Berlin, le 09 juin 2011- Plus de 16 000 personnes ont déjà signé une pétition en faveur de la décision de la Chancelière allemande Angela Merkel de dire non à une déclaration unilatérale d'un Etat Palestinien lors de la semaine d'ouverture de l'Assemblée Générale des Nations-Unies à New-York en Septembre.
Mercredi a été organisée une première réunion avec le bureau de la Chancellerie à Berlin pour la remise des 16 027 signatures manuscrites. Cette première réunion a marqué le lancement officiel de la campagne populaire qui va progresser au cours des mois d'été et être présentée en Septembre à la Chancellerie, a temps donc pour l'ouverture à l'Assemble générale de l'ONU New York.
Selon Harald Eckert, l'initiateur de la campagne et président du Christen une der Seite Israels et la Coalition européenne pour Israël, les 16 000 noms ne sont qu'un début.
La camapgne devrait prendre un fort élan et se propager à d'autres pays européens comme une expression de soutien à Israël à l'ONU en Septembre. Au moment où les gouvernements des Pays-Bas, d'Italie, de la République Tchèque sont en accord avec Angéla Merkel pour s'opposer à une déclaration unilatérale, d'autres Etats sont encore indécis. [NDLR – Sans parler du zèle de la France !!!]
La pétition a donc été présentée lors d'un symposium à Berlin, Mercredi au Bundestag allemand, où plusieurs orateurs ont exprimé leur soutien pour la chancelière allemande.
La députée Gitta Conneman dans son discours que la position du gouvernement bénéficie d'un large soutien au sein du Bundestag allemand. Elle a regretté toutefois le fait que l'été dernier le Parlement allemand ait publié une déclaration appuyant la flottille de Gaza, demandant à Israêl de lever le "blocus" maritime sur Gaza.
"Ce fut une erreur de la part du Parlement allemand et aujourd'hui, nous devons mieux nous renseigner", indiquant qu'une autre flottille serait probablement sévèrement critiquée par le Parlement allemand.
Connemann est l'un des co-présidents du groupe d'amitié Israël-Allemagne au sein du Parlement et a été l'hôte officiel de la conférence de Berlin qui a été organisée par la coalition européenne pour Israël et Initiativ 27 Januar.
Ancien membre du Bundestag et président de la conférence de l'OSCE historiques contre l'antisémitisme en 2004, le Professeur Gert Weisskirchen a salué l'initiative d'organiser un colloque à Berlin.
"Soutenir Israël est la pierre angulaire de tout gouvernement allemand, mais ce n'est pas seulement la politique d'une élite politique, elle est soutenue aussi par la base, tel que cela a été exprimé ici aujourd'hui" a-t-il dit !
Dans son discours il a proposé la campagne "une paix maintenant" pour contrer et s'opposer à la déclaration unilatérale à l'ONU.
"Cette campagne doit faire appel à l'Autorité palestinienne pour qu'elle retourne immédiatement à la table des négociations et éviter toute action unilatérale et respecter Israël comme un Etat Juif"
Le conférencier d'honneur au symposium, le Dr Cynthia Wallace de Génève, a décrit le fondement juridique de l'Etat moderne d'Israël en expliquant le processus historique qui a conduit à la renaissance de l'Etat Juif.
'Le plan de partition des Nations-Unies en 1947 n'a pas créé Israël dit-elle. "Les droits juridiques d'Israël ont été reconnus par la Communauté internationale en avril 1920, lorsque la Déclaration Balfour a été incorporée dans le droit international, et lus tard confirmé à l'unanimité par la Société des Nations.
Aujourd'hui les aspects juridiques du conflit entre Israël et les arabes ont été faussées par des demi-vérités et la distorsion des faits" dit-elle encore. "Israël à une base juridique solide qui peut-être examinée par toute personne ayant quelques connaissances de base de droit et de l'histoire".
Le directeur de l'ECI Thomas Sandell a conclu le séminaire en expliquant pourquoi ECI (Européan Coalition for Israël) veut sensibiliser sur les droits juridiques d'Israël au moment où l'accent est mis sur la création d'un Etat palestinien.
L'unilatéralisme ne mène pas à la paix. Seul un accord négocié entre le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne basé sur des faits historique et le droit international peut créer une paix juste et durable"
En ce qui concerne le futur statut Jérusalem :
"La seule façon de "partager" le capital est de maintenir sous souveraineté juive Jérusalem comme capitale indivisible de l'Etat Juif. L'histoire prouve que sous domination juive la capitale est restée ouverte et respectueuse de toutes les confessions.
Le prochain colloque aura lieu à Rome en Fin Juin.
Adapté par Aschkel
© 2011 www.aschkel.info
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