Sous la pression des Etats Unis et de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) dans le cadre du “Processus d’Istanbul” (sous l’égide du président Obama du 12 au 14 décembre 2011), l’Union Européenne envisage de tenir en juillet 2012, une conférence visant à faire de la critique de l’Islam un crime international.
Ainsi, quiconque critiquerait l’Islam, y compris les hommes politiques démocratiquement élus, pourrait être traduits devant un tribunal international, pour y être lourdement condamnés.
L’Union européenne a proposé d’accueillir la prochaine réunion du Processus dit d’Istanbul, une tentative agressive des pays musulmans de faire de la critique de l’islam un crime international.
L’annonce intervient moins d’un mois après que les Etats-Unis aient organisé leur propre Conférence du Processus d’Istanbul à Washington. Le Processus d’Istanbul – son but explicite est d’inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l’islam et/ou de la charia islamique – est dirigé par l’Organisation de la coopération islamique (OCI) , un bloc de 57 pays musulmans.
Basée en Arabie saoudite, l’OCI a longtemps fait pression sur l’Union européenne et les États-Unis pour imposer des limites à la liberté de parole et d’expression sur l’Islam.
Mais maintenant l’OCI redouble d’efforts et elle s’est engagée dans une offensive diplomatique décisive pour convaincre les démocraties occidentales de mettre en œuvre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) la Résolution 16/18 qui appelle tous les pays à lutter contre « l’intolérance, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation de… la religion et de la croyance ». (On peut trouver ici et link des analyses sur la guerre de l’OCI contre la liberté d’expression).
La Résolution 16/18, qui a été adoptée au siège du CDH à Genève en mars 2011, est largement considérée comme une avancée significative dans les efforts de l’OCI pour faire progresser le concept juridique international de diffamation de l’islam.
Toutefois, la résolution du CDH – ainsi que la résolution 66/167 parrainée par l’OCI qui a été discrètement approuvée à l’Assemblée générale du 19 décembre 2011 par les 193 membres des Nations Unies – reste sans effet tant qu’elle manque du soutien solide de l’occident.
L’OCI a donc réussi un coup diplomatique lorsque l’administration Obama a accepté d’accueillir à Washington du 12 au14 décembre 2011 une conférence de trois jours du Processus d’Istanbul. Ce faisant, les Etats-Unis ont donné à l’OCI la légitimité politique qu’elle cherchait pour mondialiser son initiative visant à interdire la critique de l’islam.
En suivant l’exemple de l’administration Obama, l’Union européenne veut maintenant entrer en action en organisant le prochain sommet du Processus d’Istanbul prévu pour juillet 2012.
Jusqu’à présent, l’Union européenne avait maintenu l’initiative de l’OCI à distance. Mais Ekmeleddin Ihsanoglu, Secrétaire général de l’OCI, déclare que l’offre de l’UE d’accueillir la réunion représente, selon l’Agence internationale islamique d’informations (IINA), organe officiel de propagande de l’OCI, un « changement qualitatif dans la lutte contre le phénomène de l’islamophobie ».
Selon l’IINA, « On trouve le phénomène d’islamophobie dans l’Occident en général, mais il se développe dans les pays européens en particulier et de façon différente de celui des États-Unis qui ont contribué à la rédaction de la résolution 16/18. La nouvelle position européenne représente le début du changement de sa réserve antérieure durant des années, par-dessus les tentatives de l’OCI, pour contrer la « diffamation des religions » au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
L’enquête de l’IINA se poursuit : « Les fonctionnaires du Département des affaires culturelles de l’OCI ont déclaré que la proposition de l’Union européenne d’accueillir la troisième réunion (la première se tenait à Istanbul en juillet et la seconde à Washington en décembre) est considérée comme une nouvelle possibilité prometteuse de résoudre ce problème. En organisant la réunion en Europe qui est plus touchée par le phénomène de l’islamophobie et de l’hostilité envers l’islam, le « Processus d’Istanbul » prendra un élan supplémentaire. »
L’OCI est particulièrement irritée par son incapacité à faire taire le nombre croissant d’hommes politiques démocratiquement élus en Europe qui ont exprimé leurs inquiétudes sur le refus des immigrés musulmans de s’intégrer dans leur pays d’accueil et la création qui s’ensuit de sociétés islamiques parallèles dans de nombreuses parties de l’Europe.
Selon l’IINA, « M. Ihsanoglu » a déclaré « que le rôle croissant en politique de l’extrême droite dans plusieurs pays européens est devenu plus fort que la capacité de l’Organisation (OCI) à expliquer que l’extrême droite, qui (sic) déteste les musulmans, est devenue un levier dans les mains des hommes politiques. Il a ajouté que la montée de l’extrême droite par des élections est devenue une question qu’on ne peut pas contrecarrer compte tenu de la façon démocratique dont ces extrémistes accèdent à leur fonction. Il a souligné le référendum organisé en Suisse comme exemple qui a entraîné là-bas la suspension de la construction de minarets à la suite d’un vote des Suisses. »
En d’autres termes, l’OCI est maintenant à la recherche de soutiens de fonctionnaires non-élus au siège de l’Union européenne à Bruxelles pour promulguer une législation paneuropéenne du discours de haine pour limiter par décret ce que 500 millions de citoyens européens – y compris les hommes politiques démocratiquement élus – peuvent et ne peuvent pas dire à propos de l’islam.
Il est certain que de nombreux pays européens qui sont dépourvus des protections du Premier Amendement comme aux États-Unis ont déjà promulgué des lois contre les discours haineux qui servent effectivement de procurations pour la législation universelle du blasphème que l’OCI cherche à imposer à l’Union européenne dans son ensemble.
En Autriche par exemple, une cour d’appel a confirmé en décembre 2011 la condamnation politiquement correcte d’Elisabeth Sabaditsch-Wolff, femme au foyer viennoise et militante anti-djihad, pour « dénigrement des croyances religieuses » après qu’elle eut donné une série de séminaires sur les dangers de l’islam radical. La décision a montré que si le judaïsme et le christianisme peuvent, dans l’Autriche postmoderne multiculturelle, être dénigrés en toute impunité, dire la vérité sur l’islam est soumis à des sanctions juridiques rapides et lourdes.
En Autriche également, Susanne Winter, une femme politique autrichienne membre du Parlement, a été condamné en janvier 2009 pour le « crime » de dire que « dans le système actuel » le prophète islamique Mahomet serait considéré comme « pédophile », en référence à son mariage avec Aïcha. Winter a été également reconnue coupable de « provocation » pour avoir dit que l’Autriche était confrontée à un « tsunami d’immigration islamique ». Winter a été condamnée à payer une amende de € 24.000 (31.000 $), et à une peine de prison avec sursis de trois mois.
Au Danemark, Lars Hedegaard, le président de la Société Free Press International, a été reconnu coupable en mai 2011 par un tribunal danois, de « discours de haine » pour avoir dit dans une interview enregistrée qu’il y avait une forte incidence des viols d’enfants et de violence domestique dans les zones où domine la culture musulmane.
Les commentaires de Hedegaard, qui a attiré l’attention sur les conditions de vie horrible de millions de femmes musulmanes, a violé l’article 266b tristement célèbre du code pénal du Danemark, une disposition fourre-tout que les élites danoises utilisent pour faire respecter les codes du discours politiquement correct. Hedegaard a fait appel de sa condamnation devant la Cour suprême danoise, où l’affaire est actuellement en instance.
Egalement au Danemark, Jesper Langballe, un politicien danois membre du Parlement, a été reconnu coupable d’incitation à la haine en décembre 2010 pour avoir dit que les crimes d’honneur et les abus sexuels se produisent dans des familles musulmanes.
La possibilité de prouver ses affirmations a été refusée à Langballe car en vertu du droit danois, peu importe de savoir si un énoncé est vrai ou faux. Tout ce qu’il faut pour une condamnation c’est que quelqu’un se sente offensé. Langballe a été immédiatement condamné à payer une amende de 5000 couronnes danoises (850 $) ou à dix jours de prison.
En Finlande, Jussi Halla-aho Kristian, un homme politique et commentateur bien connu, a été traduit en justice en mars 2009 sur les accusations de « provocation contre un groupe ethnique » et de « violation du caractère sacré de la religion » pour avoir dit que l’islam est une la religion de la pédophilie. Un tribunal d’Helsinki a ensuite abandonné l’accusation de blasphème mais a donné l’ordre à Halla-aho de payer une amende de 330 € (450 $) pour avoir semé le trouble sur un culte religieux. Outré par le rejet des accusations de blasphème par la Cour, le procureur public finlandais a fait appel devant la Cour suprême finlandaise où l’affaire est maintenant en cours de révision.
En France, le romancier Michel Houellebecq a été poursuivi en justice par les autorités islamiques des villes françaises de Paris et de Lyon pour avoir appelé l’islam « la religion la plus stupide » et pour avoir dit que le Coran est « mal écrit ». Au tribunal, Houellebecq (se prononce Wellbeck) a dit aux juges que bien qu’il n’avait jamais méprisé les musulmans, il n’avait que mépris pour l’Islam. Il a été acquitté en octobre 2002.
Toujours en France, Brigitte Bardot, la célèbre actrice qui s’est lancée dans la croisade pour les droits des animaux, a été condamné en juin 2008 pour « incitation à la haine raciale » après avoir exigé que les musulmans anesthésient les animaux avant de les abattre.
Aux Pays-Bas, Geert Wilders – chef du Parti hollandais de la liberté qui avait dénoncé la menace soulevée par les immigrés musulmans non assimilés pesant sur les valeurs occidentales – a récemment été acquitté des cinq accusations d’incitation à la haine religieuse contre les musulmans pour les commentaires critiques de l’islam qu’il a faits. Le verdict historique a mis fin à une odyssée juridique de deux ans hautement médiatisée.
Egalement aux Pays-Bas, Gregorius Nekschot, pseudonyme d’un dessinateur hollandais opposant déclaré à l’excision islamique des femmes et se moquant souvent du multiculturalisme néerlandais, a été arrêté à son domicile à Amsterdam en mai 2008 pour avoir dessiné des caricatures jugées offensantes pour les musulmans. Nekschot (qui signifie littéralement « balle dans le cou », méthode utilisée selon le dessinateur, par « les fascistes et les communistes pour se débarrasser de leurs adversaires ») a été libéré après 30 heures d’interrogatoire par les représentants de la loi hollandaise.
Nekschot a été inculpé pour huit caricatures qui « attribuent des qualités négatives à certains groupes de personnes » et comme telles sont insultantes et constituent des crimes de discrimination et de haine, conformément aux articles 137c et 137d du Code pénal néerlandais.
Dans une interview au quotidien néerlandais De Volkskrant, Nekschot a dit que c’était la première fois en 800 ans d’histoire de la satire aux Pays-Bas qu’un artiste était mis en prison. (Depuis cette interview a été retirée du site internet du journal). Bien que l’affaire contre Nekschot ait été rejetée en septembre 2010, il a mis fin à sa carrière de caricaturiste le 31 décembre 2011.
En Italie, la regrettée Oriana Fallaci, journaliste et auteur, a été traduite en justice pour avoir écrit que l’islam « apporte la haine, au lieu de l’amour et l’esclavage au lieu de la liberté ». En novembre 2002, un juge en Suisse, agissant sur un procès intenté par le Centre islamique de Genève, a émis un mandat d’arrêt contre Fallaci pour violation de l’article 261 du code pénal suisse ; le juge a demandé au gouvernement italien soit d’intenter des poursuites soit de l’extrader. Le ministère de la Justice italien a rejeté cette demande au motif que la Constitution italienne protège la liberté d’expression.
Mais en mai 2005, l’Union des communautés islamiques en Italie (UCOII) liée aux Frères musulmans, a déposé une plainte contre Fallaci l’accusant que « certaines des choses qu’elle dit dans son livre La Force de la Raison’ sont offensantes pour l’islam ». Un juge italien a ordonné un procès de Fallaci à Bergame sur les accusations de « diffamation de l’islam ». Fallaci est décédée d’un cancer en septembre 2006, quelques mois seulement après le début de son procès.
Soeren Kern est Senior Fellow pour les relations transatlantiques au Grupo de Estudios Estratégicos / groupe stratégique d’études à Madrid.
Traduction par Jenny Marie.
Bonjour,
Le fascisme mondial se met en place à ce que je vois …
J’ai mis à jour la déclaration des droits de l’homme & du citoyen, écrit à l’origine par Maximilien ROBESPIERRE en avril 1793, dont extraits ci-dessous :
*ART. 5. Le droit de s’assembler paisiblement, le droit de manifester ses opinions, soit par la voie de la presse, soit par la voie de l’internet, soit de toute autre manière, sont des conséquences si nécessaires du principe de la liberté de l’être humain, que la nécessité de les énoncer suppose ou la présence, ou le souvenir récent du despotisme et de la barbarie.
ART. 5.1. Les droit énoncés à l’article 5 ci-dessus sont nuls dès lors que l’un des droits énoncés porte atteinte à au moins l’un des articles de la présente déclaration, notamment si les manifestations ou opinions remettent en cause d’une quelconque manière la suprématie de cette déclaration au profit de tout autre, y compris et d’abord toute déclaration ou autre ensemble de lois, se proclamant d’un quelconque ordre divin
…..
*ART. 35. Les hommes de tous les pays sont frères, et les différents peuples doivent s’entraider selon leur pouvoir comme les citoyens du même état ; cet article ne peut en aucun cas être interprété comme une obligation d’un peuple, ou d’une portion du peuple, par rapport à un autre, ou portion d’un autre, si cette entraide a pour conséquence de violer la présente déclaration, ou de porter préjudice à un autre peuple, ou portion du peuple dont le pays a adopté la présente déclaration
*ART. 36. Toute individu, groupe d’individus, entité spirituelle, morale, intellectuelle, sans aucune exhaustivité sur la nature de cette dernière, qui opprime ou oeuvre dans ce but, contre une seule nation, ou une portion de cette nation, est déclaré l’ennemi de toutes.
*Art. 37. « Tout individu ou groupe d’individus qui commet des actes de barbarie, d’agressions répétées, et/ou par ses agissements, a pour but d’anéantir les droits & libertés du peuple français en s’attaquant aux lois françaises telles qu’inscrites dans la déclaration des droits de l’homme, issues de la révolution française de 1789, et/ou tente d’abroger les lois sur la laïcité, en terrorisant et/ou en agissant contre le peuple, doit être poursuivi, non comme un criminel ou groupe de criminels « classique », mais comme un ou des assassins terroristes de la pire espèce, et la justice aura comme devoir sacré et obligation d’utiliser tout moyen en ce sens, sans aucune limitation, jusqu’à l’arrestation ou l’anéantissement de ce ou ces individus ».
En clair, cette mise-à-jour prévient toute manifestation ou volonté de vouloir remplacer la liberté par un fascisme, que celui-ci soit d’ordre religieux, idéologique, et rend nul toute tentative d’imposer une loi condamnant ou limitant la liberté d’expression ou de critique à l’égard de toute idéologie, qu’elle soit faschisante ou non…
Si ma mise à jour était présenté aux citoyens de tout pays civilisé, nul doute que les citoyens de ces pays l’adopterait, sans prétention aucune de ma part…
Signé : un citoyen français qui croit à la vraie liberté, la vraie démocratie, et qui lutte contre le fascisme islamique et financier !!!
J’ai oublié de préciser que l’origine de ces 2 fascismes est la même pour les 2 :
Les pays du Golfe !!
http://www.slate.fr/story/39077/qatar-france
francaisdefrance.wordpress.com/tag/arabie-saoudite/
A lire et à diffuser sans modération !!
Selon vous, qui a le fric et l’utilise dans le sens que l’on sait ?
Qui veut garder ses privilèges sur les pays européens ?