Un journal koweitien a rapporté lundi que des responsables turcs ont fait savoir aux pays occidentaux que la Turquie pourrait lancer une opération militaire dans le nord de la Syrie pour renverser le régime du Président Bachar al-Assad.
Selon le site internet libanais nowlebanon.com , le quotidien al-Seyassah cité des responsables britanniques qui affirment que : “La Turquie a informé les dirigeants de la Grande-Bretagne, de l’Italie, de l’Allemagne et de l’Organisation du Traité Nord-Atlantique (OTAN) de l’éventualité qu’elle puisse lancer une offensive sur… Alep, Homs, Hama et Latakieh ». Ce reportage survient au beau milieu des craintes d’une confrontation indésirable entre les armées turques et syriennes, le long de la frontière. Environ 12 000 Syriens ont fui leurs maisons des villes du nord et ont trouvé refuge du côté turc de la frontière. On rapporte que l’armée syrienne renforce la présence de ses troupes près de la frontière turque pour empêcher de nouveaux afflux de réfugiés vers la Turquie. On dit aussi que l’armée turque prend en considération le renfort de ses propres troupes le long de la frontière. Les commandants en chef turcs ont séjourné dans la province frontalière d’Hatay pour inspecter la zone de la frontière. Les réfugiés syriens en marche, alors qu’ils pénètrent du côté turc de la frontière, dans la zone frontalière entre la Syrie etla Turquie, près du village turc de Güveççi (45 kms) de la province d’Hatay, le 23 juin 2011. “Les responsables turcs craignent l’éventualité que l’armée syrienne ne commette des erreurs d’interprétation sur cette frontière, qui obligerait l’armée turque à franchir la frontière syrienne”, a dit un diplomate libanais en poste à Ankara, cité par le quotidien koweitien. La répression violente du gouvernement syrien contre les manifestants opposés au régime a conduit les relations turco-syriennes, autrefois très proches, au point de rupture, le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan décrivant comme de la « sauvagerie » les représailles syriennes contre les manifestations. Un peu plus tôt, un éditorialiste du quotidien libanais al-Akhbar, cosidéré proche du Hezbollah, prétendait que l’Iran avait menacé la Turquie qu’en cas où elle serait utilisée comme une plateforme pour une action de l’OTAN contre la Syrie, alors l’Iran bombarderait les bases américaines et celles de l’OTAN en Turquie. Un autre éditorialiste du journal a aussi expliqué que l’Iran percevait la préservation du régime syrien au même titre que la préservation des gouvernements iraniens et libanais. |
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TODAYSZAMAN.COM, Adapté par Marc Brzustowski Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info |
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