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Günther Grass : « Israël menace la paix mondiale »


Günther Grass : « Israël menace la paix mondiale »

Günther Grasse en parfait dhimmi à la solde des l’islamo-fachisme mondial ose écrire qu’Israël menace la paix mondiale en envisageant des frappes préventives contre l’Iran ! Ce décérébré fait partie des ces « intellectuels de gauche » qui préfèrent voir un nouvel holocauste Juif plutôt que de tenter d’enrayer la folie haineuse de l’Iran !

Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass, 84 ans, a déclenché un énorme scandale lundi en publiant, sous forme de poème, un plaidoyer pour l’Iran où il accuse Israël et son arme atomique de menacer la paix mondiale. Dans ce texte, intitulé « Ce qui doit être dit », il écrit que d’éventuelles frappes préventives israéliennes contre des installations nucléaires iraniennes pourraient mener à »l’éradication du peuple iranien parce que l’on soupçonne ses dirigeants de construire une bombe atomique ».

Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass, 84 ans, a déclenché un énorme scandale lundi en publiant, sous forme de poème, un plaidoyer pour l’Iran où il accuse Israël et son arme atomique de menacer la paix mondiale.

Il s’est attiré de violentes accusations d’antisémitisme avec ce poème en prose intitulé « Ce qui doit être dit », paru dans le grand quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung. Il y dénonce un « prétendu droit à attaquer le premier », faisant allusion à l’éventualité de frappes préventives israéliennes contre Téhéran, soupçonné de développer du nucléaire militaire malgré ses dénégations.

Le Nobel de littérature 1999 affirme que ce projet pourrait mener à « l’éradication du peuple iranien ».

Grass, qui jouit d’une grande autorité en Allemagne, évoque « cet autre pays, qui dispose depuis des années d’un arsenal nucléaire croissant – même s’il est maintenu secret », qui bénéficie de livraisons de sous-marins nucléaires qui pourraient rendre les Allemands, « déjà suffisamment accablés », complices d’un « crime prévisible ».

L’Allemagne et Israël ont conclu en 2005 un contrat de vente de sous-marins conventionnels de type Dolphin, dont un sixième exemplaire doit être livré prochainement. Ces sous-marins peuvent être équipés d’armes nucléaires.

Grass dénonce un « silence généralisé » sur cette question, qu’il qualifie de « mensonge pesant » parce que « le verdict d’antisémitisme tombera automatiquement » sur qui le rompra.

« Pourquoi ne dis-je que maintenant (…) que la puissance atomique d’Israël menace la paix mondiale déjà fragile ? », s’interroge Grass. « Parce qu’il faut dire ce qui pourrait être trop tard demain. »

Israël a vivement réagi. « Ce qui doit être dit, c’est qu’il est de tradition européenne de blâmer les Juifs avant la Pâques juive », a lancé le numéro deux de l’ambassade d’Israël à Berlin, Emmanuel Nahshon, dans un communiqué, reprenant le titre du texte de Grass.

Le représentant israélien a regretté que l’Etat hébreu soit « le seul pays au monde remis en cause publiquement dans son droit d’exister », et a assuré que les Israéliens « voulaient vivre en paix avec leurs voisins de la région ».

« Günter Grass retourne la situation en prenant la défense d’un régime brutal », a également regretté Deidre Berger, directrice de l’American Jewish Committee à Berlin.

Henryk Broder, éditorialiste et polémiste juif renommé en Allemagne, a jugé dans le quotidien conservateur Die Welt que « Grass (avait) toujours eu un problème avec les Juifs, mais il ne l’avait jamais aussi clairement exprimé que dans ce poème ».

Pour Broder, Grass est « l’archétype de l’érudit antisémite », de l’Allemand qui, est « poursuivi par la honte et le remords ».

« Jamais dans l’histoire de la République fédérale, un intellectuel renommé ne s’en est pris avec autant de clichés à Israël », a renchéri l’hebdomadaire Der Spiegel dans son édition en ligne.

Sans nommer Grass, le ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle a publié un communiqué expliquant que « minorer les dangers du programme nucléaire iranien reviendrait à nier la gravité de la situation ».

Le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert s’est refusé à commenter, au nom de la « liberté de création ».

Sur internet, les réactions étaient enflammées entre défenseurs et détracteurs de Grass, les premiers invitant à réfléchir et discuter des propos de l’écrivain qualifié d' »antisémite » par les seconds.

En 2006, Günter Grass, connu pour ses positions de gauche, avait admis avoir fait partie des Waffen SS dans sa jeunesse, lui qui renvoyait souvent l’Allemagne à son passé nazi et dont un des livre le plus connus, « Le Tambour », est résolument contre la guerre.

TV5 Monde

Pourquoi je ne dis pas
pourquoi ai-je tu pendant trop longtemps
ce qui est pourtant évident
et a fait l’objet de tant de simulations
dans lesquelles nous, les survivants,
sommes au mieux des notes de bas de page.

On évoque le droit à une frappe préventive,
l’éradication du peuple iranien soumis,
tenu à une liesse sans joie par un fort en gueule,
sous prétexte que ce potentat construirait une bombe atomique.

Mais alors, pourquoi m’interdis-je
de nommer cet autre pays
qui dispose depuis des années,
certes dans le plus grand secret,
d’un potentiel nucléaire croissant
et échappant à tout contrôle,
puisque aucun contrôle n’est permis ?

Le silence général autour de ce fait établi,
ce silence auquel j’ai moi-même souscrit,
je le ressens comme un mensonge pesant,
une règle que l’on ne peut rompre
qu’au risque d’une peine lourde et infâmante :
le verdict d’antisémitisme est assez courant.

Mais aujourd’hui, alors que mon pays
coupable de crimes sans commune mesure,
pour lesquels il doit rendre des comptes encore et encore,
mon pays donc, dans un geste purement commercial,
certains parlent un peu vite de réparation,
s’en va livrer un nouveau sous-marin à Israël,
un engin dont la spécialité est d’envoyer
des ogives capables de détruire toute vie
là où l’existence de ne serait-ce qu’une seule
bombe nucléaire n’est pas prouvée,
mais où le soupçon tient lieu de preuve,
je dis ce qui doit être dit.

Pourquoi me suis-je tu aussi longtemps ?
Parce que je croyais que mes origines,
entachées par des crimes à jamais impardonnables,
m’interdisaient d’exprimer cette vérité,
d’oser reprocher ce fait à Israël,
un pays dont je suis et veux rester l’ami.

Pourquoi ne dis-je que maintenant,
vieux, dans un ultime soupir de mon stylo,
que la puissance nucléaire d’Israël
menace la paix mondiale déjà fragile ?
Parce qu’il faut dire maintenant
ce qui pourrait être trop tard demain,
et parce que nous, Allemands, avec le poids de notre passé,
pourrions devenir les complices d’une crime,
prévisible et donc impossible
à justifier avec les excuses habituelles.
Pourquoi je ne dis pas
pourquoi ai-je tu pendant trop longtemps
ce qui est pourtant évident
et a fait l’objet de tant de simulations
dans lesquelles nous, les survivants,
sommes au mieux des notes de bas de page.

On évoque le droit à une frappe préventive,
l’éradication du peuple iranien soumis,
tenu à une liesse sans joie par un fort en gueule,
sous prétexte que ce potentat construirait une bombe atomique.

Mais alors, pourquoi m’interdis-je
de nommer cet autre pays
qui dispose depuis des années,
certes dans le plus grand secret,
d’un potentiel nucléaire croissant
et échappant à tout contrôle,
puisque aucun contrôle n’est permis ?

Le silence général autour de ce fait établi,
ce silence auquel j’ai moi-même souscrit,
je le ressens comme un mensonge pesant,
une règle que l’on ne peut rompre
qu’au risque d’une peine lourde et infâmante :
le verdict d’antisémitisme est assez courant.

Mais aujourd’hui, alors que mon pays
coupable de crimes sans commune mesure,
pour lesquels il doit rendre des comptes encore et encore,
mon pays donc, dans un geste purement commercial,
certains parlent un peu vite de réparation,
s’en va livrer un nouveau sous-marin à Israël,
un engin dont la spécialité est d’envoyer
des ogives capables de détruire toute vie
là où l’existence de ne serait-ce qu’une seule
bombe nucléaire n’est pas prouvée,
mais où le soupçon tient lieu de preuve,
je dis ce qui doit être dit.

Pourquoi me suis-je tu aussi longtemps ?
Parce que je croyais que mes origines,
entachées par des crimes à jamais impardonnables,
m’interdisaient d’exprimer cette vérité,
d’oser reprocher ce fait à Israël,
un pays dont je suis et veux rester l’ami.

Pourquoi ne dis-je que maintenant,
vieux, dans un ultime soupir de mon stylo,
que la puissance nucléaire d’Israël
menace la paix mondiale déjà fragile ?
Parce qu’il faut dire maintenant
ce qui pourrait être trop tard demain,
et parce que nous, Allemands, avec le poids de notre passé,
pourrions devenir les complices d’une crime,
prévisible et donc impossible
à justifier avec les excuses habituelles.

Je dois l’admettre aussi, je ne me tairai plus
parce que j’en ai assez de l’hypocrisie de l’Occident
et j’espère que nombreux seront ceux
prêts à se libérer des chaînes du silence,
pour appeler l’auteur d’une menace évidente
à renoncer à la violence tout en exigeant
un contrôle permanent et sans entraves
du potentiel atomique israélien
et des installations nucléaires iraniennes
par une instance internationale
acceptée par les deux gouvernements.

Ce n’est qu’ainsi que pourrons aider
les Israéliens et les Palestiniens,
mieux encore, tous les peuples,
frères ennemis vivant côte à côte
dans cette région guettée par la folie meurtrière,
et en fin de compte nous-mêmes.

Je dois l’admettre aussi, je ne me tairai plus
parce que j’en ai assez de l’hypocrisie de l’Occident
et j’espère que nombreux seront ceux
prêts à se libérer des chaînes du silence,
pour appeler l’auteur d’une menace évidente
à renoncer à la violence tout en exigeant
un contrôle permanent et sans entraves
du potentiel atomique israélien
et des installations nucléaires iraniennes
par une instance internationale
acceptée par les deux gouvernements.

Ce n’est qu’ainsi que pourrons aider
les Israéliens et les Palestiniens,
mieux encore, tous les peuples,
frères ennemis vivant côte à côte
dans cette région guettée par la folie meurtrière,
et en fin de compte nous-mêmes.

(Source Süddeutsche Zeitung)
Traduction Michel Klepp

 





Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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  • 5 thoughts on “Günther Grass : « Israël menace la paix mondiale »

    1. Lola-de-Lou

      J’ai lu cette nouvelle hier soir.
      Ce n’est pas ce « poème » qui est inquiétant – il n’est que la nostalgie perverse d’un nazi qui renoue à visage découvert avec son passé (on ne lui retirera pas son Nobel pour autant). Isolé, ou réduit à quelques exemplaires identifiés et faciles à surveiller, le nazi n’est plus guère dangereux et ses diatribes sont immédiatement dénoncées, surtout en Allemagne.
      Non. Ce qui est autrement inquiétant, ce sont les réactions des internautes publiées à la suite de l’article dans le Monde par exemple. Et dans ces réactions, ont lit toute la haine inavouée à l’égard d’Israël -oh ! pas des Juifs, non, non, non, tous ces braves gens se défendent bien de tout antisémitisme, les Juifs sont exquis, on les aime, oui, oui, oui… C’est Israël le coupable, le seul coupable du monde, de l’univers, d’ailleurs, Israël est le coupable universel, des problèmes du Thibet au séisme du Japon en passant par l’ongle incarné de ma voisine et mes lavandes qui ont gelé l’hiver dernier.
      U-ni-ver-sel je vous dis.

      Humour. Pourtant pas de quoi rire, ni même sourire. Je ressens dans mes os, dans ma tête, au fond de moi, dans ce qui fait que je suis moi, que le danger se fait plus pressant et que la mort est aux portes. J’ai peur.
      Pour la première fois, méme malgré Ilan, malgré Toulouse, j’ai vraiment peur. Je voudrais partir – c’est la fuite, je sais. Partir pour trouver un ailleurs qui serait une base solide et fiable – mais oú dans le monde ? Et je demande, sans comprendre, POURQUOI ?

      Mais pourquoi, pourquoi cette haine qui n’en finit pas ?

    2. Rachel M

      comme le peuple d’Israël devait expié pour la mort du christ,pendant des générations c’était inculquer aux enfants avec les prêches de l’église ; expiation par sa conversion ou sa disparition, et cela n’est pas arrivé, au contraire, ce peuple massacré ,humilié brulé,déporté, vit ,s’ épanouie malgré tout, a fondé un pays dans un désert, entouré d’ennemis, qui sont restés au moyen age de point de vue culturel, et cela malgré ,la déportation les spoliations depuis des siècles; ce peule est une épine dans le cœur des antisémites déguises dans la peau des anti sionistes ou anti israéliens. pour moi c’est pareil.
      on a passé Pharaon , on passera cette racaille aussi.il ne faut pas plier l’échine.
      la situation d’aujourd’hui est incomparable à celle d’il y a soixante dix ans.

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