Voici le message qui s'affiche sur mon mur Facebook :
ALERTE INFO VENDREDI SOIR : AGRESSION EN COURS CONTRE DES JUIFS DEVANT LA SYNAGOGUE HAYA MOUCHKA A PARIS 19ème PAR DES VOYOUX ARMES DE BOUTEILLES ET AUTRES.
Rien dans la presse. Rien sur internet, jusqu'à un flash info sur le site Europe-Israël, immédiatement démenti par un certain Bernard Koch, médiateur de la mosquée de Drancy, et personnage que nous connaissons bien chez Drzz.fr, puisqu'il se livre régulièrement à des attaques très dures et des calomnies puantes contre notre auteur et avocat tunisien, Ftouh Souhail.
Loin de la langue de bois de Koch, l'auteur de l'alerte Facebook témoigne :
"Voici le résumé des faits dont j'ai été témoin. J'habite face au commissariat du 19ème. Il fait chaud et les fenêtres sont ouvertes. Soudain j'entends courir dans la rue – une femme qui court vers le commissariat en criant : "c'est lui, il est blessé, il a pris un coup de bouteille". Je sors sur le balcon et je vois la police sortir en trombe, en sens interdit vers l'école/synagogue Haya Mouchka. Je me penche et je vois la police s'arrêter devant l'école. Devant l'école, des gens courent dans tous les sens. Puis tout se précipite. Une trentaine de policiers sortent du commissariat, à pied, en voiture, en fourgon, et se dirigent vers l'école, et aussi en tenaille par la rue d'après. Ensuite j'entend les pompiers arriver. Je me dis que ça doit grave et je décide de descendre. Il est presque l'heure de la sortie de shabath (note de JPG : 22:45). J'arrive devant l'école qui fait aussi synagogue et je vois un attroupement, je m'approche des policiers qui encerclent un groupe, et j'entend une femme, plus fébrile que les autres, parler à l'officier de police armé d'un flashball. Il s'agit d'un parent d'une victime, elle est affolée et raconte ce qui s'est passé. Elle marchait sur l'avenue Jean Jaurès avec sa fille et son fils, ils sont tombés face à face avec trois ou quatre types un peu éméchés. L'un deux commence à essayer de passer des mains sur la jeune fille, la mère s'interpose et le fils commence à les bousculer. S'en suit une bagarre, qu'un groupe d'une quinzaine de personnes rejoins en deux minutes, et continue de tabasser le jeune homme en poussant des cris de "sales juifs".
Le témoin : "Je ne sais pas comment ils (note de JPG : les victimes) ont fait pour arriver jusqu'à l'école pour trouver de l'aide, il n'empêche que la bagarre continu devant l'école. C'est à ce moment là que j'arrive et effectivement la police est déployée sur tout le trottoir. Ils contrôlent quatre jeunes, sans suite. Je me dirige vers le camion de pompier où se trouve une victime. C'est un des agresseurs. Le mère cherche un téléphone pour prévenir son mari, je lui tend mon portable et je compose moi même son numéro. Elle demande à son mari de venir vite avec les papiers d'identité du fils pour aller au commissariat porter plainte. La mère est près de moi, et dit au policier qu'elle est capable de les reconnaitre. Pour l'officier, tout semble aller pour le mieux, sachant qu'il tient un des agresseurs. Quelques minutes plus tard, tout le monde est conduit au commissariat pour les dépositions. Informations prises auprès du commissariat par un ex-commissaire de police, il est possible que la plainte pour injures antisémites ne soit pas retenue ."
Un autre témoin : "la police est partie en trombe devant la synagogue, au moins trente policiers se rendent sur les lieux qui est à cent mètres du commissariat". "Il (note de JPG : le premier témoin) soutient une maman dont la fille s'est fait agressée verbalement par des injures antisémites et"salaces" .
Le témoin : "En moins de deux minutes, sont sorti d'on ne sait où une quinzaine d'arabes avec des bouteilles, et ils se sont mis à tabasser le jeune homme aux cris de "sale juif" . La mère et ses enfants ont couru jusqu'à la synagogue pour trouver de l'aide."
"Un Témoin : "Les policiers étaient très nombreux, la majorité des juifs était à la synagogue pour la fin du Shabbat, et nombreux n'ont pas compris pourquoi la police était là."
"Les temps vont devenir difficiles pour nous ici à Paris car avec la chaleur de l'été, les déclarations d'Obama et les palestiniens qui chauffent l'histoire" dit un voisin, "je ne prédis rien de bon pour l'avenir".
"C'est vrai que j'ai peur pour les jeunes qui restent souvent plus tard le soir devant la synagogue, j'ai peur du futur proche car je crains que nous entendions encore souvent ce genre de situation …."
Un groupe d'une trentaine de jeunes de la LDJ habitant dans le quartier s'est aussitôt mobilisé et rassemblé devant la synagogue pour assurer la sécurité jusqu'à 5 heures du matin.
En 2006, les Renseignements généraux tiraient la sonnette d'alarme, et faisaient état, dans des notes de service, de tensions et vifs incidents à caractère communautaire (note de JPG : en français, un incident communautaire, ce sont des bandes de jeunes musulmans Maghrebins et sub sahariens, antisémites et excités, français de papiers, qui attaquent des innocents citoyens français, juifs et paisibles)
Aujourd'hui, un habitant du 19e explique : "ce quartier est une véritable bombe à retardement, un jour il va exploser"

Propos recueillis par Jean-Patrick Grumberg © pour Drzz.fr et Europe-israel.org