Les militants se basent sur des informations de la justice iranienne. Deux autres hommes et une femme, qui n'ont pas encore été identifiés, ont également été exécutés.
Soleyman Kamilia est née à Jérusalem en 1956 dans une famille juive iranienne. Elle a ensuite vécu à Miami et reçu la nationalité américaine. D'après sa famille elle possédait deux passeports, l'un européen, l'autre américain. Son fils vit toujours en Europe.
Ces dernières années, pour des raisons inconnues, elle se rendait en Iran. Elle avait fait trois passages dans ce pays avant d'être arrêtée et envoyée en prison.
La raison officielle avancée est celle de l'adultère.
Mercredi 4 mai, devant la commission américaine des Affaires étrangères du Sénat, le secrétaire des droits de l'homme, Michael Posner, discutait de la situation en Iran. Selon lui, celle ci s'est détériorée durant l'année 2011.
"Les manifestants ont été tués à Téhéran en février et en avril, dans les zones ethniquement arabes", a-t-il expliqué. "Des peines supplémentaires ont été rajoutées à certains prisonniers simplement pour l'envoi de lettres aux membres de leur famille, les prisonniers politiques sont détenus dans des conditions déplorables", a-t-il également rajouté.
S'exprimant sur la mise à mort de cette femme née en Israël, le sécrétaire américain a assuré que celle-ci et son mari "auraient été exécutés sur la base de faits non divulgués".