Le FBI a déclaré jeudi qu’il avait mis fin à un cours de formation interne qui qualifiait le prophète Mahomet de ”chef de secte”, et où il était montré que la majorité des musulmans étaient enclins à soutenir l’extrémisme et la violence. Le cours décrivait également les principaux organismes islamiques de charité comme un “mécanisme de financement du combat.”
Le contenu de ce cours de formation a déclenché une vague d’inquiétude chez les musulmans à travers le pays et a été dénoncé notamment par ceux qui essayent d’aider les autorités à lutter contre le terrorisme islamique domestique. Un porte-parole du FBI a confirmé jeudi qu’il n’y a avait eu qu’une seule session de ce cours, il y a six mois et qu’il y avait été dit que les penchants pour la violence chez les musulmans est proportionnelle à l’intensité de leur foi. Un diaporama projeté pendant le cours et mis en ligne par le magazine Wired, reposant sur des données confirmées par le FBI, montrait un graphe illustrant que les adeptes des autres religions abrahamiques étaient devenus de plus en plus non-violents avec le temps, mais pas les musulmans (voir ce graphe en bas de page). Le cours dépeignait l’islam comme une religion qui promeut et soutient la violence, citant des références d’assassinats, de guerres de plusieurs siècles et des versets du Coran. Il y était indiqué que le meurtre et la guerre sainte étaient des principes fondamentaux de la foi. Dans un autre cours du FBI antérieur à celui-ci, l’islam était présenté comme une religion “difficile à comprendre pour les Occidentaux” mais capable de “transformer la culture d’un pays et d’imposer le mode de vie arabe du 7e siècle”. Ce cours était donné aux agents de lutte contre le terrorisme du deuxième niveau, a indiqué le porte-parole de l’agence Christopher Allen. Il faisait partie d’un séminaire d’une semaine a-t-il ajouté. Source : Houston chronicle Traduction par Bivouac-id |