a en outre relevé plusieurs problèmes concernant la manipulation par Israël des recettes fiscales de l’AP, mais a souligné que le geste d’examiner les protocoles de Paris n’a rien à voir avec les récentes déclarations faites par le ministre israélien des finances, Youval Steinitz, suggérant qu’Israël pourrait retenir des fonds fiscaux venant de l’AP suite à une candidature unilatérale de Ramallah à l’ONU.
Shtayyeh a souligné que la décision n’avait également rien à voir avec la menace du ministre des affaires étrangères, Avigdor Liebernan, de révoquer les accords d’Oslo : « je ne pense pas que la demande d’examen des protocoles de Paris rendra la situation entre les parties encore pire, il est naturel pour des accords financiers d’être revus et mis à jour de temps en temps… Nous n’avons pas discuté de la question avec Israël car il n’y a pas de négociations. Ces accords n’ont tout simplement pas été mis en œuvre dans leur intégralité. »
Source : Juif.org