Remercions nos collègues « d’arrêt sur images » (.israel-flash.com/2011/11/) et les services de communication très compétents de l’Elysée (alias : Wikileaks, saison 4). Ils ont eu le mérite de faire dire tout haut ce que le Premier français pense en aparté, quand il est seul, avec son grand frère Obama. Cela ne date pas d’hier, mais du début de leurs mandats calamiteux pour la stabilité du monde…
[Au passage, les journalistes présents, tentés par l’Omerta, évoquent un souci déontologique : le choix entre le « politically correctness » ou le « free speech », l’agenda politique de leurs patrons et l’option journalistique pour la vérité] Nicolas n’avait, en effet, pas de cesse d’en rajouter en rondeurs et prises par l’épaule, tapes dans le dos, chaque fois que le Premier Ministre élu d’Israël faisait étape sur le perron de l’Elysée. Et Benyamin par ci, et mon Bibi par là. Il allait même, si fraternel dans leurs petites confidences, jusqu’à lui demander la tête du « gêneur » : le Ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Ah, si l’ami Bibi avait su échanger le profil de cogneur de sorties de boîtes du rude Moldave, contre la douce et tendre Tsipi Livni, sûr : les relations déjà si amicales entre les deux pays n’auraient alors fait que se resserrer plus chaleureusement encore. On est « comme une famille », n’est-ce pas ? Et bien non, il n’en est rien. Absolument rien. L’omerta n’est plus de saison. Sarkozy peut vous jurer les grands D.ieux en levant les bras au ciel qu’il se sacrifierait pour vous et la « sécurité d’Israël », qu’il est un homme intègre, plein de « respect pour les institutions », Il l’a dans le pif, le Netanyahou ! C’est « plus fort que lui », il doit, il peut le dire ! ![]()
(Rabindranat Pierre Dac et Francis Blanche, dans un sketch resté dans les annales. Pour info : Pierre Dac était la voix de Radio-Londres, durant le Second Conflit Mondial)
« Je ne peux plus le voir ! ». Voilà une parole historique face aux enjeux dramatiques du moment. Voilà une certitude que, grâce au premier homme de France et ses « envoyées spéciales », la paix avance ! On avait bien assisté à moults croc-en-jambes et guet-apens internationaux, face à la question des « constructions », dans des quartiers, pourtant, israéliens depuis 1948. Ils semblaient justifier les partis-pris criants d’iniquité, en faveur de Mahmoud Abbas, un autre de ses grands amis, un faible, un obligé. Il y eut ce coup monté avec le Président brésilien Lula et Hugo Chavez, le bras armé sud-américain d’Ahmadinedjad, consistant à « élever le statut diplomatique du missionnaire palestinien » à Paris, au rang d’Ambassadeur, en 2010. Et d’entraîner l’Europe dans sa course folle en avant! En gage d’amitié envers les partenaires de Chavez, on offrait des missiles Hot aux Libanais employés par le Hezbollah et l’Iran. On laissait, négligemment, la CMA-CGM, du Franco-libano-syrien J. Saadé (ami personnel de Juppé et Chirac) affréter des bateaux bourrés d’armes pour Gaza ou le Hezbollah. On traficotait avec la Syrie, par l’entremise de Takkiedine, autre revendeur d’armes. On a même laissé entendre que les écoutes téléphoniques des « services » dénichant des « espions » au pays du Cèdre, étaient devenues possibles, grâce à un cadeau des Français, sous la Présidence du chef des armées. On dénonçait « l’inqualifiable » arraisonnement du Mavi Marmara, sanglant pour cause de Jihadistes armés et entraînés par le M.I.T d’Erdogan, à bord… Ah, on a aussi plébiscité et voté le Rapport Goldstone, ensuite désavoué par son rédacteur en chef. Fustigé la légitime défense « disproportionnée » de l’Etat juif sous les missiles quotidiens. Et de se réjouir, par l’entremise d’Alain Juppé, lorsque le Fatah et le Hamas, en mai 2011, se sautent dans les bras ! Puis vint, ensuite, cet exercice de double-langage acrobatique, à n’en pas douter, de la haute voltige!, devant l’Assemblée Générale de l’ONU. Nico-le perspicace suggérait un rôle d’observateur pour l’œil d’Arafat dans les instances internationales. Et, cerise sur le gâteau, l’UNESCO, sise à Paname, devait vraiment reconnaître la « Palestine » comme membre à part entière des cercles culturels, scientifiques et archéologiques de l’humanité ! Le clou de la conversation? : son nouveau comparse de débâcle, Barack Hussein, -lui qui, au contraire, s’est superbement –pour une fois- illustré, avec fermeté et les mots qu’il faut, face à l’Assemblée Générale de l’ONU,- lui dit : « Eh, mec ! Tu aurais quand même pu me prévenir que tu allais me faire un tour de cochon devant le monde entier en soutenant mordicus l’Etat palestinien unilatéral ! ». Sacré crâne d’œuf ! Il n’a donc rien appris à Harvard? Pour être tout-à-fait honnête, Sarkozy n’a jamais manqué une occasion de manquer une occasion de se montrer, ne serait-ce « qu’équilibré » envers les intérêts d’Israël. Mais, c’est plus simple de personnifier et d’exprimer son rejet d’un seul responsable. Lui, le Président français n’a jamais, ô grand jamais « menti », lorsqu’il faisait assaut de langue fourchue, face à son homologue. Lorsqu’il disait « œuvrer pour la paix » en sapant les fondements mêmes des négociations, par l’incitation faite à Abbas d’en exiger toujours plus sans contrepartie. Et de nommer Juppé, juste un cran plus radical dans l’antisionisme, pour porter le chapeau de sa détestation prononcée envers un peuple dos à la mer, dont il n’a rien à cirer. M. Sarkozy ne dirige pas une politique avec sa matière grise, sagesse et recul, concentré sur des objectifs accessibles, intérêts et enjeux, mais selon les humeurs de sa bile, ses empathies, ses accointances… C’est le grand monde un peu snob des « copains » : « Ou tu es un looser et tu marches avec avec nous », disent, la bouche en cœur Obama et Sarkozy. « Ou tu réussis à passer quand même, malgré les coups tordus. Si nous ne parvenons pas à te dominer, à te rabaisser, c’est que tu nous cache la formule pour savoir diriger. ». Tous deux avaient, en programme commun et point de mire, la chute du Gouvernement Netanyahou. Ils ont tout essayé. L’échec -celui-là parmi tant d’autres, intérieurs et extérieurs – est tel qu’ils ne sauraient avoir de mots assez durs pour leur cible restée debout. Le Sénateur d’Arizona, ancien candidat à la Maison Blanche et fervent soutien de Bibi Netanyahou, John Mc Cain, confie que cela traduit l’attitude permanente de « cette Administration », et de l’Elysée, depuis leur élection, à l’encontre d’Israël, leur « mouton noir ». L’homme sans qualité ni élégance qui, soi-disant, « dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit ! », appuyé comme sur une béquille à son nouveau « copain », sait aussi, parfois, prendre des postures d’éthylique, ivre de sa suffisance à la sortie d’une rave-party, appelée « G 20 »… NDLR : C’est bien tout ce qu’on retiendra de ces deux « visionnaires » à la courte paille. Sarkozy ose, après de tels aveux, envoyer des favorites se présenter devant les électeurs franco-israéliens, lors des élections des « Français à l’étranger », en juin 2012. Possible que ceux-ci n’aient pas, non plus, envie de « voir » telle émissaire inconditionnelle, reine de Gala au bal des faux-culs, briguer un suffrage, pour incarner les dissentiments de son mentor et la voix de son maître, quotidiennement, pendant 5 ans. Faîtes vos jeux, le cirque de la « Politique pro-arabe de la France » poursuit sa tournée, pour le bonheur des petits et des Grands enfants de ce monde… La rédaction d’Israël-Flash TAG: Sarkozy, Israël, implantations, Hamas, l’UNESCO, Etat juif, Alain Juppé, Jacques Saadé, missiles Hot, Netanuahou, ONU, politique étrangère, pro-palestinienne, trafic d'armes, Hezbollah, |