Des inscriptions antisémites et glorifiant le tueur au scooter Mohamed Merah ont été découvertes en fin de matinée à Sartrouville (Yvelines) , a-t-on appris de source policière.
Ces tags à l’encre noire ont été découverts sur un muret extérieur, sur lequel on pouvait notamment lire « Vive Merah », « Vengeance », « Nique la kippa » et des inscriptions insultantes à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de Marine Le Pen.
Le tueur au scooter Mohamed Merah a tué lundi trois enfants et un enseignant juifs devant une école juive de Toulouse, après avoir tué trois militaires dans les jours précédents à Toulouse et Montauban. Le jeune homme de 23 ans est mort jeudi sous les balles du Raid après plus de 32 heures de siège de son appartement.
Facebook désactive une page d’hommage à Merah :
Une page Facebook dédiée au terroriste comptait le soir même de sa mort plusieurs milliers de fans. Elle a été désactivée.

Dans un premier temps, cette page, intitulée «Hommage à
Mohamed Merah(Toulouse)», montrait une photo de profil du jeune homme extraite de
sa vidéo de rodéo automobile diffusée sur internet. Elle comportait aussi de nombreux commentaires hostiles à la police et favorables à l’islamisme radical.Après la demande des autorités, les responsables du réseau social ont désactivé la page. En effet, si elle est désormais vierge de toute information de profil, de toute photo et de tout commentaire sur «le mur».
Un débat sur Wikipedia
Précédemment, elle était passée de quelque 500 fans dénombrés avant sa fermeture à 1750, avant d’arriver à 2257 en moins d’une heure, jeudi en début de soirée. Des internautes qui par curiosité, par provocation, par intérêt, selon le principe du réseau social, ont cliqué en masse sur l’onglet «Like», pour dire «J’aime».Même avec des pages blanches, cette page s’apparente sur le fond à un cyber-livre de condoléances ouvert à la gloire silencieuse du tueur.Sur Wikipédia,
Mohamed Merah a aussi une page ouverte comme c’est généralement le cas quand un sujet interpelle les internautes.Depuis le 19 mars, quelques jours après le recoupement de ses 7 meurtres, de nombreux contributeurs alimentaient la page d’articles relatant ses actes. La chronologie des derniers événements et du dénouement de sa traque suscitant la réfléxion était encore actualisée jeudi soir alors que Nicolas Sarkozy, deux heures après
l’assaut final , a fermemen
t déclaré la guerre à l’apologie de l’islamisme sur Internet. Un débat s’est d’ailleurs engagé sur la page créée entre ceux qui demeurent favorables à l’existence de cette présence sur l’encyclopédie du net et ceux qui y sont hostiles.