C’est aujourd’hui une donnée d’évidence que les Etats d’Europe occidentale, sont devenus au fil des trente dernières années de plus en plus hostiles à l’Etat d’Israël.
Les causes de cette situation sont nombreuses, du chantage au pétrole inauguré en 1973, en passant par les menaces de boycott arabe du commerce occidental, puis la montée en puissance des pays musulmans et l’installation en Europe même de forts contingents arabes et musulmans qui ont même acquis progressivement un poids électoral avec lequel il faut compter.
Mais il y a aussi d’autres éléments encore plus fondamentaux : La participation active et passive, inexpiée, des peuples de l’Europe à la Shoa, le massacre sélectif de masse d’un tiers du Peuple Juif, en plein vingtième siècle, s’allie à la mauvaise conscience européenne pour l’exploitation séculaire des peuples colonisés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, pour tenter un transfert de responsabilité nauséabond.
Pour n’avoir pas à assumer ses culpabilités dans la Shoa, il est tellement plus rassurant de transformer les victimes en coupables ! C’est ainsi que les Européens décrivent les Juifs, de façon obsessive, comme d’affreux colonisateurs.
Les Français, les Anglais, les Hollandais et les Américains, ces colons bien réels, sont pourtant loin d’avoir fini leur «décolonisation». Il suffit de citer la Guyane, (3 fois la superficie d’Eretz-Israël, territoires disputés compris), la Nouvelle Calédonie, La Martinique, les «possessions» britanniques et Américaines dans le Pacifique, etc., par exemple, pour s’en convaincre.
Que les Israéliens Juifs qui se réinstallent dans leur minuscule patrie historique en respectant avec soin, sous le contrôle des tribunaux, les droits des envahisseurs arabes, leur mode de vie, leurs villages, leurs tribunaux religieux, soient décrits à longueur d’année comme des «colons» est un scandale en soi. Mais cela permet par une pirouette perverse, de se refaire, dans le mensonge, une bonne conscience !
Or, répéter un mensonge des millions de fois, ne le transforme pas en vérité.
De fil en aiguille, l’Occident a sécrété puis renforcé une «légitimité» de substitution sur la Terre d’Israël pour en venir à tenter de ruiner les droits du Peuple Juif sur son pays.
Jamais, sans le soutien de l’Occident, les Arabes palestiniens n’envisageraient la proclamation d’un Etat arabe sur une partie d'Eretz-Israël sans négocier avec les Israéliens et en leur imposant par la force un cadre frontalier qui ne tient compte ni des droits inaliénables du Peuple Juif, ni des réalités humaines sur le terrain ni des responsabilités encourues par les armées arabes lors de leur agression génocidaire avouée en 1967.
Les succès économiques, scientifiques et technologiques de l'État hébreu face à une Europe occidentale en crise d'identité, et en perte de vitesse sont la cerise sur le gâteau de la haine.
La simple logique impose cependant de considérer l'irresponsabilité qu'il y a à croire qu'une puissance régionale possédant des capacités spatiales et nucléaires pourra accepter sans broncher de voir sa patrie mutilée pour que de larges portions de son sol soient remises aux mains d'adversaires méprisants, agressifs et à l'irrédentisme inexpiable.
Source : SourceIsraël.com, par Léon Rozenbaum