Dans leurs discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU, vendredi 23 septembre, le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahou et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas ne se sont mis d’accord que sur l’importance de renouer le dialogue de paix. Tous les autres points se sont réglés à couteaux tirés. Mais, avant tout, le dirigeant palestinien a soumis au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, une requête officielle pour que la Palestine devienne membre à part entière, au nom du « Président de l’Etat des Palestiniens et chef de l’OLP »…
Le Quartet pour le Moyen-Orient (Etats-Unis, Union Européenne, Russie et ONU) a publié, ensuite, un appel aux deux parties pour débuter des discussions de paix dans un mois, s’achevant dans l’année, avec engagement d’éviter de prendre toute autre mesure provocatrice durant cette période. Les discours prononcés par les deux dirigeants ont fait circuler l’impression des différences impossibles à combler et d’animosité. Abbas, qui a parlé en premier, a envoyé un flot continu de venin anti-israélien et utilisé des distorsions flagrantes de l’histoire palestino-israélienne, depuis 1948 jusqu’à nos jours, omettant délibérément des chapitres, comme, par exemple, les deux ans de terreur-suicide menées par Yasser Arafat, qu’Abbas a dépeint comme un héros. Israël a été décrit comme une force d’occupation impitoyable, coupable de terrorisme, de répression, de vol des terres et des eaux palestiniennes et de la destruction des infrastructures pour son Etat. Les fouilles archéologiques n’y seraient entreprises que pour provoquer la ruine des mosquées sur l Mont du Temple, selon lui. Certains de ses auditeurs israéliens l’ont décrit avec consternation comme un « Arafat en costume-cravate ». Le dirigeant palestinien a tenu Israël et ses « implantations d’Apartheid » globalement responsables de l’échec de tout effort de paix passé, et ces implantations comme le cœur du conflit palestino-israélien. Dans son exposé manichéen du conflit en blanc et noir, les Israéliens tiennent le rôle des méchants et les Palestiniens de leurs pauvres victimes sans aucun recours. Netanyahou, dans son discours conçu pour des oreilles israéliennes et américaines, a commenté le fait que le conflit avait commence cinquante an savant que n’existe la moindre implantation et a demandé, de façon sarcastique, si, par “implantations”, Abbas voulait parler de Tel Aviv. Abbas a exigé l’arrêt de toute activité dans les implantations, ressassant la propagande palestinienne de routine, parlant de milliers morts et de difficultés créées par la sauvagerie des occupants israéliens. Pour que des négociations aient lieu, a t-il dit, Israël doit accepter le droit des Palestiniens à toutes les terres conquises en 1967, en Judée-Samarie et à Jérusalem. Pour sa part, Abbas a déclaré qu’il ne reconnaîtrait jamais Israël en tant qu’Etat Juif. Se tournant vers les affinités religieuses et historiques des Palestiniens à Jérusalem, il a désigné la Ville comme celle de deux prophètes du Coran, Mahomet et Jésus, oblitérant tout lien juif à Jérusalem et, ensuite, se permettant d’accuser Israël de réduire la liberté d’exercice de la foi. Netanyahou a donné un aperçu des liens des Juifs avec la terre d’Israël pour expliquer pourquoi il était si important que les Palestiniens acceptent ces liens historiques des Juifs à leur terre, ce qu’ils ont constamment refusé de faire. En réalité, les dirigeants palestiniens ont déclaré que leur Etat n’accepterait jamais aucune présence juive. Netanyahou a déclaré que, à cause du fait qu’Israël était si petit, la paix ne pouvait s’ancrer que sur la base de la sécurité. En refusant de reconnaître cette vérité première, les Palestiniens ont résolu de rechercher à instaurer leur Etat, plutôt que la paix. Dans toute négociation de paix, Israël devrait chercher des frontières défendables et une présnce militaire de long terme dans les territoires palestiniens démilitarisés, a affirmé le Premier Ministre – plus particulièrement, après l’expérience du démantèlement d’implantations et du désengagement de la Bande de Gaza, qui n’a eu pour conséquence que des années d’attaques de missiles sur le Sud d’Israël. “La Judée-Samarie ne deviendra pas un nouveau Gaza”, a t-il juré. En supplément de Gaza, Israël a évacué des territoires au cours de deux traits de paix, a fait remarquer Netanyahou, et il souhaite faire des compromis douloureux afin de parvenir à la paix. Mais les Palestiniens doivent en faire autant. Le Secrétaire an Ki-Moon transmettra au Conseil de Sécurité de l’ONU, qui se réunit vendredi prochain, la proposition palestinienne d’être accepté comme membre de l’organisme mondial. DEBKAfile Reportage spécial 23 septembre 2011, 10:55 PM (GMT+02:00) Adapté par Marc Brzustowski Copyright © Israël Flash |
La joute orale a commencé. D’un côté, Mr Netanyahu, honnête, confiant, qui parle au nom du peuple israélien. Il défend fermement ses positions, dit des choses qui peuvent permettre à certains pays onusiens d’ouvrir les yeux sur la réalité du conflit. Bien qu’une majorité des Etats siègeant au sein de cette instance soit du côté palestinien par intérêt… Il est important de se montrer une présence forte et confiante !
De l’autre côté, le tristement célèbre Abou Mazen, avec les mêmes discours depuis 5 ans… « L’oppresseur israélien », « la violence des colons »… Un personnage très rusé, manipulateur. Cependant, je trouve que ses belles paroles sont usantes. Que devons nous dire des nombreux terroristes arabes ? Que devons nous dire du bébé israélien blessé quelques jours auparavant ? Des jets de pierre sur les voitures, des roquettes ? Mahmoud Abbas se doit d’accepter nos conditions ( Jerusalem, frontières de 67, reconnaissance du caractère juif d’Israël) si il veut un Etat STABLE !
De plus, quel avenir pour la bande de Gaza ??