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Au secrétaire général des Nations UniesM. Ban Ki-Moon
Cher Secrétaire général,
Par cette lettre nous souhaitons respectueusement attirer votre attention, entre autres, sur les références répétées de la part des Nations Unies aux territoires libérés par Israël lors de la guerre des Six Jours de 1967 – territoires jusqu’alors illégalement occupés par le royaume de Jordanie – en tant que « territoire palestinien occupé » (TPo) dans les communiqués de l’ONU.
Pour votre usage le plus récent du terme, voir UN News Service, 23 mars 2011, « Un Chief condemns bomb attack in West Jerusalem ». En vous référant de manière répétée au « territoire palestinien occupé » (ou « territoires palestiniens occupés » comme dans UN News Service, 1er avril 2011), vous dissimulez involontairement au public le véritable statut légal des territoires auxquels vous faites références, et provoquez une douleur injustifiée au peuple juif.
Nous rapportons ci-après, de manière concise, les faits pertinents sur le sujet :
Les territoires libérés en 1967 de l’occupation jordanienne illégale, qui avait duré de la signature de l’accord d’armistice israélo-jordanien en 1949 à la deuxième semaine de juin 1967, sont des territoires appartenant de toute éternité, légalement et sans ambiguïté au peuple juif, ainsi que ceci le montre clairement :
1. La terre entière d’Israël avait été promise et garantie au peuple juif, descendants des Patriarches, Abraham, Isaac et Jacob, par le tout-puissant de tous les temps, ainsi qu’il est répété encore et encore dans les cinq livres de la Bible hébraïque (par exemple Genèse 15:21, Deutéronome 1:8 et autres), acceptés par les fidèles de la foi chrétienne dont la Bible inclut les livres mentionnés, et confirmés en plusieurs endroits du livre saint de l’Islam, le Coran (par exemple sourate 2 et autres).
Ce précepte fondamental de la foi juive est renforcé par divers exposés dans un autre livre saint du judaïsme, le Talmud, dont l’étude est commune non seulement dans les écoles juives mais aussi dans celle de la Corée du Sud.
2. Malgré la destruction du Temple de Jérusalem et l’expulsion par la force du peuple juif de sa terre par l’empire romain au début de notre ère (70 après J.C.) après plus de mille ans de présence juive continue sur cette terre, les diverses communautés juives à travers le monde ont maintenu leur connexion spirituelle et historique avec la terre sainte, et cette connexion a été reconnue par l’entière communauté internationale depuis novembre 1917 (la déclaration Balfour), dans les années 1920 lorsque la Grande Bretagne se voit confier le Mandat de la Palestine et enjointe à implémenter la déclaration Balfour, et de 1922 (avec 52 Etats membres de la Ligue des Nations confirmant le Mandat) à décembre 1925 (quand la Convention anglo-américaine relative au Mandat de Palestine signée un an plus tôt était proclamée devant le Congrès par le président Coolidge).
Ainsi était confirmée de jure la souveraineté du peuple juif sur toute sa terre, que les nations ont appelé « Palestine », tandis que les attributs de souveraineté étaient délégués au Royaume Uni afin qu’il puisse préparer les Juifs du monde à l’administration réussie de son Etat juif naissant, destiné à l’établissement prochain sur toute la terre sainte, c’est-à-dire des deux côtés du Jourdain – ainsi que les principales Puissances alliées de la Première guerre mondiale l’avaient déterminé lors de la Conference de San Remo en 1920 et formalisé dans le Mandat pour la Palestine.
Durant toute la période mandataire, la Grande Bretagne entreprit inlassablement de ruiner l’implémentation du Mandat au moyen d’une série de « Livres blancs » qui travestissaient l’objectif originel du Mandat.
3. Même lorsque la Ligue des Nations fut dissoute, les fondateurs de l’organisation des Nations Unies, nouveau corps destiné à remplacé la défunte Ligue et à la tête duquel vous, M. le Secrétaire général, êtes désormais placé, ont garanti la continuité des droits juifs légaux sur la terre d’Israël par l’article 80 de la Charte des Nations Unies.
L’Assemblée générale de l’ONU, toutefois, a écarté cet article et recommandé la partition de la « Palestine » (1947), une recommandation illégale rejetée par les Arabes de ces territoires et par les dirigeants des Etats arabes qui ne souhaitaient pas même concéder ne serait-ce qu’un pouce de terre pour le retour du peuple juif. Cette résolution de l’Assemblée générale n’a jamais été légale, n’a jamais eu de valeur contraignante, fut enterrée pendant plus de 63 ans et ne peut plus être ressuscitée.
C’est l’opposé même qui est requis aujourd’hui des Nations Unies : reconnaître la continuité des droits juifs légaux sur toute la terre d’Israël d’après l’article 80 de la Charte des Nations Unies !
4. La guerre qui suivit (1947-1949) lancée à l’encontre d’Israël par les armées d’invasion de cinq Etats arabes se termina par la signature d’accords d’armistice destinées à perpétuer, jusqu’à l’obtention de la paix, les lignes militaires tenues par les différents camps lorsque le cessez-le-feu prit effet, et ces accords établissaient explicitement que ces lignes ne devaient pas être considérées comme des frontières définitives ni ne devaient influencer en quelque manière le tracé de ces futures frontières lorsque celles-ci devraient être déterminées par des accords de paix.
Ceci, M. le Secrétaire général, est la fameuse Ligne Verte, que les Nations Unies semblent considérer sans raison comme une frontière (« les frontières de 1967 ») entre Israël et les Arabes vivant en Judée-Samarie, lesquels ne furent jamais partie des accords d’armistice et ne se sont jamais considéré eux-mêmes comme un peuple distinct désireux d’exercer ou même de demander un théorique droit à l’auto-détermination – ainsi qu’il fut démontré par leur silence assourdissant pendant les 18 années d’occupation et d’annexion illégale jordanienne (1949-1967).
Ce silence fait encore écho de manière significative à travers les couloirs du temps et sert à l’interprétation des manœuvres « palestiniennes » consécutives.
5. En 1967, une guerre – la guerre des Six Jours – était une fois de plus lancée contre Israël par quatre Etats arabes : Egypte, Syrie, Jordanie et Irak, comme conséquence inévitable du renvoi égyptien de la petite force des Nations Unies qui avait, pendant la décennie précédente, maintenu le fragile cessez-le-feu entre l’Egypte et Israël ; du blocus naval imposé par l’Egypte à l’encontre du port israélien d’Eilat ; de la réticence internationale à intervenir ; et de la réunion des forces armées égyptienne, syrienne et jordanienne sous un commandement unifié.
Un des spectaculaires résultats de cette guerre fut l’expulsion des forces jordaniennes des régions de Judée et Samarie (les régions que la Jordanie avait appelé « Cisjordanie ») et la fin soudaine de l’occupation jordanienne illégale de ces territoires pendant 18 ans.
6. Espérant naïvement que les Etats arabes, après leur impressionnante défaite, réaliserait qu’il n’y avait pas d’alternative rationnelle sinon de parvenir à un accord avec Israël et de signer des traités de paix en échange des territoires perdus pendant la guerre, le gouvernement israélien s’est imprudemment retenu d’incorporer la Judée-Samarie à l’Etat d’Israël – ainsi qu’il était légalement contraint de faire, le peuple juif s’étant vu reconnaître la souveraineté de jure sur ce territoire à San Remo depuis longtemps (1920), ceci ayant été confirmé par le Conseil de la Ligue des Nations en 1922 – et, plutôt que d’appliquer la loi israélienne aux territoires libérés, a volontairement appliqué les recommandations humanitaires des Lois de la Guerre, ainsi que le stipule la Quatrième Convention de Genève.
Ce fut une démarche entreprise par Israël, M. le Secrétaire général, non pas sous contrainte légale (ce qui aurait été le cas si les territoires avaient été conquis sur un souverain légal), mais simplement une mesure de protection des habitants de Judée-Samarie pour ce qu’on considérait naïvement comme une courte période.
Cela démontre clairement, M. le Secrétaire général, l’absurdité de qualifier cette terre d’« occupée », malgré les interprétations contraires fournies même par certains des juristes israéliens de réputation internationale, qui sont, en un sens, devenus rien moins que les Mouammar Kadhafi du peuple juif.
7. Même un étudiant de première année dans l’histoire du Moyen-Orient sait parfaitement que les Arabes ont répondu d’un « NON ! » retentissant à la paix, « NON ! » aux négociations et même « NON ! » à la possibilité d’une reconnaissance arabe de l’Etat juif.
8. Ce ne fut qu’en 1979 que l’Egypte signa un traité de paix avec Israël et bien plus tard, en 1994, que la Jordanie en fit de même.
Les Arabes vivant sur la terre d’Israël ont refusé jusqu’à ce jour de mettre fin aux hostilités, à l’incitation à la haine et au terrorisme criminel contre les Juifs et contre l’Etat juif ; en fait, certaines factions « palestiniennes » ont engagé des négociations avec Israël, mais n’ont jamais été prêtes à conduire ces négociations vers une conclusion réussie, malgré les concessions douloureuses offertes par Israël afin d’obtenir la paix.
9. Le temps est indubitablement venu – en fait, cela aurait du être le cas depuis longtemps – pour la communauté internationale représentée par les Nations Unies de reconnaître le fait que les Arabes de la terre d’Israël ne veulent pas leur propre Etat ni ne veulent conclure un accord de paix avec l’Etat d’Israël ; tout ce qu’ils souhaitent est la destruction d’Israël ; le temps est en effet venu de réaffirmer la reconnaissance internationale des droits immuables du peuple juif à la totalité de leur foyer historique.
10. Considérons deux cas de l’histoire moderne, M. le Secrétaire général, [1] celui de la Namibie et [2] celui de la Jordanie :
[1] Tout comme les principales Puissances alliées de la Première Guerre mondiale avaient accordé un Mandat pour la Palestine à la Grande-Bretagne à San Remo en 1920, ils ont accordé à l’Union d’Afrique du Sud un mandat pour l’Afrique du Sud-ouest.
A l’inverse des britanniques, qui informèrent les Nations Unies en 1947 de leur désir de se débarrasser eux-mêmes des charges de leur mandat, l’Afrique du Sud refusa d’abandonner le mandat qui leur avait été confié.
Tandis que les Nations Unies – plutôt que de faire du Mandat pour la Palestine un territoire sous tutelle administrative, ainsi que la Charte des Nations Unies l’exigeait – recommandèrent par la voix de l’Assemblée générale la partition illégale de la Palestine, contrairement aux stipulations expresses de la Charte du Mandat et entraînant une violation grossière des droits du bénéficiaire national du Mandat – le peuple juif, dans le cas de la Namibie les Nations Unies ont fait pression sur l’Afrique du Sud jusqu’à ce que le pays abandonne son mandat, et la nouvelle République de Namibie finalement vint au jour en 1990.
M. le Secrétaire général, l’injustice flagrante de la position des Nations Unies relativement à la terre d’Israël se révèle clairement lorsqu’on la compare avec la position des Nations Unies relativement à la Namibie.
Dans le cas de la terre d’Israël / Palestine, le bénéficiaire national du Mandat – le peuple juif – a été privé par la force de ses droits, tandis que dans le cas de la Namibie, les Nations Unies ont agi par contrainte afin de s’assurer que l’objectif du Mandat pour l’Afrique du Sud-ouest soit complètement accompli.
Il ne fait aucun doute, M. le Secrétaire général, que l’ONU – l’organisation dont vous êtes à la tête – est largement considérée comme une organisation biaisée, injuste et même antisémite.
[2] Le royaume de Jordanie existe sur 75% de la Palestine mandataire. Sa classe dirigeante, la famille hachémite soutenue par les tribus nomades bédouines, ne représente pas plus de 30% de la population, peut-être même moins.
Les 70% restants de la population de ce pays sont constitués d’Arabes « palestiniens », que les Arabes de la terre d’Israël considèrent comme du même peuple. Il est ainsi faux que les Arabes de la terre d’Israël soient sans Etat ; au contraire, dans le royaume voisin de Jordanie ils sont une inébranlable majorité de la population vivant sur le sol « palestinien ».
Si les Arabes séjournant à présent sur la terre d’Israël préfèrent vivre dans leur propre pays plutôt que dans un Etat juif, ils sont libres de rejoindre leurs frères à l’est du Jourdain, où ils peuvent vivre dans la paix et la tranquillité parmi les gens de même chair et sang, et encore plus important, des gens de même culture.
11. Nous devons aussi considérer les ramifications de l’établissement illégal d’un autre Etat arabe au cœur de la terre d’Israël, M. le Secrétaire général.
Nous avons pu apprendre de la rhétorique du Hezbollah libanais et de celui du Hamas de Gaza quel destin est réservé pour les 600.000 Juifs environ vivant légalement en Judée, en Samarie et à « Jérusalem-est », mais il n’est nul besoin d’aller si loin : les représentants de l’Autorité palestinienne ont été abondamment explicites sur le fait que le territoire qu’ils espèrent contrôler un jour devra leur être offert judenrein – sans aucun habitant juif quel qu’il soit.
Réalisez-vous, M. le Secrétaire général, ce que signifierait le déplacement illégal de plus d’un demi-million d’hommes, de femmes et d’enfants ?
Israël trouve difficile de fournir des habitations permanentes pour les huit ou neuf mille personnes expulsées de leurs maisons et de leurs moyens d’existence en 2005, quand Israël s’est retiré unilatéralement et imprudemment du district de Gaza.
Avez-vous conscience de la catastrophe subie dans les années 1920 par les millions de Bulgares, de Grecs et de Turcs contraints d’abandonner leurs foyers et de se réinstaller ailleurs ?
L’Autorité palestinienne a même voté l’imposition de la peine de mort contre quiconque de sa propre population vendrait une propriété à des Juifs.
De plus, nous savons d’avance quels rapports un Etat soi-disant « palestinien », bien qu’illégal, entretiendrait avec l’Etat juif, que jusqu’à ce jour il refuse de reconnaître en tant que tel.
En demandant à Israël de céder son propre territoire aux Arabes, vous ne faites pas que condamner près d’un demi-million de Juifs au déplacement dans des camps de réfugiés, mais vous condamnez aussi le Moyen-Orient à une autre féroce guerre d’agression arabe, dont les résultats éventuels sont trop graves pour êtres mentionnés.
Est-ce en fait votre intention, M. le Secrétaire général ?
Comment pouvez-vous concilier cela avec le Droit humanitaire international ?
Voilà, M. le Secrétaire général, les faits historiques et légaux. Il faut en conclure que demander à Israël de céder aux Arabes tout territoire appartenant au peuple juif par promesse divine et par le droit international équivaut à exiger d’Israël de commettre un suicide national et de rendre nuls et non avenus les droits légaux et territoriaux reconnus aux Juifs sur leur patrimoine national.
Il est ainsi de votre responsabilité de conseiller et de guider votre organisation pour réaffirmer la reconnaissance par la communauté internationale de ces droits juifs légaux sous l’article 80 de la Charte des Nations Unies, tout en cherchant à offrir aux Arabes vivant à présent sur la terre des Juifs une solution simple à leur désir d’exercer des droits politiques dans leur propre pays – i.e. dans le royaume de Jordanie.
Si vous deviez décider, M. le Secrétaire général, pour quelque raison que ce soit, d’ignorer les faits historiques et légaux mentionnés dans cette lettre, et de poursuivre les présentes politiques injustes et illégales de l’ONU, nous nous sentirons libres d’agir en accord avec les meilleurs intérêts du peuple juif.
Cela entraînera en dernier recours l’avancement de notre cause devant une autorité judiciaire internationale appropriée, et la poursuite judiciaire pour dommages envers les personnes responsables de cette illégalité.
http://www.israpundit.com/
Traduction par Occam
pour © 2011 www.aschkel.info
Judea and Samaria leaders write a letter to the United Nations
Please see below letter signed by Shomron Governor Gershon Mesika, Beit El mayor Moshe Rosenbuam, Benyamin residents head Yitzchak Shadmi and others. In this letter local leaders demand that the Unite Nations rocognize Jewish rights to the area of Judea and Samaria AKA “West Bank”. This offers a just alternative to notions of establishing an Islamic regime in the area like was done in Gaza after Israeli pullout in 2005. (I received this letter via email from Shomron Liaison Office Executive Director David HaIvri).
Dear Mr. Secretary-General:
In this letter we respectfully wish to draw your attention, inter alia, to the repeated references by the UN to the territories liberated by Israel in the 1967 Six Day War – territories until then illegally occupied by the Kingdom of Jordan – as “occupied Palestinian territory (oPt)” in UN communiqués. For your own most recent use of this term, see UN News Service, 23 March 2011, “UN Chief condemns bomb attack in West Jerusalem”. By repeatedly referring to the “occupied Palestinian territory” (or “occupied Palestinian territories” (as in UN News Service, 1 April 2011), you are unwittingly concealing from the public the true legal status of the lands to which you refer and causing the Jewish people unwarranted anguish. We describe hereunder in concise fashion the facts relevant to the topic:
The territories liberated in 1967 from the illegal Jordanian occupation that had lasted from the signing of the Israeli-Jordanian Armistice Agreement in 1949 to the second week of June 1967, are lands belonging eternally, legally and unambiguously to the Jewish People, as clearly shown as follows:
1. The entire Land of Israel was promised and granted to the Jewish People, the descendants of the Patriarchs, Abraham, Isaac and Jacob, by the Almighty for all time, as recorded time and again in the opening Five Books of the Hebrew Bible (e.g., Genesis 15:21; Deuteronomy 1:8 et al.), accepted by the adherents of the Christian faith whose Bible encompasses the aforementioned Books, and confirmed in various places in the holy book of Islam, the Kur’an (e.g., Sura 2 et al.). This fundamental precept of Jewish faith is reinforced by various expositions in another Jewish holy book, the Talmud, study of which is common not only in Jewish schools but also in those of South Korea.
2. Despite the destruction of the Jerusalem Temple and the expulsion by force of the Jewish People from their Land by the Roman Empire at the outset of the common era (70 C.E.) after over a thousand years of consecutive Jewish presence in the Land, the various Jewish communities throughout the world maintained their spiritual and historical connection with their Holy Land, and this connection was then recognized by the entire international community during the period from November 1917 (the issuance of the Balfour Declaration), through 1920 when Great Britain was entrusted with the Mandate for Palestine and enjoined thereby to ensure the implementation of the Balfour Declaration, and 1922 (with the 52 member-states of the League of Nations confirming the Mandate) to December 1925 (when the Anglo-American Convention Relating to the Mandate for Palestine signed a year earlier was proclaimed before Congress by President Coolidge). Thus was the de jure sovereignty of the Jewish People over all of its Land, which the nations called “Palestine”, confirmed, while attributes of sovereignty were entrusted to the United Kingdom in order that it might prepare world Jewry for the successful administration of its nascent Jewish State, soon to be established in all of the Holy Land, i.e., on both sides of the Jordan River – all this as determined by the World War I Principal Allied Powers at San Remo in 1920 and formalized in the Mandate for Palestine. For the entire Mandate period, Great Britain worked assiduously to wreck the implementation of the Mandate by means of a series of “White Papers” that distorted the original aim of the Mandate beyond recognition.
3. Even as the League of Nations disintegrated, the founders of the UN organization, the new body intended to replace the now-defunct League and at the head of which you, Mr. Secretary-General, now stand, guaranteed the continuity of Jewish legal rights to the Land of Israel by means of Article 80 of the UN Charter. The UN General Assembly, however, brushed this article aside and recommended the partition of “Palestine”, (1947) an illegal recommendation rejected out of hand by the Arabs of the Land and by the leaders of the Arab states who were unwilling to concede even a square inch of land to the returning Jewish People. This GA resolution was never legal, was never of an obligatory nature, has been dead for over 63 years and cannot be resurrected. The very opposite is what is required of the UN at this time: to recognize the continuity of Jewish legal rights to the entire Land of Israel under Article 80 of the UN Charter!
4. The ensuing war (1947-9) forced on Israel by the invading armies of five Arab states ended in the signing of armistice agreements perpetuating until the achievement of peace the military lines held by the sides when the cease-fire went into effect and stating explicitly that these lines were not to be considered final borders nor were they to influence in any way the final borders when these should be determined in peace agreements. This, Mr. Secretary-General, is the infamous Green Line, which the UN seems to regard illogically as a border (“the 1967 borders”) between Israel and the Arabs living in Judea and Samaria, who were never a party to any armistice agreement and who had never considered themselves a separate people to either exercise or even demand a theoretical right to self-determination – as demonstrated by their resounding silence during over 18 years of Jordanian occupation and unrecognized illegal annexation (1949-1967). This silence still echoes significantly through the corridors of time and serves to interpret subsequent “Palestinian” Arab maneuvering.
5. In 1967, war – the Six-Day War – was once again forced on Israel by four Arab states: Egypt, Syria, Jordan and Iraq, as the inevitable result of the Egyptian dismissal of the small UN force that had for the previous decade maintained the fragile ceasefire between Egypt and Israel, of the naval blockade imposed by Egypt on shipping to and from Israel’s port of Eilat; of international reluctance to intervene; and of the placing of the Egyptian, Syrian and Jordanian armed forces under a unified command. One of the spectacular results of this war was the expulsion of Jordanian forces from the regions of Judea and Samaria (the regions Jordan had called her “West Bank”) and the summary end of the 18-year-long illegal Jordanian occupation of those lands.
6. Naïvely hoping that the Arab states, after their stunning defeat, would realize there was no logical alternative but to come to terms with Israel and sign peace treaties with her in return for the territories they had lost in the war, the Israeli government unwisely refrained from incorporating Judea and Samaria into the State of Israel – as she was legally obligated to do, the Jewish people having been awarded de jure sovereignty over this territory at San Remo long before (1920) and this having been confirmed by the Council of the League of Nations in 1922 – and, instead of applying Israeli law to the liberated territories, voluntarily applied the humanitarian provisions of the Laws of War, as embodied inter alia in the Fourth Geneva Convention. This was a step taken by Israel, Mr. Secretary-General, not out of legal compulsion (as would have been the case had the areas held been captured from a legal sovereign), but merely to protect the inhabitants of Judea and Samaria for what was naïvely expected to be a short interim period. This demonstrates clearly, Mr. Secretary-General, the absurdity of considering this land “occupied”, despite contrary interpretations provided even by some of Israel’s own jurists of international acclaim, who have, in a sense, turned out to be no less than the Muammar Ghaddafi of the Jewish People.
7. As even a beginning student of Middle East history is well aware, the Arabs responded with a resounding “NO!” to peace, “NO!” to negotiations with Israel and “NO!” even to the possibility of Arab recognition of the Jewish State.
8. It was only in 1979 that Egypt signed a peace treaty with Israel and much later, in 1994, that Jordan did likewise. The Arabs living in the Land of Israel have refused to this day to end their hostilities, incitement and criminal terrorism against the Jews and the Jewish State; indeed, some “Palestinian” factions have entered into negotiations with Israel, but never have they been prepared to bring these negotiations to a successful conclusion, despite the painful concessions Israel has offered them in order to achieve peace.
9. The time has undoubtedly come – in fact, it is long overdue, Mr. Secretary-General – for the international community as represented by the UN to recognize the fact that the Arabs of the Land of Israel do not want their own state, nor do they want to conclude a peace agreement with the State of Israel; all they desire is the destruction of Israel; the time has indeed come to reaffirm international recognition of the immutable rights of the Jewish People to all of their historical homeland.
10. Let us consider two cases in modern history, Mr. Secretary-General, [1] that of Namibia and [2] that of Jordan:
[1] Just as the Principal Allied Powers of World War I granted a mandate for Palestine to Great Britain at San Remo in 1920, so they granted the Union of South Africa a mandate for South-West Africa. Unlike the British, who informed the UN in 1947 of their desire to rid themselves of their mandate, South Africa refused to surrender the mandate with which they had been entrusted. While the UN – instead of transforming the Mandate for Palestine into a Trust Territory under the Trusteeship System, the successor to the earlier Mandate System, as the UN Charter required it to do – recommended by means of its General Assembly the illegal partition of Palestine, contrary to the express stipulations of the Mandate Charter and entailing the gross violation of the rights of the national beneficiary of the Mandate – the Jewish People, in the case of Namibia the UN brought pressure to bear on South Africa until that country relinquished its mandate and the new Republic of Namibia finally came into being in 1990.
Mr. Secretary-General, the blatant injustice of the UN position on the Land of Israel stands out clearly when compared with the UN position on Namibia. In the case of the Land of Israel / Palestine, the national beneficiary of the Mandate – the Jewish People – has been forcibly deprived of its rights, while in the case of Namibia, the UN acted forcefully to ensure that the aim of the Mandate for South-West Africa was achieved in full. It is no wonder, Mr. Secretary-General, that the UN – the organization which you head – is widely considered a biased, unfair and even anti-Semitic organization.
[2] The Kingdom of Jordan exists on some 75% of mandated Palestine. Its ruling class, the Hashemite family with the support of nomadic Bedouin tribes, accounts for no more than 30% of the population of the Kingdom, perhaps even less. The other 70% of the population of that country is made up of “Palestinian” Arab people, the very same people the Arabs of the Land of Israel consider themselves. It is thus untrue that the Arabs of the Land of Israel are stateless; on the contrary, in the neighboring Kingdom of Jordan they are an unshakable majority of the population living on “Palestine” soil. If the Arabs at present sojourning in the Land of Israel prefer to live in their own country, rather than in a Jewish state, they are free to join their brethren on the east bank of the Jordan River, where they can live in peace and tranquility among people of their own flesh and blood, and even more important, people of their own culture.
11. We must also consider the ramifications of the illegal establishment of yet another Arab state in the heartland of the Land of Israel, Mr. Secretary-General. We could learn from the rhetoric of Lebanon’s Hizbullah and from that of the Hamas of Gaza what fate would be in store for the nearly 600,000 Jews living legally in Judea, Samaria and “East Jerusalem”, but there is no need to go so far afield: the representatives of the Palestinian Authority make it abundantly clear that the territory they hope some day to control must be given to them judenrein – without any Jewish inhabitants whatever. Do you appreciate, Mr. Secretary-General, what it would mean to displace illegally over half a million men, women and children? Israel finds it difficult to provide permanent homes for the eight or nine thousand persons uprooted from their homes and sources of livelihood in 2005, when Israel unilaterally and unwisely pulled out of the Gaza district. Are you aware of the catastrophe suffered in the 1920s by the millions of Bulgars, Greeks and Turks forced to flee their homes and relocate elsewhere? The Palestinian Authority has even enacted a death penalty to be imposed on any of their own people who sell real-estate to Jews.
In addition, it is clear how a so-called “Palestinian” state, illegal though it would be, would relate to the Jewish state, which to this day it actually refuses to recognize as such. By demanding of Israel to cede her own land to the Arabs, you are not only sentencing to relocation in refugee camps at best over half a million Jews, but also condemning the Middle East to yet another fierce war of Arab aggression, the possible results of which are too unspeakable to mention. Is this indeed your intention, Mr. Secretary-General? Can you reconcile this with International Humanitarian Law?
These, Mr. Secretary-General, are the historical and legal facts. One must conclude that demanding of Israel to cede to the Arabs any land belonging to the Jewish People by divine grant and by international law is tantamount to requiring of Israel to commit national suicide and render null and void recognized legal Jewish territorial rights to its national patrimony. It is thus your responsibility to advise and guide your organization to reaffirm the recognition by the international community of these legal Jewish rights under Article 80 of the UN Charter, while seeking to provide the Arabs at present living on this Jewish land with a simple solution to their desire to exercise political rights in their own country – i.e., in the Kingdom of Jordan.
Should you choose, Mr. Secretary-General, for any reason whatever to ignore the historical and legal facts enclosed in this letter, and continue with the present unjust and illegal policies of the UN, we shall feel free to act in accordance with the best interests of the Jewish people. This will entail at very least putting our case before an appropriate international judicial authority and suing for damages the persons responsible for this illegality.
- Secretary-General of the United Nations
Mr. Ban Ki Moon