Il y a 6 mois, Gilad Shalit rentrait chez lui et vous viviez avec nous les étapes de son rapatriement en Israël. Il a aujourd’hui été officiellement démobilisé, après 7 ans de service dans Tsahal. L’armée et l’Agence de Sécurité israéliennes continuent de surveiller les terroristes libérés dans le cadre de l’Accord Shalit et beaucoup ont repris leur participation active à des activités terroristes.
Aujourd’hui (18 avril), six mois jour pour jour après sa libération et son retour en Israël, Gilad Shalit a été démobilisé après avoir servi sept années dans Tsahal, dont cinq ans de captivité aux mains du Hamas.
Shalit devient civil, les terroristes restent terroristes
Une grande partie des terroristes relâchés dans le cadre de l’accord Shalit ont repris leurs activités terroristes notamment en Judée-Samarie.
L’ensemble des terroristes relâchés sont surveillés par Tsahal et par l’Agence de Sécurité israélienne (Shabak) comme l’accord le prévoyait. Cependant, dans toute la Judée-Samarie, dix terroristes ont déjà été arrêtés en raison de la reprise de leurs activités au sein d’organisations terroristes.
Le vrai défi est de surveiller les terroristes expulsés à l’étranger et qui essaient de travailler indirectement pour les organisations terroristes. En tout, 200 prisonniers du Judée-Samarie sont actuellement dans la bande de Gaza ou expulsés à l’étranger, et beaucoup seront autorisés à retourner en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est.
Sur la liste des terroristes relâchés dans le cadre de l’accord Shalit, on retrouve Hana Shalabi, une terroriste membre du Jihad Islamique dans la région de Jénine. Shalabi a été arrêtée après que des renseignements ont mis en évidence son implication dans la préparation d’attaques contre des soldats israéliens ainsi que des civils à l’intérieur du territoire israélien. Prenant exemple sur Kader Adnan dont la grève de la faim avait été sur-médiatisée également membre du Jihad islamique appelant au meurtre des Juifs par tous les moyens, Shalabi a commencé une grève de la faim et a été expulsée vers la bande de Gaza pour une durée limitée.
Faire une grève de la faim est devenue l’arme des terroristes palestiniens emprisonnés en Israël pour attirer l’attention des médias internationaux, en prenant Kader Adnan en exemple. Ce dernier entame une grève de la faim après sa mise en détention administrative. Une campagne médiatique mené par le Jihad Islamique et reprise par diverses organisations palestiniennes connait un écho au niveau mondial. L’Autorité Palestinienne, qui elle-même avait fait emprisonner Khader Adnan dans le passé, a réclamé sa libération. Un accord entre son avocat et le procureur en charge du dossier permet la libération de celui qui récemment encore appelait au meurtre de Juifs, notamment dans cette vidéo.
“Faites trembler la terre, Brigades Al-Quds, frappez fort!”
“Qui parmi vous sera le prochain Hasan Abu Zeid (terroriste de l’attaque de Hadera)?”
“Qui parmi vous sera le prochain terroriste kamikaze? Qui parmi vous portera la prochaine ceinture explosive? Qui tirera les prochaines balles? Qui explosera son corps en lambeaux?”
Avant leur libération, les terroristes de l’accord Shalit avaient annoncé leur intention de reprendre leurs activités terroristes
Yahya Sanwar, fondateur de la branche militaire du Hamas et ravisseur du soldat Nachson Wachsman en 1994, avait annoncé lors de sa sortie de prison que «le Premier ministre israélien est mis en garde, nous allons continuer notre résistance, les prisonniers libérés ne vont pas arrêter de travailler en vue de notre libération.»
Selon l’accord Shalit, les terroristes capturés ont été libérés en Judée-Samarie mais sont soumis à plusieurs restrictions. Par exmple, ils ne sont pas autorisés à franchir la ligne verte ou à voyager à l’étranger pendant une décennie et doivent se présenter à l’antenne locale du Bureau de Coordination et de Liaison de l’Administration Civile une fois par mois.
Le Jihad Islamique encourage les activités terroristes à Jénine
Les organisations terroristes ont récemment modifié leur mode opératoire, y compris en intensifiant les menaces d’enlèvements de soldats. Pour la première fois depuis un certain temps, le Jihad Islamique Palestinien, une des organisations terroristes principales à Jénine, a organisé des attaques terroristes depuis cette ville. L’organisation a également relancé ses efforts pour trouver des moyens de financement de ses activités.
«Ils souhaitent reprendre du pouvoir après que des tentatives d’attentats émanant de la bande de Gaza n’ont pas abouti», a expliqué une source fiable des Renseignement militaires israéliens. De plus, le nombre d’arrestations menées conjointement par les forces de Tsahal et l’Agence de Sécurité Israélienne (Shabak) dans la ville de Jénine n’a cessé d’augmenter ces trois derniers mois.
Le Hamas a également renforcé ses activités à Tulkarem. Tsahal voit un lien entre la libération de terroristes et le renforcement des activités terroristes dans la région et l’accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas. La plupart des activités du Hamas dans la ville repose sur un travail social et un travail d’éducation afin de gagner le soutien de l’opinion publique et de diffuser son idéologie plus efficacement.
Cette forme de propagande, appelée «Dawah», touche tous les niveaux et tous les domaines de la société. Des colonies de vacances sont notamment organisées l’été par le Hamas afin d’influencer les plus jeunes.
De nombreuses arrestations ont également eu lieu à proximité d’Hébron. Notamment. Aiman Slameh qui avait été arrêté pour son implication dans l’assassinat de 18 civils israéliens dans la ville de Beer Sheva il y a dix ans, a repris ses activités terroristes dans le Hamas après avoir été récemment relâché.