« Israël deviendra l’un des plus grands exportateurs du monde exportateurs en gaz naturel. Nous sommes donc assez confiants sur ce point. »
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« Nous ne voyons pas cette rupture du contrat gazier comme quelque chose qui est né des développements politiques. Il s’agit en fait d’un différend commercial entre les sociétés israéliennes et les sociétés égyptiennes.
Au-delà de cela ce que je dois dire est que nous avons, comme je l’ai dit, des réserves de de gaz qui feront d’Israël un pays totalement indépendant au niveau énergétique, non seulement de l’Egypte, mais detoute autre source, et Israël deviendra l’un des plus grands exportateurs du monde exportateurs en gaz naturel. Nous sommes donc assez confiants sur ce point. »
Adapté par Aschkel – israelbonds
Suite à la rupture par l’Egypte de son accord gazier avec Israël, à Jérusalem, on préfère minimiser l’incident. Le gouvernement israélien, considère cette rupture comme une question commerciale plutôt que diplomatique. Même si certaines voix font part de leur inquiétude.
Après la rupture unilatérale par l’Egypte, de son accord gazier avec Israël vieux de 20 ans, Jérusalem, entend minimiser l’affaire.
En cette période de relations tendues entre les 2 pays, et à l’aube d’une présidentielle égyptienne, qui pourrait consacrer un peu plus, les islamistes, l’heure est à l’apaisement, côté Israélien.
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou, dit considérer la rupture de l’accord gazier, comme une question commerciale plutôt que diplomatique.
«Nous voulons voir cela comme un contentieux d’ordre commercial», a assuré ce lundi Avigdor Lieberman. «Transformer un contentieux commercial en crise diplomatique, serait une erreur», a-t-il poursuivi, tout en reconnaissant que la décision prise par Le Caire, n’était «pas bon signe».
Pour le chef de la diplomatie israélienne, «Israël tout comme l’Egypte, ont intérêt à préserver l’accord de paix ».
Malgré tout, ce ton officiel d’apaisement ne semble pas faire l’unanimité au sein du Gouvernement. Le ministre des Finances Youval Steinitz « considère avec inquiétude cette décision unilatérale, sur les plans politique et économique ». Il y voit « un dangereux précédent qui menace les accords de paix ».
Pour le patron du Trésor israélien, « il est d’autant plus urgent d’accélérer les procédures bureaucratiques qui permettront à Israël d’exploiter au plus vite ses ressources de gaz récemment découvertes en Méditerranée ».
Autre réaction, celle du nouveau chef de l’opposition, Shaoul Mofaz. Pour lui, « il s’agit d’un record négatif, dans les relations entre l’Egypte et Israël, ainsi que d’une violation flagrante des accords de paix, nécessitant une intervention américaine immédiate, Washington étant le garant, de ces accords ».
Le consortium EMG, en charge de l’exportation du gaz égyptien vers Israël, a lui affirmé que « l’Egypte ne se rend pas compte de ce qu’elle est en train de faire, car cela va ramener les relations Israélo-égyptiennes à leur niveau d’il y a 30 ans ».
Une chose est sure, l’ère de la paix froide en vigueur sous Hosni Moubarak, est en passe de se refermer.source