Un de nos lecteurs, journaliste, nous envoie le commentaire qu’il a envoyé au Point.fr, en réponse à un article présentant un fois de plus Israël comme l’agresseur de pauvres palestiniens et que le" modérateur "du site a refusé. (voit ci-dessous).
Le titre déjà « Israël Palestine » est une contre vérité puisqu’à notre connaissance la Palestine n’est pas un état, à moins que l’UNESCO n'ait remplacé les instances de l’ONU.
Le sous-titre « Un raid aérien israélien a tué cinq membres du Djihad islamique, qui a riposté par des tirs de roquettes qui ont abattu un habitant d'Israël. » sous entend qu’Israël est à l’origine de l »attaque alors qu’il s’agit d’une réponse à des tirs de missiles Grad, dans le sud d’Israël, sur Ashkelon, Ashdod et les localités du Neguev. Remarquons enfin l’emploi du verbe « abattu » pour un civil israélien, qui a été tué par un missile.
Nous ne pouvons pas accepter cette désinformation et nous publions ici le commentaire censuré de Robert Haccoun à l’article du Point :
« Journaliste (franco-israélien) depuis de nombreuses années, je me suis toujours demandé ce qui poussait les rédactions européennes, françaises en particulier, à inverser la chronologie des événements dès lors que le sujet traité est lié de quelconque manière à Israël. Toujours au détriment de cette dernière, cela va sans dire.
De fait, s'il est une chose contraire à l'éthique journalistique, c'est bien celle qui consiste à faire passer la victime pour le bourreau, et inversement. Je sais bien que cette manière de procéder est désormais une seconde nature pour les médias hexagonaux, une sorte de réflexe pavlovien, sitôt que le mot Israël retentit, mais tout de même ! De la caricature au ridicule, il n'y a qu'un pas que certains franchissent tous les jours.
Mais, me direz-vous, tant que l'on a le bonheur de voir son nom apparaître au bas d'une feuille de papier, de toucher un chèque en fin de mois et parfois un billet d’avion en business class pour partir à l’autre bout du monde, tout va bien.
Ceci dit, je conseillerais, si j'osais, de réécrire cet article – histoire de voir quel effet cela fait- en présentant de prime abord, non pas les effets, mais les causes de l'action de Tsahal (oui, "Tsahal", n'en déplaise à notre ami Léon qui, lui, n'a pas l'air d'un "intellectuel"). Inutile de vous faire un cours sur la théorie (dont j’ai vaguement le souvenir) qui veut qu’un lecteur moyen ne s’attarde que sur le titre et les 10-15 premières lignes d’un article. Voyez-vous où je veux en venir ?
Au fait, et à propos de titre, de quelle « Palestine » est-il question ? De celle de gaza-ville ou de celle de Ramallah ? Choisissez votre camp, camarades ! »
Israël-Palestine : regain de tension au Proche-Orient
Un raid aérien israélien a tué cinq membres du Djihad islamique, qui a riposté par des tirs de roquettes qui ont abattu un habitant d'Israël.
L'armée israélienne a précisé que son aviation "visait une équipe terroriste qui se préparait à des tirs de roquettes à longue portée". © Ariel Schalit / Sipa
L'aviation israélienne a bombardé samedi une base du Djihad islamique dans la bande de Gaza, tuant cinq membres importants de cette organisation et provoquant une salve de tirs de roquettes de la part de militants palestiniens qui a coûté la vie à un Israélien. L'attaque aérienne visait un camp d'entraînement au sud de la ville de Rafah en représailles à des tirs de roquettes qui s'étaient abattus sur Israël dans la nuit de mercredi à jeudi. Les tirs palestiniens n'avaient pas fait de victimes mais ils avaient pénétré suffisamment loin en territoire israélien pour provoquer le déclenchement de sirènes d'alerte dans la banlieue de Tel Aviv.
Le Djihad islamique a indiqué que l'un de ses chefs militaires, Ahmed al-Cheikh Khalil, ainsi que quatre de ses compagnons qui supervisaient la production de bombes et de roquettes avaient été tués lors du raid aérien survenu à la mi-journée. Deux militants ont été blessés. L'armée israélienne a précisé que son aviation "visait une équipe terroriste qui se préparait à des tirs de roquettes à longue portée". Le Djihad islamique, qui fait souvent cause commune avec le Hamas, n'est pas favorable aux efforts qu'il déploie pour faire respecter la trêve informelle dans la bande de Gaza.
"Ne pas envenimer la situation" (Lieberman)
"Nous ne cherchons pas la confrontation avec les Palestiniens et ne voulons pas envenimer la situation, mais nous n'assisterons pas sans réaction à la multiplication des tirs de roquettes", déclare le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dans un communiqué. Il réclame en outre une intervention étrangère pour faire cesser ces tirs. La trêve observée pour l'échange de prisonniers auquel le Hamas et l'État hébreu ont procédé le 18 octobre a donc volé en éclats. "Il n'est plus possible de parler de trêve désormais, après les crimes commis contre les dirigeants de notre organisation", a dit Abou Ahmed, porte-parole du Djihad.
En début de soirée, au moins 20 roquettes avaient été tirées contre Israël, provoquant la mort d'un homme de 50 ans dans la ville d'Achkelon et blessant deux autres civils israéliens, a précisé la police. Le Djihad islamique et deux autres factions, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et les Brigades des martyrs d'al-Aqsa ont chacun revendiqué la responsabilité de ces tirs. Cela a entraîné deux autres raids israéliens qui ont vu la mort de quatre activistes djihadistes. Un cinquième a été blessé. Malgré ce regain de tension, l'Égypte a affirmé que la trêve entre l'État hébreu et les activistes de Gaza allait entrer en vigueur dès dimanche.
Un responsable égyptien a précisé que toutes les parties en présence allaient observer un cessez-le-feu dès dimanche. "L'Égypte va poursuivre ses contacts avec toutes les parties en présence jusqu'à ce qu'un accord entre en vigueur", a dit ce responsable égyptien.
Rappelons que cette attaque israélienne est une réponse aux très nombreux tirs de missiles Grad sur Israël, qu'un civil israélien perdu la vie. Les médias français sont directement responsables de la montée de l'antisémitisme dont nous sommes actuellement témoins, par le biais qu'ils apportent sans cesse en décrivant les israéliens comme des bourreaux alors qu'ils sont les victimes des terroristes.
Que ferait la population française si elle vivait constamment dans la terreur de tirs de roquettes et missiles?.
Danièle Kaplan © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec un lien vers la source
Pour plus de précisions voir notre article Vidéo – Communiqués officiels : L’armée de l’air cible un terroriste qui s’apprêtait à tirer des roquettes sur Israël
Vous avez bien fait de signaler cette mauvaise foi.
Je ne renouvelle pas mon abonnement qui vient d’arriver a échéance ainsi
que celui de mon père.
Encore merci,
Paul Taïeb
PS : Je signale a toute la communauté que je connais pour faire de même.
Monsieur Taieb felicitations pour cette initiative qui j’ose l’esperer sera suivie. Les anti-Israeliens en France sont si nombreux que la lutte va etre ardue…