L’Iran est foutu et il le sait, soutenu par les mêmes qui protègent le boucher de Damas, la Russie pour des raisons d’influence géostratégiques et la Chine pour cause de stratégie énergétique,
f- 298/B
Par Gilles Raphel
l’Iran a fait le choix du jusqu’auboutisme, tant dans ses relations internationales que dans son action militaro-terroriste.
Sur le plan international, l’Iran démontre sa faiblesse ridicule en :
- refusant l’accès, pour les experts de l’AIEA, au site de Parchin, lieu de mise au point de la mise à feu des futures bombes atomiques, cet échec de l’AIEA était prévu et donc n’est pas une surprise.
- en cessant de vendre du pétrole à l’Union Européenne, ce qui est sans intérêt, les sanctions européennes se mettant lentement mais sûrement en place, le pétrole perse n’aurait bientôt plus été importé, sauf, peut-être par la Grèce qui se fournit actuellement pour un tiers de son brut auprès de l’Iran, à crédit, sans assurance aucune de payer sa dette un jour. De plus, cette action favorise la montée des cours du brut et permet à l’Iran de mieux négocier le prix de ses exportations vers la Chine qui profite des sanctions occidentales pour acheter le brut perse en-dessous du cours du marché.
L’activité militaro-terroriste iranienne n’est pas en reste :
en moins de deux semaines des attentats iraniens contre des intérêts juifs ont été déjoué, ou non, en Géorgie, Bulgarie, Turquie, Inde, Thaïlande, Azerbaïdjan, les pays européens viennent à ce sujet de relever leur niveau d’alerte terroriste.
l’Iran a transféré cette semaine l’enrichissement de son uranium aux normes militaires dans son site bunker de Fordo, ce qui le met en situation d’obtenir la bombe atomique en six semaines et en capacité d’amorcer quatre ogives d’ici huit semaines.
L’Iran est foutu et il le sait, sa course fatale vers l’obtention de l’arme nucléaire atteint son but, devons-nous laisser faire, sachant que ses tirs viseront Israël et l’Arabie Saoudite avant de lancer une vaste opération terrestre régionale ?
Devant l’éventualité d’une frappe israélienne, les cassandres parlent « d’irresponsabilité », de « catastrophe », alors oui, soyons clairs.
Au lendemain de la frappe, le cours du brut atteindra 150 $ le baril, les sous-marins et les vedettes perses largueront leurs mines immergées dans le détroit d’Ormuz, leurs vedettes rapides, chargées d’explosif, se jetteront sur l’ensemble du trafic maritime du Golfe, l’Iran lancera ses missiles conventionnels sur Israël et l’Arabie Saoudite, l’Azerbaïdjan aussi, des cellules terroristes dormantes frapperont à l’aveugle à travers le monde, le pétrole atteindra en deux semaines les 250 $ le baril.
L’Iran est foutu et dans l’esprit malade de ses dirigeants seule la guerre, fut-elle désespérée, fait acte de rédemption.
En aurions-nous la crainte ?
Nullement, l’histoire nous a enseigné les conséquences de la politique munichoise, nullement, car nous choisirons toujours la frappe préventive et ses conséquences à court terme à un nouvel Holocauste.
Sans Pessahh 2447, nous serions toujours esclaves du peuple de Pharaon, quand D. survolera de nouveau les maisons, et après Pessahh 5772, nous ne serons plus esclaves du feu nucléaire de la folie iranienne.
Par Gilles Raphel pour Israël-flash
La parole des dirigeants iraniens n’a aucune valeur.Même écrite, elle ne vaudrait pas plus.Pour beaucoup de raisons.La seule garantie sécuritaire valable tant pour Israel que pour d’autres pays, y compris occidentaux, est la destruction de leurs installations.