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Le clown blanc Mahmoud Abbas se maquille chez Nivea, avant le grand saut de Septembre, raccroché par ses bretelles d’insolvable. Par Marc Brzustowski


Le clown blanc Mahmoud Abbas se maquille chez Nivea, avant le grand saut de Septembre, raccroché par ses bretelles d’insolvable. Par Marc Brzustowski

 

L’action d’un blog (elderofziyon.blogspot.com), immédiatement relayée par la mobilisation d’europe-israel.org, en France, a contraint l’entreprise internationale de cosmétiques, Nivea (filiale de Beiersdorf), à inscrire Israël parmi les pays où ses magasins engrangent des bénéfices. Seuls, « les territoires palestiniens » étaient mentionnés sur son site internet.

La raison invoquée par la compagnie germano-française consistait à dire qu’il n’existe pas de plateforme marketing locale pour y rediriger les clients. Mais une brève recherche sur Internet prouve que ces fameux « territoires palestiniens » ne disposent pas, non plus, de plateforme de ce genre et qu’ils sont directement connectés à d’autres sites, au Liban et au Koweit, parmi les « pays » du Moyen-Orient mentionnés. Alors, pourquoi cette« reconnaissance unilatérale » avant la lettre ? D’après Beiersdorf, la filiale israélienne dépendrait d’un site en Grèce, au même titre que Chypre ou Malte. Exit la mention d’une chaîne de magasins en Israël et vive le commerce avec les « territoires palestiniens » !… Bref, plutôt que de s’attirer une contre-publicité préjudiciable, l’entreprise a préféré remettre les compteurs à zéro et la balle au centre : les deux « entités », dont l’Etat d’Israël seront, désormais mentionnés parmi les liens, même s’ils ne débouchent nulle part ailleurs que dans la poche de Beiersdorf.

 

Appelons cela une « omission à peine » volontaire, visant à ne pas s’attirer d’ennuis avec les consommateurs arabo-musulmans de la planète. Il est vrai que le Hidjab supplée largement le maquillage. Chacune ses « choix » esthétiques. Cette rectification n’est qu’une goutte d’eau dans un Océan de pré-conditionnement psychologique, dû au fait que la Communauté Internationale s’apprête à recevoir en son sein une double-entité, dont l’une se voue toute entière au terrorisme, en tant qu’Etat unilatéral aux prétentions mirifiques, mais insolvable sur le plan légal, financier, électoral et constitutionnel (L’Etat imaginaire des Palestiniens).

D’autres exemples de cette préparation mentale, notamment en France, nourrissent l’imaginaire d’éditeurs comme « Hachette » (europe-israel.org/2011/07/hachette-menace-europe-israel), qui refuse sciemment de corriger les ouvrages scolaires en vente, à l’intention des élèves de 1ère et de 4ème. L’éducation désormais proposée aux enfants s’inspire largement de la vulgate palestinienne, au détriment des faits historiques. Le propos, ici, n’est pas d’entrer dans le détail des objections soulevées par les associations comme europe-israel.org. Simplement situer un climat de mise sous condition qui touche bien des secteurs-clés comme le commerce international ou l’éducation des futurs adultes. Il s’agit plus de créer un mythe que de prendre la réalité historique ou géopolitique pour référence. On peut ainsi bercer l’opinion d’illusions, et la berner, quitte à la conduire, demain, droit au désenchantement, à la frustration et, donc, à des démonstrations de haine infondée.

Sur le terrain, les tambours de guerre de la revendication et du harcèlement de basse intensité qui doivent rouler au rythme de cette déclaration unilatérale sont en rodage. Lancer trop tôt cette campagne internationale de délégimitation d’Israël serait peine perdue, alors que l’attention du monde est retenue ailleurs. On se contente, pour l’instant, de quelques roquettes et missiles sinaïtiques, en piaffant d’impatience que la « fête » commence.

 

Les uns sont en vacances ; les autres s’arrachent les cheveux devant la chute prolongée des bourses ; d’autres, au Conseil de Sécurité, condamnent du bout des lèvres et sans la moindre conséquence concrète, les massacres en Syrie. En gage de message bien reçu, les corps mutilés et les membres des insurgés syriens suppliciés flottent sur la rivière Orontes qui traverse Hama ( La rivière Orontes est devenue rouge sang ). On se soucie également du pitoyable portrait d’Hosni Moubarak affiché par ses anciens compagnons de route de la junte militaire égyptienne, offert en pâture, sur une civière, à des foules excitées qu’il s’agit, ainsi, de museler (Le Premier jour du Procès Moubarak).

Alors que l’un prétend à l’Etat unilatéral, l’autre réprime en toute quiétude son peuple, le troisième le nourrit de têtes à trancher pour faire oublier que l’économie égyptienne va à la ruine et que rien n’est fait pour en redresser la chute vertigineuse…

Le paradoxe veut que c’est la notion même d’Etat qui est en révision de longue durée, pour une période de gel d’une quinzaine d’années avant redressement, à travers des institutions fiables, dans les principaux pays arabes, voisins d’Israël et des « territoires ».

C’est, sans doute là que réside la grande illusion téléphonée des Occidentaux, crispés sur les apparences de régimes ou les votes massifs purement déclaratifs, à travers la Grand messe onusienne. Le mensonge de ce pseudo-Etat palestinien vise à couvrir d’un voile pudique qu’on étripe et qu’on assassine, au nom d’élans démocratiques, dont ne veulent ni les militaires égyptiens, ni les cliques d’Assad, encore moins leurs filiales sous-traitantes du Hamas et du Fatah à Gaza ou Ramallah. Ces deux entités distinctes n’ont pas la moindre chance de s’entendre sur le projet en devenir d’une « nation » bicéphale et appelée à le rester.

Au jeu des chaises musicales, Mahmoud Al Zahar revendique le siège d’Ismaïl Haniyeh, pendant que celui-ci réclame celui de Mahmoud Abbas à Ramallah. C’est pourquoi les uns agitent leurs affidées du Jihad Islamique ou d’Al Qaeda, pendant que le « Hamas officiel » (lequel ?) tente désespérément de calmer le jeu, jusqu’au moment de déclencher l’offensive, à heure dite. Question de timing. Quoi qu’il en soit, le grand cirque promulgué unilatéralement par Abbas vise surtout à lui conférer, l’espace de quelques mois, le rôle de « Président », alors qu’il y a fort longtemps qu’il est virtuellement renversé par son rival de Gaza. Il devrait en aller de même en Judée-Samarie, si on s’en tient à l’état des rapports de forces, aux tendances de l’opinion palestinienne, autant qu’aux blocages qui persisteront, en vue de toute élection hypothéquée. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le premier scrutin accouchera de la mort politique de l’un ou l’autre, voire de plusieurs challengers, sachant déjà de quel côté penche la balance. Cela s’appelle une guerre civile et le monde en manque cruellement, de Tripoli jusqu’à Damas…

 

L’Omerta qui entoure ces faits élémentaires d’un épais brouillard n’a pour fonction que de masquer l’impuissance des institutions internationales à obtenir le moindre résultat probant dans aucune de leurs entreprises, actuellement : ni sur le plan de la régulation économique qui laisse des dettes abyssales ; ni dans le règlement de conflits comme en Libye où l’on joue au chat et à la souris avec le méchant tyran ; encore moins dans les pathétiques condamnations qui font éclater d’un rire sadique le boucher de Damas.

L’Administration Obama s’est prêtée à une farce ubuesque en soutenant sans anticiper le lendemain, les agités du Square Tahrir. L’ensemble du tableau a mis la bride sur le cou à la masse critique des groupes jihadistes globaux, qui prolifèrent depuis la plaque tournante libyenne, à travers le Sinaï. Et advienne que pourra…

L’irresponsabilité internationale, ces massacres qu’on ne saurait voir, décident de laisser le poids entier des questions insolubles sur le dos d’Israël. La déclaration d’Abbas occupera, quelques temps, les esprits et détournera des questions concrètes de dysfonctionnement, dans le chaos qui s’installe. La région est promise à une démultiplication d’explosions sporadiques.

Là-dessus, certains politiciens israéliens ont vu belle l’occasion offerte par une légitime revendication sociale : en surfant sur les toiles de tentes du Boulevard Rothschild, le tandem centre-gauche de Tsipi-Shaul et leur Kadima bicéphale espèrent rafler la mise de septembre. Il leur suffit de dénoncer l’incapacité de l’actuel Gouvernement à tendre la joue à un « partenaire » qui ne demande pas mieux. Comment oublier que c'est la notion de "retrait unilatéral" prônée par Mrs Barak au Liban, Sharon et Kadima, à Gaza, qui ont fait le lit du Hezbollah, du Hamas, et de l'actuelle "déclaration unilatérale" à laquelle se raccroche Abbas???

La contestation sociale mérite des réponses rationnelles menant, pas à pas, à une réduction des écarts qui se sont creusés, au fil de la croissance, tout en consolidant la place d’Israël sur un marché mondial en pleine débâcle. Ne pas sentir qu’il faut, à tout prix, consolider les fondamentaux, tout en imaginant des solutions créatives de redistribution des bénéfices, relèverait de l’auto-hypnose.

Tout détournement démagogique des questions socio-économiques réelles, est favorable aux partis qui promettaient « la paix contre les territoires », par la négociation avec les tyrans. Il ne conduirait, là aussi, qu’à faire prendre des vessies pour des lanternes.

 

Il serait bon que la conscience des priorités, tout en ne lâchant pas la bride sur les problèmes subsidiaires à résoudre sur le moyen terme, refasse surface avant les échéances, pourtant, clairement annoncées.

 

Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info





Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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