La «Médaille d’or » de l’UNESCO a été décerné au roi saoudien, la semaine dernière lors d’une visite de Mme Irina Bokova, directrice de l’UNESCO. Les médias saoudiens rapporte que l’envoyé de « la palestine » (on se demande laquelle) était là.
Bokova, selon un communiqué de presse de l’UNESCO, fait l’éloge du roi pour «les efforts visant à mettre en œuvre sa réforme ambitieuse et à investir dans les gens de son pays. »
Pourtant il n’y a pas une semaine, l’Arabie saoudite fermait son ambassade au Caire et rappelait son ambassadeur suite à un différend avec l’Egypte sur l’arrestation d’un avocat des droits de l’homme de nationalité égyptienne. Des centaines d’Egyptiens avaient protesté des journées durant, face à l’ambassade saoudienne situé au Caire, afin d’exiger la libération d’Ahmed el-Gezawi. Cet avocat était coupable d’avoir insulté la famille royale saoudienne. Sans doute le rappel au respect des droits de l’homme, fut mal perçu par les chameliers royaux devenus producteurs de pétrole. L’avocat égyptien a donc été condamné a un an de prison et à 20 coups de bâton.
L’UNESCO a perdu un montant estimé à 80 millions par an après que les Etats-Unis ait mis fin au financement de l’UNESCO, l’an dernier suite à l’acceptation de « la Palestine ». Irina Bokova a besoin de ces fonds pour « construire la paix dans les esprits des hommes et femmes. »
Le roi d’Arabie saoudite a donc, en Octobre dernier, versé 5 millions de dollars à l’UNESCO au titre de l’initiation du «Programme mondial pour le dialogue et une culture de paix. » Tout un programme, venant du pays, plus grand financier de l’islamisation et premiers donateur quand il s’agit d’assurer les besoins logistiques des salafistes et des jihadistes partout sur la planète, de l’Amérique du Sud à l’Indonésie en passant par Clichy sous bois.
Dans son dernier rapport mondial sur les droits humains, publié en Avril dernier, le Département d’Etat américaine a noté d’ « importants problèmes de droits humains» chez les saoudiens , notamment:
» Impossibilité de changer le gouvernement (de manière pacifique), l’application de la torture et la violence physique ; arrestations arbitraires et secret de la détention, le refus de procès équitables et publics et l’absence d’une procédure régulière dans le système judiciaire, beaucoup de prisonniers politiques;. restrictions sur les libertés civiles telles que les libertés d’expression (y compris l’Internet) et la liberté religieuse « .
Cependant, si on étudie simplement le système islamique de la Sharia, loi divine selon l’islam, que peut bien avoir comme effet sur ce régime moyen ageux, un petit rapport américain. Ce n’est pas cela qui mettra fin au racisme confessionnel et aux lois d’exceptions vis à vis des non musulmans, au traitement des femmes, des voleurs, des apostats, des homos etc…
Le rapport semble bon de rappeler que «La violence contre les femmes et le manque d’égalité des droits pour les femmes, les violations des droits des enfants, la traite des personnes, et la discrimination sur la base du sexe, de religion, de secte, et l’origine ethnique étaient courantes ».
L’UNESCO est aujourd’hui réduit à cirer les babouches des pires crapules que l’histoire ait connu depuis Hitler ou les Khmers Rouges. Quel pathétique retour de bâton.
Cette association humanitaire n’en n’a plus pour longtemps, si d’ici peu, un sursaut moral ne venait pas frapper à la porte de ce qui lui reste de conscience.
Source améliorée: http://www.unesco.org/