On sait déjà qu'une partie des pays Européens se sont prononcés contre le vote à l'ONU de la déclaration unilatérale d'un Etat Palestinien sans négociation avec Israël. Les Etats Unis ont précisé qu'ils opposeraient leur droit de véto lors de la session de l'ONU.
La France ne s'est pas encore prononcée mais, compte tenu de la politique de dhimmitude pro-arabe permanente du Quai d'Orsay depuis plus de 30 ans, on doit s'attendre à ce que la France vote favorablement ou dans le meiilleur des cas s'abstiennent.
En attendant, Nicolas Sarkozy fait feu de tout bois pour tenter de rassembler l'Europe divisée sur ce point.
L'Union européenne est encore indécise et divisée sur le soutien ou non à la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU en septembre, malgré l'appel du président français Nicolas Sarkozy à l'unité. Des diplomates ont annoncé que, malgré le vœu de Nicolas Sarkozy que l’Europe s’exprime d’une seule voix sur la question, celle-ci est toujours divisée. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a déclaré que la question demeure « hypothétique » car aucune décision n’a encore été prise.
Israël et les Etats-Unis s’opposent à la résolution, convaincus qu’un Etat ne peut être fondé que sur des négociations. Israël s’est adressé aux capitales européennes dans ce sens, sans grand succès puisque la Belgique, la Norvège, la Suède, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, la Grèce, Malte et Chypre soutiendront l’initiative de Mahmoud Abbas.
« Les 27 pays de l'Union européenne doivent s'exprimer d'une seule voix. Ensemble, nous devons assumer nos responsabilités. La France (…) va prendre des initiatives, nous voulons l'unité de l'Europe » avait déclaré hier le président français Nicolas Sarkozy.
« Le rôle des Etats-Unis est incontestable et irremplaçable (…) mais ce n'est pas critiquer nos amis américains que de dire qu'ils ne peuvent pas réussir seuls, il faut élargir le cercle de la négociation » à l'Europe, avait-il ajouté, invoquant les « printemps arabes » influençant l’équilibre des forces ailleurs dans la région et affirmant que le monde ne pourrait continuer à s’accommoder d’un gel du processus de paix israélo-palestinien.
|