Je voudrais aborder un sujet qui pourra paraître éloigné des préoccupations habituelles d’une radio juive. Il s’agit de la suppression de l’épreuve de culture générale au concours d’entrée à Sciences-po Paris. Son directeur, le très médiatique Richard Descoings, justifie cette mesure en affirmant que cette épreuve serait discriminatoire. Elle empêcherait, selon lui, les enfants des milieux défavorisés d’accéder à cette école d’excellence.
En clair, cela veut dire qu’il est inutile, pour les lycéens d’aujourd’hui de s’encombrer d’humanités classiques, de littérature française et d’autres savoirs réputés poussiéreux pour accéder à l’élite de notre pays.
Ce n’est pas ainsi que, depuis leur émancipation, les Juifs de France ont considéré la culture de leur pays. Ils n’ont pas demandé à être dispensé de l’acquérir. Bien au contraire, ils se sont efforcés d’en être les meilleurs élèves et, bien souvent, les meilleurs professeurs.
Ils n’ont pas pour autant jeté aux orties leur héritage, religieux ou culturel : L’hébreu ancien, le yiddish, le judéo-espagnol font l’objet de soins attentifs dans les synagogues ou les associations vouées à leur préservation et à leur transmission.
Être Juif et Français n’a jamais posé de problèmes d’identité culturelle : Les Juifs ont toujours aimé la France et sa culture, même si celle-ci leur a parfois fait gravement défaut.
Il est très louable de vouloir ouvrir les portes de nos grandes écoles à des jeunes issus d’autres cultures. Mais cela ne doit pas se faire au prix d’un abandon du socle de connaissances et de références commun à toute la nation.
L’apprentissage, par des jeunes issus de l’immigration, de nos grands auteurs ne peut être pour eux qu’un enrichissement.
Aidons-les à les rencontrer au lieu de les inciter à les ignorer.
Source : Blog des Radios juives francophones, par Luc Rosenzweig
après nous étonnons de ne pas avoir une grande école française classée dans le top 40 des plus grandes écoles mondiales ! pas étonnant avec toutes ces renonciations culturelles , et historiques ! pour soit disant insérer une population allogène , on nivelle la connaissance par le bas , on ne recherche plus l ‘ excellence de la connaissance mais le stricte B A ba ! pas étonnant quand plus de 18% des » jeunes » arrivent a la 6éme en sachant a peine lire et écrire et ça se passe en france ! ………