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« Dénéga-sionisme » et désinformation : La haine sur ordonnance (*), par Claude Salomon LAGRANGE


« Dénéga-sionisme » et désinformation : La haine sur ordonnance (*), par Claude Salomon LAGRANGE

Dans les sociétés démocratiques, les idéologies d’essence totalitaire ont découvert un moyen de dominer les êtres humains de l'intérieur, par l'usage de la propagande perverse qui est une guerre psychologique qui agit comme un appareil de contrainte pernicieux, à l'insu des individus.

Pour ce faire, ces modes de pensée totalitaires n'hésitent pas à se parer des plumes d'une cause généreuse (en l’occurrence, la défense des arabes-palestiniens) et d'une phraséologie à connotation progressiste, qu'ils instrumentalisent. 

La finalité de ces idéologies est toujours la haine de classe ou d'un ennemi de « race » pour, prétendent-elles, assurer le bonheur des uns au prix du malheur d’un  Autrui diabolisé.

L'enfer est toujours pavé de bonnes intentions …

Pour y parvenir, ce mode de pensée totalitaire utilise l'endoctrinement, la propagande et les mensonges grossiers, en partant d'idées simples, mais efficaces : « Plus c'est gros, et plus ça passe », « calomniez, il en restera toujours quelque chose » et en insinuant le doute dans l'opinion publique, laisser croire qu'« il n'y aurait pas de fumée sans feu ».

La désinformation est une forme de dénégationnisme, qui lui-même est un totalitarisme porteur de pulsions de mort continué par d'autres moyens.

Ne pouvant transformer la réalité, cette forme de totalitarisme agit sur les mots, comme une novlangue, afin de manipuler les esprits.

Et la manipulation des signes et des symboles a toujours été la caractéristique des systèmes totalitaires et des modes de pensée perverse qui peuvent opérer impunément au sein des sociétés démocratiques pour s'assurer un contrôle des esprits. Car le système démocratique a cette faculté étrange, de laisser place en son sein à autre chose qu'une « parole démocratique » dont les effets sont dévastateurs.

Rien n'est plus puissant que la parole manipulée qui est une violence faite à celui à l'encontre de qui elle s'exerce, autant qu'au langage qui constitue le pilier central de la démocratie, quand, de surcroît, elle est combinée à l'usage d'images dévoyées, truquées.  Ainsi, les mots empoisonnés, le truquage des photos et la manipulation des esprits est ce qui constitue la ligne de conduite de nombreux faiseurs d'opinion.

Leur façon de traiter l'événement, oralement, par écrit ou en le saturant d'images qui ne s'adressent qu'aux émotions brutes du consommateur, ne sert pas tant à communiquer des informations ou à instruire le public, qu'à façonner une certaine perception de la réalité, à le manipuler émotionnellement et mentalement pour orienter et à induire un point de vue falsifié.

D'une certaine manière, ce système de pensée peut-être qualifié de pervers au sens où il utilise la plupart des processus que l'on retrouve en psychopathologie comme spécifiques de la perversion : Absence de moralité ; refus de savoir, déni ou réinterprétation de la réalité en mobilisant toute l'énergie négative pour contraindre le plus grand monde à être complice de sa vision des choses et de transformer les conséquences de ses actes en un véritable objet de jouissance.

La rhétorique perverse de l'éthique inversée

La rhétorique perverse est empreinte de cynisme et se présente comme le « vrai », elle est porteuse d'une éthique inversée qui justifie les transgressions.

La cause à défendre n'est qu'un prétexte.

Cette perversion morale indique une absence de sens moral du fait que ce type d'individus adopte une attitude de malignité qui se traduit par une propension à manipuler les autres pour arriver à leurs fins.

Il est à noter que les médias qui sont basés sur l'exploitation d'images ou de photos (télévisions, radios et presse écrite) constituent un terrain propice pour ce type de manipulation dans nos sociétés hyper-médiatiques.

Le public se trouve ainsi impliqué dans une sorte de complicité forcée puisqu'il n'a pas le choix de ce qui lui est imposé par des médias, voire par des responsables politiques en vue (cf. A. Juppé) qui agissent comme des faux témoins en entretenant l'irréalité et la fausseté pour des motifs inavouables.

Quand bien même parviendrait-on à produire la preuve irréfutable de la fausseté de certaines informations ou de certains montages filmés, qu'ils rétorqueraient par le renforcement de leurs mensonges, par le cynisme ou le silence, tant ils sont capables de prendre solennellement au sérieux leur étroitesse d'esprit pour ne pas avoir à renoncer à l'objet de leur obscène manipulation.

C'est ainsi qu'il est devenu impossible d'intervenir sur les forums des grands médias (L’AFP, Le figaro, Libération, Le Monde, etc.) qui censurent systématiquement toute opinion dissonante et contradictoire.

Plutôt que de faire valoir le sens des choses et d'instruire, mis à part quelques rares journalistes courageux, la plupart font délibérément le choix de s'adresser aux préjugés les plus primaires du public et de flatter, en leur donnant consistance, ses propres fantasmes.

Ce mépris pour l'équité et la vérité est pure violence. Car plutôt que de dire ce qui est, certains médias – et ils sont trop nombreux – essayent de faire passer pour des faits réels des contenus qui satisfont leurs arrière-pensées et leurs idéologies dérisoires.

Et quand les mots perdent de leur sens et qu'il y a renoncement à la plénitude du langage, la barbarie frappe à la porte.

Désinformation et perversion

Parmi les journalistes recourant à des procédés de désinformation, sans doute faut-il discerner des journalistes qui manipulent sciemment l'information dans un dessein mercantile ou par perversion, et ceux qui, par ignorance du sujet traité ou par incompétence, distordent les faits ou se font eux-mêmes manipuler.

Sauf à avoir à faire à des journalistes incompétents (ça existe en nombre) ou très mal renseignés sur leur sujet (ça existe aussi), le résultat du traitement de l'information, telle que nous la recevons, ne peut être totalement attribué à un manque de professionnalisme, mais à ce qui correspond, dans l'époque actuelle, à un affaissement du sens éthique qui est la marque du nihilisme et de la perversion.

Car la désinformation ne se conçoit pas sans un minimum de stratégie de la part des désinformateurs qui sont partie prenante ou parti pris dans le conflit et qui utilisent les médias comme une caisse de résonance indispensable à leur tricherie. Ce qui signifie que, si les différents médias ne sont pas forcément, tous, à l'origine du phénomène, ils peuvent en revanche le faciliter de différentes façons pour vendre du produit d'information en n'hésitant pas à flatter les préjugés du plus grand nombre, en choquant, en faisant preuve de démagogie, en jouant des émotions du public.

De l'information informante à l'information « propagandée »

Nous pouvons en effet constater que certains médias « idéologisés » (autant dire la plupart d’entre-eux) ne sont animés par nul souci d'objectivité, par nul devoir d'impartialité, et par nulle éthique, et se retrouvent complices dans la corruption de l'information.

La perversion consiste aussi à faire croire que tout s'équivaut, que tout est relatif, en inversant radicalement les valeurs : L'agresseur devient victime, la victime devient coupable, l'intolérable devient acceptable. En tentant d'imposer sa vision des choses comme la nouvelle norme, à faire plier l'histoire et à subordonner les faits à leur conception dogmatique du monde.

Nous connaissons déjà ce type de pratique perverse : Elle commence d'abord par réviser des faits de l'histoire, puis elle aboutit à la négation totale des éléments qui viennent en contradiction avec leurs certitudes.

Le fait d'asséner de fausses évidences, des mensonges, de distordre les événements, de faire plier l'histoire à leur conception du monde et de maltraiter la vérité est devenu(e,) pour beaucoup, comme une seconde nature : A « l'information informante », selon un constat déjà établi en pareille circonstance, certains journalistes ont substitué « l'information propagandée » ou plus exactement, une « désinformation militante » systématique.

Mécanismes de la desinformation

Notons tout d'abord que l'importance de toute information réside dans son potentiel d'incitation à agir et à faire réagir.  Les médias ne peuvent pas ignorer qu'ils sont co-responsables de ce que les « consommateurs » de l'information vont faire du message qui leur est transmis.

Le terme de « désinformation » est imprécis et encore trop faible pour qualifier ce qui est en cause actuellement, et qui tient à la fois de l'ignorance, de la manipulation, de l'intoxication, de la tromperie, de la propagande, de la mauvaise foi et de la perversion.

Nous en avons régulièrement des exemples (armada djihadiste en 2010, la « Deuxième flottille » prétendument humanitaire en 2011, etc.) qui ne sont que les énièmes épisodes du conflit à outrance que mènent les arabo musulmans avec leurs complices islamo-gauchistes en Europe contre l'Etat des Juifs.

Nous constatons une fois encore une attitude délibérée de manipulation de l'information à destination d'une opinion publique anesthésiée par les mensonges.

Dans ce type de situation-limite, nous constatons d'étranges convergences trans-idéologiques et ce du fait de la majorité des médias de la presse écrite, radiophonique et télévisuelle, auxquels s'ajoutent certaines chaînes câblées émettant de pays arabes, certains sites islamo-révisionnistes qui sévissent massivement sur le Web pour constituer une coalition équivoque pour condamner systématiquement Israël, ainsi que les Juifs diasporiques qui lui sont solidaires dans une même communauté de destin.

Parce que le traitement informationnel qui consiste à minimiser ou à exagérer, à déformer, à brouiller, à falsifier, à travestir, à inventer, à occulter ou à substituer, à inverser, à généraliser, à amalgamer, à réviser, à nier ou à refuser de considérer certains faits dès qu'il s'agit de nuire à Israël, conditionne négativement l'opinion publique, la conduit dans l'erreur, l'égare dans son jugement des événements et la prive de sa liberté de conscience, voire renforce certaines franges dans ses préjugés anti sémites plus ou moins actifs.

Conséquences de la désinformation

Mis à part ce qui se passe « naturellement » dans les pays arabo musulmans, cela se déroule au cœur de la « Vieille Europe », où subsiste étonnament, encore toujours, une tourbe fertile à la détestation d'Israël comme « Juif des Nations », et par effet de l’amalgame, des Juifs vivant au sein des Nations, en France en particulier, avec l'expression d'un néo-antisémitisme rabique de plus en plus purulent qui se concrétise dans des passages à l'acte commis isolément ou collectivement contre des citoyens de confession juive : dans leur intégrité morale, dans leurs participations symboliques et culturelles et contre leurs idées de valeur, dans leurs possessions et leurs biens matériels, ceci visant à les humilier, à les calomnier, les stigmatiser, à les contraindre, à les intimider et à les menacer, à les agresser physiquement, voire en les assassinant (Ilan Halimi, Sébastien Sellam).

Alors que nous sommes supposément dans une démocratie avec toutes les libertés supposées garanties pour tous, des citoyens juifs sont contraints de vivre en « liberté surveillée » du fait qu'il faut, à chaque poussée d'antisémitisme, déployer des forces de police devant leurs lieux de culte, leurs établissements scolaires, leurs édifices culturels afin qu'ils soient protégés. Et gare aux Juifs isolés et repérés comme tels par des prétendants au djihad en Europe se sentant investis pour, courageusement en meute, passer à l'acte leurs fatwas violentes.

D'un strict point de vue de la morale, ce qui se passe constitue un véritable fléau qui se révèle particulièrement désastreux et n'annonce rien de bon pour la France et l'Europe en général, et pas uniquement pour les citoyens juifs, tant du fait de l'existence de ce phénomène, qu'à cause de l'indifférence générale et de ce que les tenants du politiquement cynique parviennent à imposer leur joug sur les consciences.

* Le rapport désinformateur/désinformé

La désinformation consiste à « faire croire » en cherchant à satisfaire les besoins les moins nobles dans le public.

Lénine préconisait pour le peuple : « Dites-leur ce qu'ils veulent entendre ! » Ses rejetons ont appris la leçon et la mettent en pratique.

Dès lors, pour qui s'inscrit dans cette logique dénuée de morale, l'important n'est pas tant la réalité des faits tels qu'ils sont, mais d'assurer un semblant de crédibilité à ce que l'on veut faire croire, en fonction de ce que les gens préjugent déjà ou ont besoin de croire pour renforcer leur préjugés.

C'est ainsi qu'en donnant un semblant de réalité à une construction faussée de l'actualité, les faiseurs d'opinion parviennent à établir une sorte de complicité forcée de l'opinion publique à qui il est fait une violence symbolique.

* Les « désinformés involontaires »

Ce sont des personnes abusées par la manipulation médiatique, c'est-à-dire des personnes qui peuvent être de bonne foi, mais qui, parce que ne disposant pas des moyens et des éléments objectifs et contradictoires, ne peuvent se construire une opinion objective et équilibrée sur une situation.

* Les « désinformés consentants »

Certains le sont parce que, plus ou moins consciemment, il y a chez eux une part d'acquiescement dans le fait d'être abusés, dans la mesure où l'information qui leur est adressée vient conforter chez eux un préjugé ou une idée reçue. Ce ne sont pas forcément des personnes sous-informées sur l'actualité ou incultes, comme on pourrait le croire. Pourtant ils se complaisent à évoluer dans une information dont ils n'ignorent pas totalement sa nature frelatée.

Cette catégorie d'individus se conduit comme des « toxico-haineux-dépendants » : Apportez-leur des informations fidèles à la réalité, ils préféreront rester accrochés à leurs contenus toxiques qui satisfont leur besoin de haine.

C'est que l'on désigne sous le terme d'« inférence arbitraire », ou « choix de préférence », ce qui résulte d'une structure de raisonnement qui s'exprime dans des « erreurs logiques » consistant à tirer des conclusions sans preuve.

C'est-à-dire que, volontairement ou non, l'on voit et l'on entend que ce que l'on veut voir et entendre et qui vient confirmer ses a priori en fonction de l'exploitation que l'on veut en faire, et que sont laissées de côté(e) ou interprétées de manière faussée, toutes les informations qui obligerait à remettre en question ses certitudes ou préjugés.

C'est pourquoi les désinformateurs n'ignorent pas qu'ils peuvent s'appuyer soit sur l'ignorance de l'opinion publique, soit sur des représentations et des préjugés pour accréditer leurs allégations. Ils savent tenir un discours qui s'adresse à l'imaginaire collectif où les sentiments antis Juifs exercent toujours une étrange passion.

Aussi, quelle que soient la force et l'efficacité des moyens de désinformation utilisés pour abuser une opinion, on peut penser qu'il n'existe pas de « désinformés » qui soient à un tel point dupes pour ignorer complètement la nature de qu'ils acceptent de croire les « yeux fermés ».

* Les catégories de la manipulation médiatique

Pour les complices des obédiences terroristes palestiniennes, et plus largement du monde arabo musulman qui ne s'embarrasse pas de scrupules dans la guerre contre Israël, la guerre des médias se mène comme une guerre militaire moderne, c'est-à-dire avec une couverture médiatique la plus large possible.

C'est pourquoi la guerre sur le terrain devient la guerre dans les médias. Elle consiste en l'usage offensif de l'information et de la désinformation, et de l'occupation systématique des systèmes d'information pour atteindre l'image internationale de l'adversaire et son moral. Et pour y parvenir, tout est affaire de connivences avec les médias. Avec insistance, il s'agit de faire comme si le mensonge était la vérité. Le sinistre Goebbels ne disait-il pas : « un mensonge répété mille fois reste un mensonge, un mensonge répété un million de fois devient vérité. »

Parmi les différents procédés visant à confondre l'opinion publique nous en relèverons quelques-uns, pour leur qualité d'appui et leur particularité à receler dans un même message différents procédés manipulatoires : Les dénonciations unilatérales ; les gonflements hyperboliques des enjeux ; le recours à de fausses symétries ; la diabolisation ou la déshumanisation d'Israël quand ce n'est pas sa « nazification » ; la polarisation et la présentation binaire de la réalité (les colons israéliens/les colonisés palestiniens, les bourreaux israéliens/les victimes palestiniennes, la « résistance palestinienne/l'agression israélienne, etc.) ; la discréditation systématique de l'argumentation israélienne ; Israël « Etat terroriste », Etat « d'apartheid » ; accusations de crimes de guerre ou contre l'humanité ou d'atrocités ou de barbarie ; suspicion systématique sur les intentions d'Israël, accusations d'expansionnisme pour établir le « Grand Israël »,  etc. ou le recours à toute une fantasmagorie en rebaptisant Jérusalem par « Al Qods », le « Mont du Temple » par « l'Esplanade des mosquées », la Judée-Samarie par la « Cisjordanie », etc.

Un véritable bréviaire d'expressions « antisionistes » s'est ainsi constitué au fils des années par les ennemis arabo musulmans d'Israël qui ont acquis son savoir-faire en matière de propagande auprès de dignitaires nazis réfugiés dans les pays arabes après la Deuxième guerre mondiale, puis auprès d'instructeurs soviétiques par la suite. Le tout relayé par leurs complices islamo gauchistes.

* Un bréviaire pour une guerre sémantique

C'est une guerre avec des « mots-projectiles » qui constitue une force de frappe efficace par ses effets et son étendue ayant pour but de péjorer, diaboliser, délégitimer, porter atteinte à l'image d'Israël et inciter à la haine des Juifs en général. Au point que le public consommateur d'informations ne réalise plus qu'il voit avec des yeux qui ne sont pas les siens, qu'il parle avec des mots qui ne sont pas les siens et croit penser par lui-même avec des concepts qui lui sont étrangers.

Quant à de nombreux journalistes, ils ont presque tous été formatés après 1968 sur un schéma qui les rend plus proches idéologiquement de ceux pour qui ils prennent automatiquement partie.

On peut toutefois se demander si c'est une pure générosité qui dicte leur soutien à cette « noble cause palestinienne », ou s'il s'agit d'un soutien au sens où la potence soutient la corde prête à suspendre le pendu … Israël.

Nous en avons eu encore une démonstration ces jours-ci encore avec la seconde « Flottille de la liberté ». Alors que la "liberté" en question, c'est celle de la manifestation de leurs "propres" pulsions anti juives.

Seuls des esprits pervers ou pervertis, peuvent échafauder de telles constructions consistant à donner un semblant de véracité et de cohérence à leurs assertions, à leurs mensonges, à l'exagération et à la déformation systématique des faits, au brouillage de la limite qui sépare la réalité de la fiction, le vrai du faux.

C'est pourquoi les mots, les images choisies pour relater un événement ne sont jamais (totalement) neutres. Ils induisent chez le destinataire du message une « vision du monde » connotée. Ils réactivent des représentations qui, dans les échanges avec autrui, se répercuteront inévitablement dans les rapports sociaux.

Des « informés » sous influence…

Aussi, lorsque certains médias manipulent délibérément l'opinion publique pour l'égarer dans son jugement, ils provoquent un basculement de sens, pervertissent le langage et contaminent la qualité des pensées des informés qui reçoivent des messages viciés. Ils altèrent ainsi la capacité de penser par soi-même en mettant les informés sous influence. Et dans la chaîne de transmission d'informations biaisées, les émotions provoquées par des images-choc, elles-mêmes commentées par des mots tronqués, amènent donc chaque personne à propager auprès d'autres personnes sa perception faussée de ce qu'elle a « vu-lu-entendu ».

La manipulation médiatique est redoutable dans ses conséquences et difficile à contrer compte tenu d'une part, de sa force d'impact, et d'autre part, du fait qu'une grande partie de la population n'est pas en mesure d'avoir un regard critique sur ce qui lui est proposé.

Pour beaucoup de gens, tout ce qui est écrit dans la presse, tout ce qui est dit à la radio et tout ce qui est montré à la télévision, revêt une valeur de quasi-vérité que l'on ne peut remettre en cause facilement.

Développer un sens critique et une capacité de discernement face aux contenus d'information véhiculés par les médias, implique que le public dispose de connaissances sur le sujet, puisse avoir les moyens et la volonté d'accéder à d'autres sources d'informations contradictoires ou complémentaires. Ce qui est souvent très loin d'être le cas.

Se réinformer : Quelques règles de bon sens

On peut toujours essayer de définir quelques règles simples pour toute personne soucieuse de s'informer en toute conscience en :

  • En ne se laissant jamais obnubiler par ce qui cherche à se faire passer pour une évidence ;
  • En ne se faisant une opinion solide que lorsque l'on peut confronter différentes sources d'information ;
  • En étant méfiant dès lors que des médias de bords opposés tombent tous d'accord sur les moindres détails pour condamner une seule des parties ;
  • En se construisant sa propre opinion sur les faits plutôt que d'emprunter ou subir celles qui sont toutes faites que des médias tentent d'imposer, avec des journalistes qui ne se contentent plus de nous transmettre l'information, mais nous disent ce qu'il faut en penser.

Ainsi, Israël lutte toujours pour son existence. Comme aucun autre pays de la planète, il est menacé de destruction. Et ce n’est pas ceux qui sont engagés dans cette funeste intention qui nous contrediront.

Dans sa lutte, Israël lutte pour que les Juifs du monde puissent préserver leur liberté et leur dignité recouvrées, grâce à l'existence d'Israël. C'est parce que les Juifs se souviennent des désastres passés et récents, qu'ils appréhendent peut-être plus intuitivement que d'autres les désastres à venir et qu’ils se conformeront en cas de nécessité au 614ème commandement : Vivre et défendre envers et contre tout, leur vie. C’est ce qui est reproché aux Juifs et à Israël.

Sans adopter une attitude « judéo-centrée », ce qui se passe sous nos yeux devrait interpeller tout le monde civilisé qui devrait se sentir davantage concerné par le fait qu'Israël, une fois encore dans l'histoire, se retrouve en première ligne à devoir faire face à un nouveau péril qui annonce des déconvenues plus graves encore qui n'impliqueront pas seulement les Juifs, si l'on tarde à réagir.

C'est parce que des interdits ont été levés et qu'aucune limite n'est plus affirmée que le pire peut surgir et encore survenir.

Le diagnostic de ce que nous vivons ne peut être laissé au hasard. De sa justesse, dépendent les réponses et les ripostes à apporter.

A moins que l'Europe ait quelques « Munich » en réserve …

 

(*) Article déjà publié et remis dans l’actualité du jour.





Psychosociologue, consultant sur les questions de conflits, crises, violences et débriefing dans tous les secteurs où ces problèmes se posent.



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