Le discours de Nicolas Sarkozy ne satisfait personne. Mahmoud Abbas qui comptait sur son ami Juppé pour influencer un vote favorable de la France est déçu, même si le Président Sarkozy n'a pas annoncé clairement le vote français. Le bloc des pays islamiques espéraient également le soutien français comme à l'accoutumé. Nicolas Sarkozy, coincé entre la politique pro-arabe du Quai d'Orsay et d'Alain Juppé et entre les autres pays Européens qui sétaient positionnés contre la demande palestinienne, a tenté de récupérer et de faire siennes les idées discutées au sein de l'Union Européenne.
Les propositions de la France sur l'Etat palestinien annoncées en grande pompe cette semaine à l'ONU ont été très diversement accueillies au sein même de l'UE, où des voix s'élèvent pour juger l'initiative contre-productive, pour la cohésion européenne en particulier.Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle a réservé un accueil tiède au discours du président Nicolas Sarkozy qui a suggéré mercredi un "statut intermédiaire d'Etat observateur" pour la Palestine à l'ONU, avec renoncement à poursuivre Israël dans l'immédiat devant la Cour pénale internationale, ainsi qu'un calendrier serré de négociations. "Certains des aspects du discours du président Sarkozy sont débattus dans la communauté internationale, nous n'avons donc pas été surpris", s'est contenté d'observer M. Westerwelle.Des pays européens "irrités" Dans son sillage, des diplomates à Bruxelles estiment que le président Sarkozy a tiré la couverture à lui en présentant comme une initiative personnelle des options qui étaient discutées depuis des semaines au sein du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie, UE) et entre les pays européens, sous la houlette de leur Haute représentante pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton. Plusieurs pays européens "ont été irrités" par la démarche, assure un diplomate. La veille du discours de M. Sarkozy, le chef de la diplomatie britannique William Hague avait assuré que l'UE avait décidé de ne pas divulguer sa position "afin d'exercer un maximum de pression sur les deux parties" pour relancer les pourparlers. "Nous avions décidé au sein de l'UE de chercher jusqu'au bout à maintenir une position commune pour surmonter nos divergences historiques sur la question", dit-il, "mais pour cela il faut que tout le monde joue le jeu". Difficile de maintenir la cohésion de façade de l'UE A présent "cela risque d'être plus difficile" de maintenir la cohésion de façade que s'emploie à afficher l'Europe, tiraillée entre les pays pro-israéliens comme la République tchèque, l'Allemagne ou les Pays-Bas, et l'Espagne, l'Autriche ou la France plus proches des revendications palestiniennes. L'entourage de Mme Ashton, en particulier, a peu goûté le choix de la France de rendre d'ores et déjà publiques des idées toujours à l'étude en vue d'un compromis possible pour faire patienter les Palestiniens, même s'ils demandent dans un premier temps une adhésion à part entière à l'ONU, vouée à essuyer un veto américain. Les propositions de M. Sarkozy "nous sont très familières", persifle une source. "Elles rejoignent des idées dont nous discutons au niveau européen depuis plusieurs semaines", estime un autre responsable. Un problème de méthode Le clivage entre la France et Mme Ashton porte notamment sur la méthode choisie. A l'instar des Etats-Unis et de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, Mme Ashton insiste pour que la formule intermédiaire d'Etat observateur soit incluse dans un "paquet" plus large, et couplée avec une déclaration du Quartette sur la relance du processus de paix. Or, Paris, qui juge sur ce point la baronne britannique trop proche de M. Blair, le négociateur européen pour le Proche-Orient, a estimé que "la situation était bloquée au Quartette", estime un diplomate. La France rejette, elle, l'idée selon laquelle elle n'aurait fait que s'approprier les idées d'autres. "Les propositions que le président de la République a formalisé aux Nations unies, la France y travaillait déjà depuis de longs mois", a déclaré vendredi un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal. "Cela fait plusieurs mois que la France a fait le constat que le statu quo était intenable et qu'il fallait le dépasser pour offrir une perspective politique aux Palestiniens et rétablir la confiance entre les parties", a-t-il ajouté. |
J’encourage le républicains US a reconnaitre la judee samarie comme partie de l’Etat juif d’ISRAEL,et de degager cet islamiste de la maison noire le plus vite possible afin de remonter l’Amerique qui va aujourd’hui a sa perte si des positions radicales e sont pas prises en ce sens.,A l’ONU 57 états arabes contre un seul etat juif,ne peut plus exister en tant qu’organisation de domination arabe sur le monde.