Mahmoud Abbas persite dans la grande imposture de la Nakba selon laquelle les juifs auraient expulsés les arabes vivant en Palestine. Le Premier ministre israélien a accusé le numéro un palestinien de "détourner des faits historiques" lors d'une interview au journal américain, le New York Times. Dans celle-ci il affirmait que les forces sionistes avaient expulsés les Palestiniens en 1948.
Par ailleurs, après sa rencontre officielle avec le roi jordanien Abdullah, le Président américain Barak Obama a déclaré que les négociations pour la paix entre Israël et les Palestiniens étaient vitales.
Il a notamment ajouté que les états-Unis avait une énorme responsabilité dans le règlement de ces négociations et qu'ils continueraient à chercher une "solution équitable et juste".
Pour sa part, M.Abbas a affirmé que la tentative des Nations-Unies pour créer un Etat palestinien avait échoué , puisque la dernière fois que cette question avait été soulevée en 1947 cela avait aboutit au partage de la Palestine.
Il a ajouté : "Peu de temps après , les forces sionistes expulsaient les Arabes palestiniens ce qui laissait une forte majorité juive en faveur de l'établissement d'un Etat hébreu".
En réponse , Netanyahou a affirmé que c'étaient les Palestiniens qui avaient rejeté le plan de séparation tandis que les juifs l'avaient accepté.
Il a renchérit : "Dans cet article il ne fait pas mention de l'attaque de l'armée arabe assistée des forces palestiniennes contre l'Etat juif dans le but de le détruire".
Le Premier Ministre israélien a insisté: "N'importe qui peut se rendre compte que le leader palestinien voit en l'établissement d'un Etat palestinien une raison de continuer le conflit plutôt que d'y mettre fin."
Il est prévu que le Président américain Barak Obama proclame un discours sur la politique américaine au Moyen-Orient jeudi prochain. Il recevra Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche le jour suivant.
Durant son séjour à Washington, le Premier ministre israélien devra tenir une conférence devant l'AIPAC ( La commission américaine des affaires israéliennes) ainsi qu'au Congrès américain.
