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Le Hezbollah rapatrie son arsenal de Syrie


Le Hezbollah rapatrie son arsenal de Syrie

Le Figaro vient de publier cet article, Le Monde  en fait son titre , mais Aschkel.info nous en avait déjà parlé il y a deux mois …vous trouverez le dossier d'Aschkel  ci-dessous .

La milice chiite, qui redoute un changement de régime à Damas, transfère son matériel militaire au Liban. 

Inquiet à l'idée de perdre son allié à Damas, le Hezbollah cherche à rapatrier au Liban ses armes cachées dans des dépôts en Syrie.«La milice chiite est très nerveuse actuellement», note un expert occidental, qui suit de près la relation Iran-Syrie-Hezbollah. «Son chef, Hassan Nasrallah, n'a parlé publiquement qu'une seule fois en trois mois de contestation chez son voisin, ajoute-t-il. La Syrie est l'arrière-cour par laquelle transite l'armement que l'Iran envoie au Hezbollah. Celui-ci tient à faire sortir le maximum de ses armes avant que le régime baasiste tombe».

Ces dernières semaines, les services de renseignements occidentaux ont repéré des «mouvements de camions près de la frontière poreuse entre la Syrie et la plaine de la Bekaa au Liban», où le Hezbollah dispose de ses propres centres de stockage d'armes. Confirmés par l'ONU, ces transferts concerneraient des missiles sol-sol Zelzal de moyenne portée, ainsi que des roquettes Fajr 3 et Fajr 5, que le «Parti de Dieu» amasse en vue d'une confrontation avec l'État hébreu.

Pour ces déplacements ultrasensibles, le Hezbollah recourt à ses unités logistiques installées en Syrie, dont l'existence a été dévoilée par Le Figaro en octobre dernier. Elles soulignent le renforcement des positions du Parti de Dieu chez son voisin au cours des dernières années. «Certaines des infrastructures militaires du Hezbollah en Syrie sont situées dans des zones fortement peuplées», prévenait récemment un télégramme diplomatique américain divulgué par WikiLeaks. Elles sont notamment positionnées à Douma, près de Damas, et dans la région de Homs, qui abritent des foyers de la contestation contre le régime syrien.

Camouflages sophistiqués 

Jusqu'à la révolte qui menace Bachar el-Assad, le Hezbollah avait intérêt à laisser entreposées des armes en Syrie, pays qu'Israël a décidé d'épargner dans sa confrontation avec la milice chiite, comme le montra la guerre de 2006. Mais depuis que Damas fabrique des armes anti-aériennes susceptibles d'être employées par le Hezbollah pour frapper Israël en profondeur, la donne a changé. Pour la milice chiite, il y a donc urgence à transférer cet arsenal de l'autre côté de la frontière. Mais ces mouvements sont loin d'être aisés. La milice redoute un bombardement aérien israélien sur un de ses convois. «Et le Hezbollah ne voudrait pas que la population libanaise ou syrienne, qui ne le soutient guère dans son appui à la dictature baasiste, s'aperçoive de ces mouvements clandestins», explique un militaire libanais.

Malgré ces obstacles, «le Hezbollah a réussi à faire sortir certaines de ses armes en recourant à des camouflages encore plus sophistiqués qu'avant», ajoute l'expert occidental. Si certains de ses dépôts sont gardés uniquement par des cadres du Hezbollah, d'autres sont situés à l'intérieur de bases militaires syriennes. Damas est-il prêt à s'en dessaisir facilement ? Le parrain iranien aura certainement son mot à dire sur ce point.

Ces dernières semaines, certains indices ont conduit Téhéran et Damas à redouter que les convois d'armes destinés au Hezbollah aient été placés sous surveillance accrue des satellites américains et israéliens. Pour tenter de maîtriser ces flux secrets, les services de sécurité syriens et la Force al-Qods, le bras armé de l'Iran hors de ses frontières, ont établi fin avril un poste de commandement conjoint à l'aéroport de Damas, nous affirme une source sécuritaire occidentale au Moyen-Orient.

Iraniens et Syriens ont tiré la leçon de l'incident survenu le 19 mars, lorsqu'un avion-cargo iranien contenant des armes et devant atterrir à Alep, en Syrie, a été dérouté sur l'aéroport de Diyarbakir dans l'est de la Turquie. Sur informations des services américains, l'Iliouchine 76 quadriréacteur a été invité par deux avions de chasse turcs à se poser. Les enquêteurs ont alors découvert une cargaison de lance-roquettes, de mortiers, de fusils mitrailleurs et de munitions, destinée au Hezbollah.

Preuve du renforcement de la relation irano-syrienne face aux manifestants qui défient Bachar el-Assad, ce poste de commandement conjoint est placé sous le contrôle des services de renseignements syriens et d'officiers de la Force al-Qods, dont Hassan Mahdavi, un de ses représentants au Liban. Vendredi, le patron de la Force al-Qods, le général Qassem Soleimani, a été placé sur la liste des responsables iraniens sanctionnés par l'Union européenne au côté de deux autres Iraniens, le commandant en chef des gardiens de la révolution, le général Ali Jafari, et un de ses adjoints, Hussein Taeb. Tous les trois sont accusés par les Européens d'être «impliqués dans la fourniture de matériel et d'assistance pour aider le régime syrien à réprimer les manifestations», en particulier de l'équipement antiémeute et du matériel pour surveiller Internet. Des snipers iraniens ont également été repérés par des manifestants réfugiés en Turquie. «Cette aide reflète l'inquiétude iranienne face à l'incapacité d'el-Assad à surmonter la crise», estime un diplomate à Beyrouth.

 

 

Georges Malbrunot Le Figaro

 


Le site Aschkel.info nous avait déjà prévenus :

 

Le journal le monde en fait son titre aujourd'hui

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/25/inquiet-de-la-situation-en-syrie-le-hezbollah-rapatrie-ses-armes_1541144_3218.html

nous vous en parlions il y a deux mois déjà

 

>Le Hezbollah prépare le retrait de ses missiles lourds de leur sanctuaire syrien

http://www.aschkel.info/article-le-hezbollah-prepare-le-retrait-de-ses-missiles-lourds-de-leur-sanctuaire-syrien-72971424.html  

 

 

Lire aussi  – Dossier exclusif : Armement lourd du Hezbollah – Gilles RAPHEL

La capacité des missiles syriens – Missiles russes au 'Hezbollah ? Dossier

Exclusif : Tsahal révèle le déploiement du Hezbollah (au Sud-Liban) 

Israël : Le Hezbollah possède un arsenal "de plus de 40 000 roquettes " Vidéo 

Se tenir prêt face au Hezbollah 2/2

Le Hezbollah prépare le retrait de ses missiles lourds de leur sanctuaire syrien 

DEBKAfile Reportage exclusif  1er mai 2011, 9:30 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/20891/

 

 

Le Hezbollah chi’ite libanais a évidemment conclu que le régime d’Assad est en train de sombrer. Les sources militaires de Debkafile rapportent que l’organisation se prépare à retirer ses armes lourdes de longue portée de leurs lieux de stockage dans des installations syriennes – n’étant plus du tout certain qu’ils y soient en sécurité – et risque de les transférer au Liban. L’an dernier, le Président syrien Bachar al Assad a donné son accord pour stocker les missiles de surface Fatah-110 fabriqués en Iran et leur équivalent syrien, des M-600, ainsi que les batteries anti-aériennes mobiles SA-8 (Gecko) qui portent 18 têtes de lancement, avec une portée maximum de 12 kilomètres. Téhéran a financé la mise en dépôt du matériel de guerre du Hezbollah du côté syrien de la frontière, après qu’Israël ait menacé de bombarder ces engins qui changeraient les règles du jeu s’ils traversaient la frontière.

 

 

 

 Tank de l’armée syrienne vers Deraa

 

Déployés sur des bases du Hezbollah au Liban, le Fatah-110 et le M-600 mettraient presque chaque coin du territoire israélien à la portée de bombardement, alors que le SA-8 restreindrait sérieusement les opérations de l’armée de l’air israélienne sur le Sud-Liban et la Galilée.

 

Cependant, alors que l’insurrection contre Assad se poursuit en se rapprochant toujours plus de Damas, le Hezbollah perçoit une menace très réelle qu’elle ne contamine l’armée syrienne et a décidé qu’à présent se présentait sa dernière chance de mettre la main sur le cœur de cet arsenal, rassemblé pour mener la guerre contre Israël, avant que les évènements échappent à tout contrôle en Syrie.

 

Les quartiers-généraux du Hezbollah à Dahyia, à Beyrouth, se sont montrés de plus en plus alarmés, lorsqu’ils ont entendu parler d’un fort ressentiment qui s’élève au sein de la 11 ème division syrienne, à l’encontre de la répression menée par Assad contre les dissidents – parmi les officiers aussi bien que parmi les hommes de rang.

 

La 11ème division, qui est basée à l’extérieur d’Alep, est la mieux entraînée et la mieux organisée de toutes les unités de l’armée syrienne, équipée pour représenter sa réserve stratégique et disposant de l’armement le plus avancé. Si l’agitation a atteint cette unité d’élite, le Hezbollah calcule qu’il n’y a pas de temps à perdre pour retirer ses missiles de leur sanctuaire militaire syrien.

 

Pendant ce temps, les bureaux dirigeants du Hezbollah et iraniens à Téhéran travaillent sur la meilleure façon de transporter les missiles vers le Liban sans les exposer à une attaque israélienne, selon les sources iraniennes de Debkafile. Certains d’entre eux estiment qu’Israël ne s’aventurerait pas à les frapper alors qu’ils se trouvent encore sur le sol syrien, parce que cela l’exposerait comme étant ouvert à une ingérence, ou même qu’il prend parti de la révolte contre le Président Assad et que cela ferait son jeu.

 

 Ce sentiment d’urgence sécuritaire pourrait bien chercher à couper l’herbe sous le pied du mouvement de contestation.

 

Mais déjà, le supplétif libanais de Téhéran commence à prendre ses distances avec Bachar al Assad, son partenaire stratégique de longue haleine et fournisseur d’armes, ayant compris qu’il était le dos au mur. Le 28 avril, le journal libanais Al Akhbar, contrôlé par le Hezbollah, a lancé ses premiers articles critiques contre le régime Assad, dans ses pages éditoriales.







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