Des experts de l’OTAN s’inquiètent du stockage des missiles Sol Air de l’armée libyenne. L’alliance craint que ces armes puissent tomber dans les mains de terroristes. D’après des informations de Spigel Online, elle prend au sérieux les menaces que cela fait peser sur l’aviation civile…
L’Alliance Atlantique est en état d’alerte en raison des milliers de missiles sol air pillés dans les stocks de l’armée libyenne. Lors d’une sessions confidentielle à destination de députés allemands lundi dernier à Bruxelles, l’Amiral Giampaolo di Paola, a averti de façon pressante ses interlocuteurs du risque élevé d’attaques terroristes contre des avions civils en utilisant ces missiles disparus. L’Amiral a reconnu qu’en dépit de la surveillance aérienne et du travail des services de renseignements des pays impliqués, l’Alliance a perdu la trace d’au moins 10 000 missiles des dépôts d’armes. Lors du briefing à Bruxelles, l’Amiral a été très clair. L’OTAN craint que ces missiles alimentent la contrebande d’armes et tombent entre les mains de groupes terroristes comme alQaida. Cela concerner autant des pays africains qu’arabes loin de la Libye, « aussi bien au Kenya qu’à Kunduz (dans le nord de l’Afghanistan) ». Ces armes représentent un grave danger pour l’aviation civile en raison de leur maniabilité. La plupart de ces missiles, appelés en jargon militaire SAM (Surfance to Air missile), ont été subtilisés fin Août lors de la chute de Tripoli. A ce moment, les rebelles ont ouvert les dépôts d’armes du régime. Les experts de l’OTAN s’inquiètent du fait que les rebelles n’aient eu aucun contrôle sur ces armes. Des unités spéciales américaines avaient pu seulement surveiller l’ouverture et prendre le contrôle de certains de ces dépôts où étaient entreprosées du gaz moutarde ou des armes chimiques. Des capteurs thermiques visent directement les turbines Indépendamment des estimations de di Paola, les rebelles libyens ont confirmé durant le week end qu’une partie important du stock de missiles sol air avait disparu. Sous Kadhafi, la Libye disposait de près de 20 000 raquettes de type SA-7 soviétiques ou bulgaire, comme le précise un expert du Conseil de transition, Mohamed Adia. La trace d’au moins de ces SAM a déjà été perdue. Le cas imaginable le plus grave, une attaque contre un avion civil, est selon les experts du terrorisme un scénario autant plausible. En novembre 2002 des members supposés d’AlQaida avaient lancé un missile SA-7 contre un avion israélien de touristes à proximité de Mombasa. Et ce n’est que par hasard que le missile n’a pas atteint sa cible. La plupart des missiles sol air sont équipés de capteurs thermiques qui visent directement les turbines des avions. Les avions civils ne sont pas protégés à l’envol ou à l’atterrissage contre ces attaques, et crashent en cas d’attaque immédiatement. Des capteurs thermiques visent directement les turbines Le cas imaginable le plus grave, une attaque contre un avion civil, est selon les experts du terrorisme un scénario autant plausible. En novembre 2002 des members supposés d’AlQaida avaient lancé un missile SA-7 contre un avion israélien de touristes à proximité de Mombasa. Et ce n’est que par hasard que le missile n’a pas atteint sa cible. La plupart des missiles sol air sont équipés de capteurs thermiques qui visent directement les turbines des avions. Les avions civils ne sont pas protégés à l’envol ou à l’atterrissage contre ces attaques, et crashent en cas d’attaque immédiatement. Adapté de l’allemand par Sacha Bergheim source Der Spiegel Copyright © Israël Flash
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