Nous découvrons avec stupeur que le Syndicat National des Journaliste lance une pétition pour "Défendons la liberté de l’information " contre le "harcèlement" du CRIF, de l'Ambassade d'Israël et de tous les téléspectateurs qui ont manifestés leur mécontentement contre la désinformation diffusée par l'émission "un oeil sur la Planète".
C'est le monde à l'envers ! Au lieu de défendre une certaine éthique du journalisme et de dénoncer cette émission au parti pris anti-israélien, le Syndicat des Journalistes enfonce le clou et soutient les désinformateurs comme il l'avait fait en soutenant Charles Enderlin alors même que la Cour d'Appel de Paris avait jugé que le reportage d'Enderlin était un faux !
Le SNJ ne supporte donc pas la liberté d'expression des autres et la liberté de critiquer les journalistes !
On croit rêver ! Voici le communiqué de ce "Syndicat Nation des Journalistes" (comment peut-on encore parler de syndicat de journalistes qui défend le mensonge et la désinformation…) COMMUNIQUÉ Défendons la liberté de l’information ! Le Conseil représentatif des institutions juives de France et l’ambassade d’Israël demandent à être reçus par le président de France Télévisions. Cette démarche fait suite à la campagne diffamatoire lancée contre l’émission "Un œil sur la planète". Son "crime" : avoir consacré, le lundi 3 octobre, deux heures de reportages à la question : "Un Etat palestinien est-il possible ?" Communiqués hystériques, flot de courriers électroniques souvent insultants, menaces physiques contre le présentateur de la soirée : tout est bon pour tenter d’intimider les journalistes de France 2. Tout, sauf des arguments rationnels. Aucun de ces textes – y compris une contre-émission sur le site de l’ambassade d’Israël – n’a réussi à démontrer la moindre erreur factuelle qu’auraient commise les journalistes d’"Un œil sur la planète". Nous, journalistes de médias et de sensibilités différents sommes évidemment attentifs à la critique constructive des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. C’est pourquoi nous, Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, affirmons notre solidarité avec nos confrères attaqués et disons "assez" ! Comme si le harcèlement contre Charles Enderlin n’avait pas suffi. Répétons-le : il ne revient pas à une ambassade ni à un organisme communautaire – quels qu’ils soient – de dicter aux journalistes français ce qu’ils doivent et ne doivent pas écrire ou dire. Nous demandons au président de France Télévisions de le dire à ses visiteurs. Paris, le 10 octobre 2011. Bien évidemment c'est sur tous les sites pro-palestiniens que l'on trouve ce fameux communiqué, comme sur Euro-palestine… Tout ce qui constitue l'anti-sionisme français se frotte les mains de voir un syndicat de journalistes aussi peu soucieux d'éthique. Ce fameux syndicat avait déjà pris fait et cause pour Charles Enderlin, champion toute catégorie du mensonge journalistique, oubliant qu'à cause du faux reportage d'Enderlin la troisième Intifada a été déclenchée et a causé la mort de centaines de Palestiniens et d'Israéliens ! Ce syndicat persiste dans son soutien à Enderlin alors même que la Cour d'Appel de Paris a jugé et considéré ce reportage comme un faux ! Aujourd'hui, ce syndicat se distingue en interdisant toute critique du travail de journaliste ! En effet l'émission "un oeil sur la Planète" a diffusé le 3 octobre une émission totalement anti-israélienne dont l'essentiel est basé sur des témoignages choisis de Palestiniens. L'émission a tourné au lynchage pur et simple d'Israël, sans aucun soucis d'informer et dans un parti pris évident. Mais cela n'a pas l'air de géner le syndicat des journalistes qui considère que "aucune erreur factuelle" n'a été démontrée. Mais c'est bien pire que cela messieurs du syndicat: l'ensemble des témoignages de cette émission diffusent des mensonges et contre vérités historiques ! Et les journalistes qui ont produit cette émission n'ont pas pris la peine d'indiquer qu'il s'agissait d'un point de vu partiel et anti-israélien ! Mais pour aider le Syndicat National des journalistes à se poser les bonnes questions voici en détail le contenu de l'émission "un oeil sur la Planète":
Un Œil sur la Planète – Notes de synthèse : répartition du temps de parole L’émission, découpée en 5 reportages + 2 interviews dure 120 minutes en tout. Au total, 74 personnes y sont interviewées. Ces interviews se découpent de la manière suivante : I – Reportage sur l’Etat de Palestine en marche 1) Betty Sadr – jeune pilote palestinienne 2) Samir Hulileh, homme d’affaire palestinien 3) Salam Fayad, Premier ministre palestinien 4) Une femme anonyme palestinienne 5) Un homme anonyme palestinien 6) Le chef de la police palestinienne de Jéricho 7) Un policier palestinien 8) S. Abou Ali, ministre palestinien de l’Intérieur 9) Un policier palestinien 10) Un automobiliste palestinien 11) Un responsable d’une association palestinienne contre la corruption, 12) Un citoyen palestinien anonyme au téléphone 13) Un militant palestinien contre la corruption 14) Youssef al Zomor, directeur général au ministère palestinien des Finances 15) Nadia Swiss, manager d’un hôtel de Ramallah 16) Castro Salameh, directeur au ministère palestinien des Finances 17) Un commerçant palestinien 18) Un consommateur palestinien dans un bar de Ramallah 19) Un consommateur palestinien dans un bar de Ramallah L’ensemble des 19 interlocuteurs interrogés sont palestiniens. Tous soutiennent l’Autorité palestinienne Aucun Israélien n’est interviewé pour répondre aux graves accusations formulées dans ce reportage contre les israéliens notamment l’accusation faite à l’armée israélienne de tirer à vue sur les civils. II – reportage sur Gaza 20) Ismaïl Anieh, Premier ministre du Hamas 21) Un opposant au Hamas (Anonyme) 22) Un agriculteur palestinien 23) Un pêcheur palestinien 24) Un combattant du Hamas 25) Mahmoud Zahar, haut responsable du Hamas 26) Mohamad Ab Rabbo, un vieux palestinien (se déclare contre les tirs de roquettes sur Israël) 27) Un habitant de Gaza 28) Un économiste palestinien 29) Un Palestinien de Gaza émigré au Canada 30) Sa fille 31) Une jeune fille Gazaouite 32) Une jeune femme Gazaouite (contre l’obligation du port du Tchador) 33) Un combattant salafiste Sur les 14 personnes interviewées, 11 accablent Israël. 3 formulent quelques critiques sur la politique du Hamas dans la bande Gaza.
III – Reportage sur les « Colonies » israéliennes 34) un paysan palestinien 35) Un palestinien auquel on refuse un permis de construire 36) Un autre palestinien 37) Un fonctionnaire palestinien 38) Un agriculteur palestinien privé d’eau 39) Un éleveur palestinien 40) Amia, une habitante de Hébron 41) Une mère palestinienne de Hebron 42) Zia Hammouri, qui offre une assistance juridique aux Palestiniens de Jérusalem 43) Chahad Issa, un palestinien de Silwan dont la maison a été détruite Sur les 10 personnes interviewées, toutes sont palestiniennes et accusent les israéliens. Aucun habitant des colonies, ni aucun israélien n’est interviewé.
IV- 44) Interview d’Uzi Landau, ministre israélien des Infrastructures (durée 3 minutes 30)
V – 45) Interview de Nabil Chaat, négociateur palestinien (Durée 3 minutes 30) 47) Ester Kutz, Lobbyiste de l’Aipac 48) Extrait discours Barack H. Obama, président des Etats-Unis 49) Extrait discours Binyamin Netanyahu, Premier ministre israélien 50) Ancien Lobbyiste qui dénonce l’action du Lobby juif 51) Pasteur Richard Land 52) Pasteur John Agge 53) Parlementaire américain pro-Israélien 54) Stephen Walt, professeur Harvard dénonce Lobby pro-israélien 55) Extrait discours Jimmy Carter, dénonce l’action d’Israël 56) Abraham Fox, soutient Israël 57) Robert Malley, ancien conseiller Clinton dénonce l’action du gouvernement israélien Si l’on extrait le discours d’Obama, 7 personnes soutiennent Israël. 4 dénoncent l’action du lobby aux Etats-Unis.
VII – reportage sur les Réfugiés au Liban 58) Ahmad Yassif, palestinien en exil 59) Leila Kassi, responsable Unrwa 60) Réfugié palestinien 61) Hoda Samra, responsable Unrwa 62) Réfugié palestinien 63) Réfugiés palestinienne 64) Réfugié palestinien 65) Réfugié palestinien 66) Réfugié palestinien 67) Automobiliste libanais 68) Automobiliste libanais 69) Micro trottoir Beyrouth 70) Micro trottoir Beyrouth 71) Zyad el Sayegh (comité palestino-libanais pour le droit au retour) 72) Zaber Suleiman, militant pour le droit au retour 73) Mahmoud Zeidan, Militant pour le droit au retour des Palestiniens Sur les 16 interviewés, 12 font entendre la voix des palestiniens 4, relativement neutres, font entendre la voix de l’homme de la rue libanais
VIII – 74 ) Interview Avraham Burg, israélien, ancien président de la Knesseth, connu pour ses positions très critiques envers le gouvernement et la société isrtaélienne Interviews de Palestiniens : 57 donnent la parole à des palestiniens qui accusent Israël et soutiennent sans nuance la position de leur gouvernement 3 palestiniens émettent quelques critiques sur la politique palestinienne (4 libanais émettent des avis neutres) Interviews d'Israéliens : 2 ministres israéliens prennent la défense des thèses israéliennes (Uzi Landau et Benyamin Netanyahu – Temps de parole total : 4 minutes. L’interview d’Avraham Burg, très critique ne peut être considérée comme rétablissant l’équilibre puisqu’elle vient au contraire justifier les revendications palestiniennes. 7 américains soutiennent Israël 4 dénoncent l’action du lobby Juif aux Etats-Unis Questions que le syndicat des journalistes aurait dû se poser : 1) Comment expliquer que les équipes de France 2 n’aient trouvé aucun israélien de la société civile pour expliquer la position d’Israël ? 2) Comment expliquer qu’ils n’aient trouvé que 2 ministres israéliens pour un temps de parole représentant 3% de la durée totale de l’émission ? 3) Pourquoi n’avoir trouvé que des pasteurs protestants et des lobbyistes américain pour « tenter » de rétablir l’équilibre dans un reportage au demeurant extrêmement ambigu ? Même en comptant large, si on retient l’interview de Barack Obama (favorable à Israël) et celle d’Avraham Burg (défavorable), celle des lobbyistes américains et de ceux qui y sont opposés, on parvient au résultat final : Sur 74 interviews 58 interviews en faveur des Palestiniens 9 Interviews en faveur d’Israël (Reste les 4 libanais et les 3 palestiniens qui formulent de légères critiques mais dont je ne pense pas qu’on puisse les mettre dans le camp des supporters d’Israël) Au Total, on parvient à un ratio de : 80% des interviews en faveur des positions palestiniennes 20 % en faveur des positions israéliennes Comment expliquer un tel déséquilibre ? Jean-Marc MOSKOWICZ © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec un lien vers la source |
Bravo, Monsieur MOSCOWICZ !
Il fallait y penser.
On ne peut démontrer plus clairement le déséquilibre de ce reportage.
J’ajouterai le déséquilibre non innocent.
Par ailleurs, je vis dans la capitale de l’Europe et cotoie de nombreux diplomates européens : le reportage est le reflet de ce que j’entends au quotidien, je dis bien au quotidien.
Oubliés les attentats, oubliés les roquettes, oubliés les émissions télévisées qui incitent les enfants à tuer les juifs, oubliés, oubliés, oubliés …..
Ces journalistes savent en parfaite conscience qu’ils vont trouver devant leurs images un public acquis à leur thèse développée tout au long de ces longues minutes infernales.
En outre, Ils n’oublient à aucun moment leur audimat.
Ils ne se seraient jamais lancer dans une telle entreprise s’ils n’étaient pas surs et certains que ce fiel-ci, étalé sur le plasma, ferait audience.
Des centaines de millions de paires d’oreilles ont déjà convaincu leur cerveau sur ce sujet !!!